Roccat Arvo : la promesse
Un petit clavier destiné aux joueurs souhaitant optimiser leurs performances et leur espace de jeu : Roccat ne s’embarrasse pas de fioritures et va droit à l’essentiel avec ce produit efficace mais à l’usage très limité.
Roccat Arvo : la réalité
Austère
Habituellement, les claviers pour joueurs sont plutôt grands, dotés de nombreuses touches supplémentaires et équipés de rétroéclairage et ils proposent des prises casque ou USB. L’Arvo va complètement à l’encontre de cette habitude : le clavier est très petit, et le constructeur va jusqu’à supprimer le pavé directionnel. Un examen plus attentif nous fait remarquer trois petites touches de macros, situées juste au-dessous de la barre d’espace. Pas de prise audio ni USB, aucun bouton multimédia, repose-poignets absent, rétroéclairage illuminant seulement quatre touches du pavé numérique : l’austérité de l’ensemble a de quoi effrayer au premier abord.
Contrairement à la souris de la même gamme, ce clavier a besoin de pilotes pour fonctionner convenablement, notamment pour définir des profils adaptés aux différents jeux et pour créer des macros. L’interface du menu de configuration se révèle simple et agréable, et l’on apprécie la faible consommation de mémoire vive de ses pilotes (moins de 6 Mo).
Le jeu, et seulement le jeu
Esthétiquement, le clavier reprend les lignes anguleuses et la robe sobre de la gamme SDMS, tout en noir et gris. Quatre solides patins antidérapants assurent un bon maintien sur n’importe quel type de surface, permettant à ce petit clavier de se sentir à l’aise partout ; quant à son faible encombrement, il plaira aux joueurs nomades et à ceux qui préfèrent utiliser un « vrai » clavier pour jouer sur leur ordinateur portable. Le confort de frappe est excellent, avec la réactivité irréprochable que l’on attend d’un produit pour gamers. La disposition des touches de fonctions (F1 à F12), en bordure du clavier, permet de les atteindre très rapidement, un atout unique et bien pensé.
L’Arvo ne dispose pas d’un pavé de flèches, ce qui peut sembler curieux : en fait, elles sont intégrées au pavé numérique, un interrupteur faisant basculer la fonction à la demande et désactivant les touches environnantes. C’est parfait pour jouer, mais c’est très pénalisant dans un usage bureautique car cela rend rébarbative toute utilisation d’un tableur ou d’un traitement de texte.
Le rétroéclairage nous laisse dubitatif : pourquoi seules les flèches directionnelles en bénéficient-elles et pas l’intégralité du clavier ? C’est quasiment inutile et c’est dommage.
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