Kobo Aura H20 : la promesse
Alors que la grande majorité des liseuses ont opté pour le format 6 pouces de poche, quelques rares modèles osent la différence avec un écran plus grand mais, en contrepartie, un boîtier bien moins compact. C’est le cas de la liseuse H2O qui affiche une diagonale de 6,8 pouces, soit 17 cm de diagonale contre 15 habituellement. Eclairage intégré et étanchéité sont aussi de la partie. Le nec plus ultra pour savourer un bon bouquin au bord de la piscine ? Nous avons testé la H2O pour le savoir.
Kobo Aura H20 : la réalité
Comparée à sa petite sœur la Kobo Glo HD, l’une des liseuses les plus fines et légères du marché, la H2O semble gigantesque. D’un poids de 232 grammes, elle mesure près de 18 cm de haut sur 13 de large, soit plus de 2 cm supplémentaires en hauteur et 1,5 cm de plus en largeur. Au-delà de la diagonale plus large, la bordure d’écran assez importante (surtout au bas de cet écran) est en cause. Heureusement, avec 9,5 mm d’épaisseur, la H2O reste suffisamment fine pour une prise en mains confortable.
Il faut ici utiliser le pluriel car manipuler la liseuse d’une seule main semble exclu. Hormis pour la veille, la liseuse est dépourvu de tout bouton. Elle offre un fonctionnement exclusivement tactile même lorsqu’il s’agit de régler l’intensité de l’éclairage intégré.
Kobo H2O, l’une des rares liseuses étanches
A l’arrière, le revêtement est d’une texture lisse, mais heureusement pas trop glissante sous les doigts. Le dos légèrement biseauté contribue d’ailleurs à cette bonne préhension.
Au bas de ce modèle, on découvre, sous un cache, un port MicroUSB pour le chargement et un lecteur de MicroSD pour étendre la mémoire interne (déjà confortable) de 4 Go. Le cache fait ici son apparition pour une seule est unique raison : la H2O, comme son nom l’indique, résiste à l’eau. Lors de son lancement nous l’avions même plongé dans un bocal. Un véritable atout pour qui aime lire au bord de la piscine ou dans son bain ! Des éclaboussures ou une immersion accidentelle n’aura pas raison de cette liseuse… à condition de bien veiller à fermer le cache.
Pas aussi réactive que ses concurrentes
Côté fonctionnement on retrouve l’univers Kobo, plutôt riche en termes de fonctions et plaisant par ses statistiques de lecture exclusives. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à vous reporter à nos précédents tests Kobo. La réactivité n’est, en revanche, pas la force du constructeur canadien. Avec la H2O, tourner une page via l’interface tactile, sortir de veille, ouvrir un livre prend jusqu’à deux fois plus de temps qu’avec une Amazon Kindle Paperwhite. Malgré cette rapidité moindre, la liseuse de Kobo reste assez agréable à l’usage. En revanche, nous avons trouvé qu’il fallait assurer une pression plus ferme pour naviguer dans les pages que sur d’autres modèles Kobo. Est-ce lié au caractère étanche de la liseuse. Nous n’avons pas eu de réponses à ce sujet de la part du constructeur.
Un grand et bel affichage avec éclairage.
Côté affichage, la H2O bénéficie de la dernière technologie E-Ink (Carta) et présente une haute définition d’écran de 1080 x 1440 points, à l’instar de la Kobo Glo HD. Comme l’écran est plus grand, la résolution s’en trouve amoindrie, mais cela reste quasi imperceptible à l’œil nu.
La qualité d’affichage est au rendez-vous, avec un ressenti proche du papier. L’éclairage intégré offre, lui, une bonne homogénéité. Bref pour qui cherche un grand écran et privilégie la qualité d’affichage, la H2O est le choix qui s’impose.
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