JVC RX-D411SE : la promesse
Un appareil design facile à intégrer dans une pièce à vivre, avec uneamplification numérique « pétillante et musclée », des connexionsaudio/vidéo faciles, un accès direct aux périphériques USB et uneconversion vidéo montante de toutes les sources vers la HDMI.
JVC RX-D411SE : la réalité
Descendant du RX-D701SE (équipé d’un module Wi-Fi), le RX-D411SE de JVC
en reprend les grandes lignes. On retrouve donc le même design slim, les mêmes courbes, la même allure…
L’appareil ressemble à un
gros lecteur DVD, mais avec moins de 10 cm de hauteur : un record pour un
ampli Home Cinéma ! Cette minceur est rendue possible grâce à
l’utilisation d’une amplification numérique à contre-réaction hybride
(version III) développée par JVC.
Outre la finesse de l’appareil,
l’avantage principal de l’amplification numérique est sa
restitution sonore, extrêmement dynamique ; une vélocité largement
supérieure aux amplis traditionnels et, surtout, inédite sur un appareil situé dans cette gamme de prix (moins de 600 euros). Avec ses 110 watts sur 7 canaux, l’appareil
possède, de plus, la puissance nécessaire pour sonoriser n’importe quelle pièce.
La connectique, malheureusement, n’est ni pléthorique ni de grande
qualité. Si le câblage des trois enceintes frontales se fait sur des
borniers larges, celui des quatre enceintes surround, en revanche, se
fait sur de petits clips en plastique. Inutile de prévoir des câbles de
large section, ils ne rentreront pas.
Près des borniers, se
trouve un étrange panneau d’entrées audio/vidéo, dont trois prises
Péritel (assez rare sur un ampli), deux entrées HDMI (1.1), deux
entrées YUV (le traitement Progressive Scan est assuré par le DCDi
Faroudja), une entrée Composite, une S-Vidéo, une entrée audio
analogique et des entrées audio 5+1. C’est un peu chiche, d’autant que
chaque entrée audio est assignée d’origine à une entrée vidéo.
Lors des
branchements, il faudra veiller à associer les bonnes entrées
vidéo aux bonnes entrées audio. Mais une fois installée, tout se passe bien d’autant que l’appareil propose
une conversion vidéo montante de toutes les sources vidéo sur la sortie
HDMI. Pratique !
Le RX-D411SE offre également un mode de paramétrage automatique qui
s’apparente plus à un « gadget » qu’à un outil de réglage.
Labellisé Precise Surround Set-Up, ce mode de calibrage permet,
grâce à l’utilisation de deux petits micro-écouteurs (à insérer dans
vos oreilles), de déterminer automatiquement la taille des enceintes ainsi que leur distance du point d’écoute et d’ajuster les niveaux, les délais et
la fréquence de coupure du subwoofer. Des paramètres que vous pourrez
aussi entrer manuellement, mais uniquement sur le petit afficheur
frontal. Malheureusement, le RX-D411SE ne propose pas d’OSD.
En revanche, tous les modes de décodage sont présents. Du Dolby Digital EX
au DTS-ES Discrete 6.1, en passant par le DPL IIx, le DTS Neo :6, un
mode d’écoute au casque, un mode nocturne, ainsi que plusieurs modes
DAP (Digital Acoustic Processing) dont le fameux 3D-Phonic qui permet
de récréer un effet ambiophonique 5.1 à partir des deux voies frontales
uniquement.
L’appareil dispose aussi d’un port USB autorisant
l’accès aux fichiers audio de votre baladeur numérique ou de votre PC
(les MAC ne sont pas admis). Il dispose enfin d’une télécommande
universelle assurant le pilotage de quatre appareils supplémentaires
(lecteur DVD, TV, terminal numérique et magnétoscope). Seul bémol :
malgré une aération latérale bien pensée, l’appareil doit
réguler la chaleur dégagée par les sept amplificateurs à l’intérieur du
coffret et émet, pour ce faire, un ronronnement permanent assez
désagréable.
Une nuisance minime au regard des performances acoustiques de
l’appareil. Car le point fort du RX-D411SE est sa capacité à en
mettre plein les oreilles avec un son extrêmement dynamique et un joli
lot de détails.
On est loin d’une restitution pour audiophile, mais dans le cadre d’une utilisation Home
Cinéma, la restitution 7.1 s’avère remarquable. La dynamique est
incroyable, la stéréo dense et les basses juteuses. Quant aux canaux arrière,
ils assurent un soutien véloce et percutant. C’est bluffant !
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