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Test : L’imprimante sans encre PoGo peut-elle faire aussi bien que votre vieux Polaroid?

Pour un premier essai, cette mini-imprimante est plutôt réussie, mais, nouvelle technologie oblige, son prix est trop élevé.

L'avis de 01net.com

Polaroid PoGo

Les plus

  • + La miniaturisation du boîtier
  • + La facilité d'impression
  • + Le compatibilité Bluetooth et USB

Les moins

  • - L'autonomie un peu limitée 
  • - Le prix des consommables
Voir le verdict

Fiche technique

Polaroid PoGo

Technologie ZINK Zero Ink
Capacacité du bac à feuille 10
Batterie Oui
Voir la fiche complète

Polaroid PoGo : la promesse

Avec le cliché instantané, Polaroid avait révolutionné le monde de la photo. Avec l’imprimante PoGo, dont le fonctionnement ne nécessite pas de cartouche d’encre, le constructeur espère bien, à l’ère du numérique, secouer le monde de l’impression.
Selon lui, ce petit appareil permet d’imprimer ses photos où l’on veut et quand on veut depuis un téléphone mobile Bluetooth ou une appareil photo PictBridge. Selon ses dires, le résultat serait satisfaisant, avec des photos aux couleurs lumineuses, immédiatement sèches et ne se déchirant pas.
Grâce au papier autocollant fourni, il serait également possible d’agrémenter en quelques instants un cahier, un agenda ou un carnet de route. Pour vérifier ces affirmations, nous avons donc testé la PoGo.

Polaroid PoGo : la réalité

Le secret de la PoGo est dans le papier qu’elle utilise. Grâce à la technologie Zinc, ce dernier contient, en effet, des cristaux de colorants qui, une fois chauffés, vont révéler la photo. Mais la petite taille de cette imprimante n’est pas (seulement) due au fait qu’elle fonctionne sans cartouche.
Polaroid a fait le choix d’un papier de petites dimensions – 5×7,6 cm, soit une surface 4 fois inférieure aux classiques 10×15 – pour faire de ce modèle un produit véritablement nomade et pas seulement transportable. Le pari est réussi. Sans tenir dans la poche d’un jean trop moulant, la PoGo tient dans un sac à main ou un petit sac à dos, et ce sans le risque, inhérent à la plupart de ses consœurs, de voir l’encre se répandre ou le papier s’abîmer. En effet, ce dernier ne se place pas dans un bac séparé mais directement dans l’imprimante.

Une utilisation simple et rapide

Une fois l’imprimante rechargée sur le secteur, le principe est simple. On active le Bluetooth sur son photophone puis on l’appaire avec la PoGo. Il suffit ensuite d’envoyer vers cette dernière, via le mode sans fil, la prise de vue de son choix. Le temps de transfert du fichier Jpeg du téléphone vers l’imprimante est fonction, entre autres choses, du poids de la photo, mais une fois cet envoi effectué, il faut compter tout au plus une soixantaine de secondes pour avoir sa photo en main, complètement sèche, prête à l’emploi.
La plupart des téléphones Bluetooth fonctionnent avec la PoGo, mais pour les exceptions, Polaroid publie sur son site la liste des appareils non compatibles. Dotée d’un port USB, la PoGo peut aussi accueillir un appareil photo PictBridge, pour peu que vous ayez le câble sous la main. En revanche pas question d’utiliser une carte mémoire ni de relier l’imprimante à l’ordinateur. Privilégiant le côté nomade, le constructeur n’a pas prévu la connectique nécessaire à cet usage. Pour le coup, on peut difficilement faire plus simple… La PoGo fera la joie du néophyte.

Des consommables chers et une qualité perfectible

Le rendu des photos est dans l’ensemble assez satisfaisant, mais sur un format de papier aussi petit, on s’attendait tout de même à mieux. Sur fond clair, on relève des effets de tramage plus ou moins importants. Quant aux couleurs, elles tirent un peu trop sur le rouge, défaut surtout visible sur les visages.
Certes, les impressions réalisées avec la PoGo ne sont pas destinées à être exposées. L’objectif est de garder un souvenir d’un moment fort, pris sur le vif. On peut ensuite utiliser sa photo comme marque-page – d’autant plus que le papier est, en effet, très résistant et qu’il ne craint pas l’humidité – ou la coller sur le support de son choix. Seul bémol, pour ce type d’usage un peu fun, on aurait apprécié que l’imprimante (à 129 euros) et les consommables (de 0,33 à 0,40 euro la feuille) soient moins chers.
On est en effet pas très loin des tarifs d’une imprimante 10×15 de base. Mais il est vrai que la PoGo est autonome et surtout qu’elle ouvre véritablement une nouvelle voie à l’impression. Un prix un peu plus agressif, une amélioration de la qualité photo et un chargeur un peu moins volumineux (il l’est presque autant que l’imprimante, alors qu’il n’offre à celle-ci qu’une autonomie de 15 photos)… c’est tout ce qu’on souhaite dans les mois à venir à ce petit bijou de technologie. Alors, M. Polaroid, à quand la version numéro 2?

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