Sony Reader PRS-T3 : la promesse
Dévoilée au dernier salon IFA de Berlin, le nouveau Reader de Sony est disponible depuis quelques jours. Le constructeur japonais présente son dernier-né comme une liseuse offrant un confort de lecture optimal. Vaut-elle vraiment le détour face aux autres modèles du marché et bénéficie-t-elle de véritables améliorations depuis l’an passé ? Notre verdict après avoir testé la PRS-T3.
Sony Reader PRS-T3 : la réalité
C’est incontestable : avec cette nouvelle édition T3, la liseuse de Sony adopte un look rajeuni. Hormis ses boutons de navigation physiques empruntés à la T2 (hélas toujours aussi peu agréables, selon nous), le Reader 2013 bénéficie d’un design amélioré. Les lignes se sont adoucies et, à taille d’écran égale, le boitier s’est fait plus mince et moins volumineux. Cela grâce à une bordure d’écran extrêmement réduite face aux précédents modèles.
Une housse intelligente intégrée au boitier
Surtout, la liseuse est désormais livrée avec une housse qui fait partie intégrante du boitier. Les deux font dos commun, pour un gain de finesse. Une bonne idée dans la mesure où, à l’usage, la housse est un accessoire indispensable – qui plus est coûteux – pour protéger l’écran. Conférant au T3 l’apparence d’un vrai livre, cette housse est, par ailleurs, dite intelligente : en ouvrant le rabat qui protège l’écran, la liseuse sort de veille et affiche la dernière page lue. A l’inverse, en le refermant, la liseuse est automatiquement mise en veille. Très pratique.
Dictionnaire français et charge rapide
Parmi les autres améliorations notables du Reader, Sony annonce une autonomie rallongée de quelques jours – de quoi partir en camping sans trop se poser de questions côté chargement. Mais c’est le cas avec toutes les liseuses à encre électronique. Mieux encore, combien même l’utilisateur se ferait surprendre, quelques minutes suffisent pour recharger le T3 et s’assurer à nouveau de longues heures de lecture (3 mn pour 600 pages). Un dictionnaire français (s’ajoutant aux dictionnaires unilingues et bilingues déjà présents) a enfin été intégré par Sony. Il suffit d’un appui long sur un mot pour accéder à sa définition.
Une qualité d’affichage satisfaisante…
Avec une définition de 758 x 1024 points, le T3 rattrape le retard qu’il avait prix face à ses principaux concurrents. L’écran se fait plus précis, plus net, et cela se ressent surtout sur les images et photos. Côté lecture, Sony annonce une expérience de lecture encore plus naturelle, un écran plus net et plus lumineux. Dans la pratique, nous trouvions la qualité d’affichage des Readers excellente et elle le reste avec le T3. L’écart de qualité entre les différentes marques majeures du marché n’est pas franchement discernable. Selon nous, la superbe police de caractère (bien noire, bien nette) utilisée par Amazon confère aux modèles Kindle un léger avantage, guère plus. La technologie E-ink Pearl alliée à une définition HD (768 x 1024 points) suffit à une excellente expérience de lecture.
…mais toujours pas de lumière intégrée
Côté ergonomie, Sony conserve un avantage certain avec une interface élégante, aérée, des menus clairs et la possibilité pour le lecteur de naviguer, au choix, au bouton ou au doigt. Malheureusement, le Reader n’a pas vraiment évolué en termes de technologies face à ses concurrents. L’absence de lumière intégrée (pourtant bien pratique) devrait peser lourd dans le choix des consommateurs alors qu’Amazon, Kobo ou même bientôt Bookeen le propose déjà pour la deuxième année consécutive. Chez Sony, il faudra débourser 50 euros supplémentaires pour une housse avec loupiotte intégrée : bien trop cher.
Partenaire de Chapitre en l’absence de Reader Store
Côté fonction, le T3 embarque peu ou prou les mêmes fonctions que ses concurrentes. On regrette toutefois l’impossibilité de régler l’interlignage, de zoomer la taille de caractère d’un pincement de doigt et d’accéder au Reader Store en France. Certes Sony est partenaire de l’excellente librairie Chapitre. Accessible via le navigateur web de la liseuse (et placée dans les favoris en page d’accueil), elle s’avère toutefois à l’usage bien moins pratique (au niveau de la navigation) qu’une librairie Amazon ou même Kobo directement intégrée à l’OS. Les amateurs de prise de notes apprécieront, en revanche, la possibilité d’écriture manuscrite avec un stylet (hélas désormais optionnel pour environ 20 euros) et l’intégration d’Evernote pour leur sauvegarde dans le cloud par exemple.
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