Edifier IF600 Breathe : la promesse
Cette station d’accueil pour iPod de type 2.1, qui réunit enceintes – c’est plutôt rare – et caisson de basses, se nomme Breathe, autrement dit « Respirer ». Edifier promet un son puissant avec des basses percutantes, dynamiques. Le tout, sans sacrifier la qualité de la reproduction des autres fréquences, grâce à deux tweeters et à deux médiums. Sûr de lui, le modèle ne dispose d’aucune autre fonction (radio ou alarme). En revanche, il sait mettre la musique en pause pour prendre un appel. Que vaut cet IF600 Breathe en pratique ? Ce que disent nos tests…
Edifier IF600 Breathe : la réalité
Comme les Zeppelin de Bowers & Wilkins, cet Edifier possède un look bien particulier. Tout en rondeurs. Comme un objet hi-fi venu de l’espace. Avec sa télécommande, ronde, au design affirmé, le dock ne manque pas de personnalité. Le dos et la base, en aluminium, pèsent leur poids (4,4 kg l’ensemble) et procurent une impression de robustesse. La qualité de fabrication inspire confiance.
Le Breathe respire fort !
Une chose est sûre, le Breathe dégage. Plus précisément, son caisson de basses intégré brasse pas mal d’air, c’est une bonne chose. Mais “la puissance sans maîtrise n’est rien !” Nul réglage à l’horizon pour modérer ce trop-plein d’énergie dans les basses. A moins de passer par l’égalisation du baladeur : pas totalement efficace et assez fastidieux.
Pire, si la dynamique sonore est là, certaines fréquences font tout vibrer autour ; les grésillements parasites apparaissent. C’est d’autant plus dommage que la distorsion est globalement bien maîtrisée, elle n’apparaît que dans les tout derniers crans de la course du volume.
Un effet d’éloignement gênant
La bande passante n’explique pas tout. Celle de l’Edifier est plutôt bonne : entre 35 hertz à 18 500 hertz. Si la courbe, caisson de basses oblige, montre une bosse dans les graves, ce résultat est plutôt bon. En revanche, ces mesures techniques ne peuvent en aucun cas rendre compte d’un étrange effet de spatialisation qui se fait sentir dès qu’on s’éloigne, ne serait-ce qu’à 1 mètre de l’appareil. Bizarrement, et sauf pour certaines basses fréquences encore une fois très présentes, le son semble venir de loin.
Le rendu est un peu caverneux et étouffé. Ça passe sur certains morceaux pour lesquels l’encodage numérique et l’enregistrement originel sont de grande qualité, aux basses affirmées et aux aigus cristallins. Dans tous les autres cas, le rendu est décevant.
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