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Test : L’incroyable écran de lumière du Sony Ericsson Xperia Pureness

Si le mot écran est synonyme d’obstacle, ce n’est pas le cas pour ce Pureness dont l’écran laisse passer la lumière.

L'avis de 01net.com

Sony Ericsson Xperia Pureness

Les plus

  • + Ecran transparent
  • + Compatibilité 3G+ et Bluetooth

Les moins

  • - Taille de l'écran
  • - Absence de capteur photo

Appréciation générale

3 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 27/11/2009

Voir le verdict

Fiche technique

Sony Ericsson Xperia Pureness

Format du téléphone Classique
Type de clavier Numérique
Système d'exploitation Propriétaire
Voir la fiche complète

Sony Ericsson Xperia Pureness : la promesse

Le Xperia Pureness, avec son écran limpide, est défini par son constructeur comme un téléphone sans « fonctions en excès ». C’est du moins sur ce mode que Sony Ericsson communique. Ce qui ne l’empêche pas d’embarquer à son bord un système d’exploitation Symbian S40 loin d’être ridicule. Celui-là même qui équipe tous les mobiles de milieu de gamme du constructeur nippo-suédois.

Alors, le Pureness est-il vraiment un pur téléphone ? C’est ce que nous allons voir. Et si vous ne pouvez pas tenir jusqu’à sa date de disponibilité générale, sachez qu’il est vendu pour quelques semaines en exclusivité chez Colette, à Paris.

Sony Ericsson Xperia Pureness : la réalité

Autant le dire tout de suite, le Xperia Pureness n’est pas le téléphone mobile le plus pratique qu’il nous ait été donné de tester. En revanche, il est sans aucun doute l’un des plus originaux. C’est d’abord l’écran transparent qui fait sensation.
A la rédaction de 01net, nombreux sont ceux qui ont voulu emprunter le Pureness pour parader un peu dans les couloirs. Et pourtant, bien peu ont tenu à savoir ce dont ce mobile était capable. C’est dire à quel point l’objet l’emporte ici sur la fonction. Du point de vue du pur geek, le Pureness est un écran de mauvaise qualité installé dans un téléphone pas très pratique. Mais c’est justement ce qui fait son charme !

Son originalité fait passer la pilule
D’abord, l’écran. Il s’agit d’une dalle à cristaux liquides monochrome, prise en sandwich entre deux plaques transparentes, le « rétroéclairage », terme impropre puisque rien n’éclaire par l’arrière, passant par un guide de lumière périphérique. C’est très joli, mais il faut admettre que l’on n’y voit pas grand-chose, l’éclairage par les côtés nuit terriblement au contraste.
En veille, l’écran est opaque, à la manière d’un verre dépoli, et ce n’est que lorsqu’on réveille le Pureness que l’image apparaît. Image, somme toute, de petite taille, très exactement de 4,6 centimètres de diagonale, et uniquement en niveaux de gris. Dans ces conditions, si parcourir une page Web n’est pas à proprement parler impossible, il faut tout de même s’accrocher. Même chose pour lire son courrier ou consulter ses rendez-vous. Il n’y a vraiment que pour composer un numéro de téléphone que les chiffres sont parfaitement lisibles, tout simplement parce qu’assez gros. L’écran du Pureness n’est donc pas très pratique mais son originalité fait passer la pilule.

Ni batterie amovible, ni carte mémoire
Il en est autrement du clavier. Pour faire design, les ingénieurs de Sony Ericsson ont conçu quatre longues touches occupant toute la largeur du téléphone. L’effet est très réussi : toute la zone du clavier est parfaitement uniforme jusqu’au moment où l’on enclenche le rétroéclairage en appuyant sur l’une des touches. Les chiffres et les lettres sont alors parfaitement lisibles. Le problème, c’est que la qualité du plastique de ces jolies touches laisse à désirer. Le contact est désagréable et ça couine un peu !
Pour finir avec les aspects purement matériels du Pureness, signalons que la batterie n’est pas amovible. Il n’y a d’ailleurs pas de capot à ôter pour ajouter une carte mémoire, pour la bonne raison qu’il n’existe pas d’emplacement pour une telle carte. On se contentera donc des 2 Go de mémoire déjà intégrés. Quant à la carte Sim, elle s’insère derrière une trappe située sur le côté de l’appareil.
Enfin, le vénérable connecteur propriétaire Sony Ericsson fait de la résistance. Il sert à recharger la batterie, à relier l’appareil en USB et, grâce à un adaptateur fourni, à brancher un casque. Signalons, tant que nous sommes dans la partie audio, que sont fournies dans la boîte, non pas une mais deux paires d’écouteurs, dont une Bluetooth de toute beauté. Les oreillettes sont reliées entre elles par un câble comportant un micro. Et le tout s’alimente via une batterie rechargeable résidant dans l’oreillette droite. L’autre paire d’oreillettes est tout à fait classique, c’est-à-dire filaire. On l’utilisera obligatoirement pour la fonction radio FM du Pureness, les fils faisant alors office d’antenne.

Le Web en cas de force majeure
A l’usage, le Xperia Pureness se défendrait assez bien si son enveloppe matérielle, c’est-à-dire l’écran et le clavier dont nous avons largement parlé ci-dessus, était à la hauteur. Sa liaison 3G+ plafonne, certes, à un niveau relativement bas de 600 kbit/s mais, comme il n’est pas question de passer son temps sur le Web, cela n’a que peu d’importance. En matière d’autonomie en communication vocale, nous l’avons épuisé en 3 heures et 13 minutes.
Il est également capable de récupérer tout type de courrier et même de se synchroniser sur un serveur Exchange, tant pour le courrier que pour les contacts. Mais là encore, il faut s’armer d’une bonne dose de détermination pour tirer parti de toutes ces fonctions.

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