Samsung Samsung Galaxy Tab 7.7 Wi-Fi 16 Go : la promesse
Après les Galaxy Tab 7 pouces, 8,9 pouces et 10,1 pouces, Samsung ajoute une nouvelle diagonale à sa gamme : 7,7 pouces. La nouvelle tablette Galaxy Tab 7.7 apporte une originalité majeure : elle intègre le plus grand écran Amoled actuellement vendu par Samsung. Très fine et légère (8 mm d’épaisseur, 340 g), cette ardoise s’annonce comme l’une de plus puissantes et autonomes du marché grâce à un processeur double cœur Exynos à 1,4 GHz et une batterie de 5 100 mAh. Nous l’avons donc soigneusement mise à l’épreuve, grâce au revendeur Expansys, qui nous en a prêté un exemplaire.
Samsung Samsung Galaxy Tab 7.7 Wi-Fi 16 Go : la réalité
Cette tablette bénéficie d’une finition soignée, avec une plaque d’aluminium au dos de l’écran. Très agréable à prendre en main, grâce à sa finesse et à sa légèreté, la Galaxy Tab 7.7 ne souffre d’aucun défaut majeur côté design. Certains lui reprocheront l’étroitesse des rebords noirs de son écran tactile, qui ne laisse, certes, pas beaucoup d’espace pour tenir l’ardoise. Ce détail ne nous a toutefois pas vraiment gênés lors de nos tests.
Notez que malgré l’heureuse présence d’un lecteur de carte mémoire microSD et d’un module de vibration, on regrette toujours le format propriétaire de la prise USB de la tablette.
Un écran magique, mais peu lumineux
L’écran de la Galaxy Tab 7.7 exploite la technologie Super Amoled de Samsung et affiche une définition de 1 280 x 800 pixels. Grâce à des noirs parfaits (luminosité nulle), la tablette offre un taux de contraste virtuellement infini. Effet garanti pour l’utilisateur : le rendu des photos, films et jeux vidéo est presque magique. Certes, l’écran affiche des couleurs très saturées qui ne plairont pas aux puristes, mais ce rendu est tellement flatteur pour les rétines que l’on se surprend vite à apprécier ces images éclatantes. Quoi qu’il en soit, la fidélité des couleurs n’est pas la priorité de ce type de produit.
Le seul vrai problème de cet écran, c’est sa faible luminosité. Celle-ci varie en fonction de l’image affichée, même lorsque l’on désactive le système d’économie d’énergie de Samsung. Du coup, avec un réglage maximum, le blanc dégage plusieurs valeurs de luminosité selon l’application utilisée : entre 210 et 305 cd/m2, selon nos mesures. La mesure maximale est faiblarde, mais typique de la luminosité moyenne des écrans Amoled. De plus, le réglage automatique d’Android a tendance à trop affaiblir la luminosité de l’écran. On a du coup tendance à le fixer manuellement à sa valeur maximale. La Galaxy Tab 7.7 fait donc grise mine face à la Playbook de BlackBerry et ses 625 cd/m2.
Aussi puissante qu’autonome
Le processeur double cœur de cette tablette est une petite bête de calcul, épaulée par un excellent circuit graphique MALI 400 MP. La Galaxy Tab 7.7 est du coup très performante dans tous les domaines. Même les jeux vidéo en 3D les plus perfectionnés ne lui résistent pas, et en définition 720p ! Un vrai plaisir pour les joueurs. Surtout que le format 7,7 pouces de cette tablette s’avère particulièrement jouissif pour jouer.
Et question autonomie, la batterie 5 100 mAh de cette ardoise tient son rôle à merveille. La tablette a survécu 10 heures et 20 minutes en lecture vidéo et 10 heures et 41 minutes en navigation Web via sa connexion Wi-Fi. Des valeurs records dans la catégorie des tablettes petit format, seul l’iPad d’Apple (au format 10,1 pouces) a fait mieux lors de nos tests.
Ice Cream Sandwich manque cruellement
Le seul problème de cette tablette, c’est son système d’exploitation Android 3.2, incapable d’offrir des animations totalement fluides, faute d’accélération graphique digne de ce nom. Cela se traduit par de régulières petites saccades, frustrantes, voire exaspérantes. Alors qu’Android 4 dit « Ice Cream Sandwich » tend à peine à se généraliser sur les smartphones et les portables, une chose est certaine : la précédente version, Honeycomb, ne nous manquera pas.
Parmi les aspects vite devenus insupportables d’Android 3.2, on citera le principal : cette satanée barre de menu constamment visible, dans les films, les jeux vidéo et dans nos pires cauchemars. Cette barre ne se contente pas de gaspiller de la place sur l’écran de la tablette, elle gêne l’utilisateur dans toutes les applications, menaçant d’actionner un retour vers le menu d’accueil au moindre écart de doigt.
La surcouche de Samsung est anecdotique sur Honeycomb. On ne retiendra que la présence de certains widgets assez utiles, comme celui du Social Hub, qui permet de centraliser ses comptes Facebook et Twitter dans une seule interface. Saluons aussi l’excellente gestion de l’affichage des pages Web dans le navigateur de la tablette. Leur défilement est très fluide, même avec des modules flash activés sur la page. Seul Samsung parvient actuellement à obtenir une telle fluidité sous Android Gingerbread (2.3) et Honeycomb (3.2).
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