Samsung SGH-i600 : la promesse
Que vaut à l’usage ce véritable concentré de technologies d’à peineplus de 100 grammes? Pour le savoir, nous avons mis la main sur laversion customisée par SFR et celle proposée à la vente par Samsung.
Samsung SGH-i600 : la réalité
Légèrement plus de 100 grammes: voilà ce que pèse ce téléphone
composé d’un écran TFT de 4,5×3,5 cm en 65536 couleurs
lisibles en toute situation, d’un clavier Azerty utilisable même avec de gros doigts, de deux capteurs photo (l’un pour la
visiophonie, l’autre pour les clichés) et du système Windows Mobile
version 5.0.
Là-dessus, ajoutez qu’il est compatible HSDPA (le
haut débit du téléphone mobile), Wi-Fi (802.11b/g) et Bluetooth (A2DP
et AVRCP) et vous comprendrez que l’engin n’a vraiment rien
d’ordinaire. On pourra toujours ergoter qu’il n’embarque pas de module
de géolocalisation GPS…
A l’usage, l’i-600 est plaisant. A condition toutefois de trouver
logique l’organisation des menus du système Windows Mobile 5.0 ou d’y
être habitué. Mais son installation est quasi immédiate.
Ainsi, pour
synchroniser ses contacts, son agenda comme ses listes de tâches avec
son PC, le logiciel de messagerie Outlook 2002, le logiciel ActiveSync
4.5 et le câble de synchronisation USB (1.1) sont fournis. Leur mise
en œuvre est aisée, pour peu que l’administration d’un PC vous soit
familière.
Attention, le stockage des données sur un appareil Windows Mobile est
assez particulier. Investir dans une carte mémoire au format MicroSD
est indispensable pour sauvegarder vos musiques, vidéos, photos et fichiers
bureautiques. Car les données synchronisées avec Outlook et reçues via
SMS se trouveront irrémédiablement logées sur les 28 Mo à peine de
mémoire flash de l’appareil. Mais jamais sur la MicroSD.
Prendre en compte la gestion des données sur l’appareil et sur la carte
mémoire a donc son importance pour qui veut être certain de synchroniser le tout.
La gestion du Wi-Fi comme du Bluetooth est assurée par un assistant
facilitant la phase de connexion/déconnexion. On apprécie d’emblée que
l’appareil sache de lui-même se connecter automatiquement à votre
routeur Wi-Fi dès qu’il le peut, réduisant dès lors l’usage de votre
forfait de téléphone.
On regrette d’emblée qu’il faille débourser 15
euros pour embarquer la version Mobile de MSN pour le modèle SFR (elle
est fournie gracieusement du côté de Samsung). Pratique pour
chatter, pour relever ses e-mails et pour utiliser le moteur de
recherche de Microsoft, cet outil a pourtant plus que sa place sur une
plate-forme Windows Mobile. Oserions-nous la qualifier d’incontournable?
Côté gestion des e-mails, le support de la technologie Direct Push est
conditionné par l’aptitude de votre entreprise à proposer ou non un
accès à la messagerie via cette passerelle. C’est un bonus évident pour qui en dispose.
Le HSDPA −quand il est à portée de téléphone− est plus
qu’appréciable. Le chargement de pages Web de l’Internet mobile
s’effectue ainsi rapidement. Le téléchargement de contenus via les
lecteurs de RSS et de podcasts fournis avec l’i-600 est également facilité.
L’application de visiophonie est de toute beauté et,
ici, d’un confort absolu. Côté photo en revanche, le capteur de 1,3 mégapixel
épaulé par un zoom numérique 2x poussif ne sont là que pour
prendre des clichés d’appoint, et ce dans des conditions d’éclairage
extérieur. On n’achètera pas cet appareil pour prendre des photos, autant le
dire clairement.
La gestion des fichiers multimédias est immédiate et variée: MP3, AAC,
AAC+, WMA, Wav, H.263, H.264, Mpeg-4, WMV, etc., presque tout y passe. Côté
bureautique, fichiers Word, Excel, Powerpoint et Acrobat sont lus.
Inutile de préciser qu’il est plus qu’indispensable de zoomer pour lire
ses données.
Tandis que Samsung livre en standard un boîtier pour recharger la
seconde batterie, SFR ne le propose pas. Ça fait pingre! Mais il est
clair qu’entre la somme demandée par le constructeur et
la proposition associée à un abonnement ou à un réabonnement via
l’opérateur de téléphonie, celà n’est pas comparable. En effet, on
passe de 500 euros à une offre
chez SFR variant de 79 à 39 euros pour se retrouver «pieds et poings
liés» deux années de
plus à son opérateur.
Côté autonomie, cette fameuse seconde batterie offerte améliore le
constat de départ (autonomie faible). On passe ainsi d’une journée et
demie
d’autonomie en usage varié à plus de trois jours.
N’oublions pas pour terminer de parler de la finition de
l’appareil: elle est tout simplement irréprochable. La qualité du son
comme la lisibilité de l’écran sont excellentes. L’ergonomie est soignée,
grâce à la présence d’une molette de défilement et d’un bouton de
retour en arrière pour simplifier la navigation au sein des menus. Les
accessoires fournis sont peu nombreux mais sont réduits à l’essentiel.
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