Asus Taichi 21-CW003H : la promesse
Asus nous l’avait montré lors du salon électronique de Berlin de 2012 et le voici enfin disponible : le Taichi 21. Faisant partie de la cohorte de produits hybrides que Windows 8 traine dans son sillage, le Taichi est un ultrabook très particulier car il possède deux écrans, dont un tactile. Une jolie prouesse technique ! Un concept intéressant. Mais la machine est-elle bien à la hauteur des attentes que l’on peut avoir compte tenu de son prix, de 1299 euros ? Passons aux tests pour le savoir.
Asus Taichi 21-CW003H : la réalité
Le Taichi 21 d’Asus est un ultrabook équipé de deux écrans ! Le premier, non tactile, est classiquement placé au recto du capot, c’est-à-dire à l’intérieur de la machine. Le second, tactile, se trouve au verso de ce même capot et permet d’utilisr le PC portable comme d’une tablette tactile sous Windows 8. Tous deux font 11,6 pouces (29,46 cm) de diagonale et affichent une image en haute définition (1920 par 1080 pixels).
Double ration d’écrans 11,6 pouces
L’affichage sur chacun des deux écrans se gère via un petit logiciel dédié. Il offre la possibilité d’afficher la même chose sur les deux écrans ou d’avoir deux vues différentes. Par exemple, pendant que vous surfez sur Internet sur l’écran interne, vous pouvez diffuser un film sur l’écran extérieur et faire ainsi profiter un tiers de la bonne qualité d’affichage et du kit audio (appuyé par un logiciel très efficace).
Dans la pratique, il est cependant bien difficile de profiter du Taichi à deux, chacun sur un écran. En effet, il faut que les deux écrans demeurent parfaitement verticaux pour que les utilisateurs situés de part et d’autre n’éprouvent aucune gêne visuelle. En revanche, se servir alternativement du Tachi comme d’une tablette ou d’un ultrabook s’avère agréable. L’écran tactile externe répond bien. Grâce au stylet fourni, vous pouvez même écrire des notes sur sa surface. Non livré avec notre exemplaire de test, nous n’avons pas eu l’occasion de le tester. En mode PC “classique”, le confort est au rendez-vous. L’écran interne est bon et le clavier à touches séparées et rétroéclairées s’avère, malgré la petite taille du châssis, très agréable à utiliser, tout comme le grand pavé tactile.
Endurance franchement médiocre
A cause de la vitre de protection de l’écran tactile, le Taichi a une épaisseur de 2 cm. Néanmoins, son poids reste étonnamment contenu puisqu’il n’accuse que 1,25 kilo sur la balance. Il se glisse donc facilement dans la housse de transport fournie et ne se sent presque pas dans le sac. Mais là où le bât blesse, c’est du côté de l’endurance de la machine. Celle-ci ne dépasse pas 2 heures 55 minutes en lecture vidéo, lorsqu’un seul des deux écrans est en fonction. Avec les deux écrans actifs, la batterie déclare forfait au bout de 1 heure et 20 minutes. C’est franchement décevant pour un ultrabook hybride. De plus, nous avons remarqué que la machine avait une tendance naturelle à la chauffe même lorsque vous ne la sollicitez pas. De fait, la ventilation est toujours en action. Heureusement, elle est assez discrète.
Des composants d’ultrabook standard
Ultrabook oblige, le jeu de composants de la machine est dit « basse consommation ». Il est toutefois suffisamment puissant pour répondre aux besoins courants (bureautique, surf sur Internet et multimédia). Les jeux 3D complexes sont à oublier, car la partie graphique du processeur Intel double coeur en charge de l’affichage n’est pas franchement adapté à cela. Pour le stockage, il faut se contenter de 128 Go de SSD, déjà bien occupés par Windows 8 et les logiciels préinstallés par Asus (66 Go de libre). Vous pourrez toutefois relier des périphériques de stockages externes sur les deux prises USB 3.0 de l’ultrabook. Le Taichi intègre aussi deux sorties vidéo HDMI et miniVGA (exploitable grâce à l’adaptateur fourni) et une prise audio combinant la sortie casque et l’entrée micro. Pour la connexion à Internet, vous aurez le choix entre le Wi-Fi ou une prise réseau classique, à condition d’utiliser l’adaptateur USB/Ethernet livré.
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