Asus EeeSlate EP121 : la promesse
Première tablette d’Asus, ce modèle 12 pouces ne passe pas inaperçu. Nous avions eu la chance de pouvoir vous la présenter en vidéo alors que sa mise en vente était imminente en France. Elle est désormais disponible sur la Toile et est enfin passée entre nos mains pour un test. D’emblée, il est bon de préciser que cette tablette fait figure d’ovni. En effet, si Asus a prévu de sortir des modèles 10 et 7 pouces dans les mois à venir, le constructeur voulait marquer le coup avec la EeeSlate EP121. Peut-être pas une si bonne idée que cela finalement…
Asus EeeSlate EP121 : la réalité
La EeeSlate d’Asus EP121 est grande. Un écran tactile multipoint de 12 pouces, une coque mêlant aluminium et plastique bien finie : cette tablette est impressionnante. Il faut bien avouer qu’elle ne concourt pas dans la catégorie poids plume, accusant 1,1 kg sur la balance. Du coup, on fatigue vite lorsqu’on la porte à bout de bras. En fait, cette EeeSlate ressemble plus à un tablet PC, sans rotule de rotation pour écran ni corps de PC portable. En revanche, tous les composants d’un PC traditionnel répondent présents. Pour le meilleur et le pire.
Asus EeeSlate : Windows 7 et Intel Core i5
Exit le processeur QualComm ou la puce Tegra 2. C’est bien un Intel Core i5-470UM et le système d’exploitation de Microsoft Windows Edition Familiale Premium qui sont associés ici. Il est donc possible d’installer n’importe quel logiciel sur la tablette (multimédia, photo, musique), ce qui est plutôt un avantage. La puissance du processeur permet également de faire de la conversion vidéo, du traitement photo avec Photoshop, etc.
Toutefois, gros inconvénient, Windows est gourmand et la batterie quatre cellules n’est pas armée pour rassasier la machine, qui consomme 23,4 watts en pleine activité. Nos tests d’autonomie n’ont pas été très concluants : en lecture vidéo, Wi-Fi activé et écran au maximum, l’EP121 ne tient bon que pendant deux heures et quarante minutes. En navigation Internet intensive, elle dépasse trois heures, mais de peu ! De plus, le chargeur secteur n’adopte pas le format prise, mais est un traditionnel bloc d’alimentation pour portable. Il n’est donc pas très pratique à emporter dans une sacoche.
Connectique et boutons physiques
L’EP121 se pare de deux ports USB 2.0 camouflés par des petits caches en plastique. Pratique pour connecter une clé USB ou une clé 3G. Car bien que la tablette soit compatible Wi-Fi n et Bluetooth 2.1, aucun d’emplacement pour une carte SIM 3G n’est prévu. Pour le prix, c’est impardonnable.
On trouve également un lecteur de carte SD et MMC, pour décharger facilement un appareil photo ou augmenter la taille de la capacité de stockage de l’engin. Un connecteur miniHDMI est également présent, pour se servir de la tablette comme d’un lecteur de contenu multimédia HD portatif ou pour déporter l’affichage de travail sur un écran de PC ou une télévision LCD.
Outre les boutons servant à contrôler le volume, on trouve également une touche appelant le clavier virtuel de Windows et une autre, pour verrouiller l’affichage. Cette dernière fait en sorte que lorsque que vous faites pivoter la tablette, l’affichage conserve le mode paysage. Quant au clavier virtuel ainsi sollicité, il occupe tout le bas de l’écran et est presque correctement proportionné pour une saisie succincte.
Housse et clavier pour travailler, stylet pour dessiner
Si vous souhaitez d’avantage de confort à l’usage, Asus fournit une housse en cuir avec cale permettant de surélever la tablette. Pratique pour regarder un film dans le train par exemple. La qualité audio des enceintes n’est pas terrible mais, avec une bonne paire d’écouteurs, c’est supportable. Et pour travailler, Asus livre un clavier physique (Microsoft), se connectant à la machine via Bluetooth offrant ainsi un meilleur confort de frappe que l’écran de l’EeeSlate EP121.
Enfin, caché sur le dessus de la tablette, un stylet vous permet de bénéficier d’un dispositif de pointage un peu plus précis que le doigt. De plus, l’utilisation de ce stylet active la saisie manuscrite dans les traitements de textes et les Post-it de Windows. Amusant ponctuellement, on revient tout de même rapidement au clavier virtuel ou physique, la reconnaissance des mots calligraphiés numériquement n’étant pas toujours au rendez-vous.
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