Kobo Glo HD : la promesse
Kobo commercialise, notamment à la Fnac, une large gamme de liseuses. Avec sa nouvelle Glo HD, le canadien se targue de proposer un modèle de dernière génération à prix abordable. Après l’Aura H2O, la liseuse étanche à grand écran, cette nouvelle Glo HD, un modèle classique par son format 6 pouces, se distingue plus particulièrement sur son affichage. Elle dispose, à cet effet, d’un écran atteignant la résolution record de 300 points par pouces, le maximum aujourd’hui pour une liseuse. Depuis quelques jours, elle n’est cependant plus la seule sur ce créneau. Amazon commercialise en France deux nouvelles Kindle avec cette même caractéristique. Que vaut la Kobo Glo HD en termes de confort d’usage ? Réponse dans notre test.
Kobo Glo HD : la réalité
Contrairement à l’Aura, la Kobo Glo HD ne dispose pas d’une surface entièrement plane à l’avant. L’écran 6 pouces est cerclé de vrais bords, en relief, qui présentent l’avantage d’être relativement fins.
Les bordures d’écran créent un relief mais elles ont le mérite d’êtres fines
La liseuse compte donc parmi les plus compactes et légères du marché, un vrai « plus » quand on l’a en main, face notamment à une Amazon Kindle Paperwhite 1,25 cm plus longue et pesant 25 grammes de plus. Assez proche en termes de design de la première Kobo Glo, le modèle HD est sensiblement plus fin avec seulement 9 mm d’épaisseur. Elle perd en contrepartie le lecteur de MicroSD qui équipait le précédent modèle.
Il faudra se contenter des 4 Go de mémoire interne pour le stockage des eBooks (soit 3,2 Go libres pour l’utilisateur), ce qui s’avère largement suffisant, un livre excédant rarement quelques centaines de Ko. Le dos légèrement texturé de la liseuse offre un toucher gomme agréable sous les doigts.
Glo HD : un affichage au top
Mais ce qui séduit le plus sur cette Glo HD, c’est bien sûr sa qualité d’affichage. Comme sur la Kindle Voyage ou même la Kindle PaperWhite 2015, l’écran de 6 pouces s’appuie sur la dernière technologie d’E Ink (Carta) et une dalle très haute définition, soit 1072 x 1140 points. Que ce soit au niveau des images ou des textes, la finesse d’affichage confine à l’excellence, plus particulièrement grâce à un excellent contraste. Le fond d’écran compte parmi les plus blancs, très proche d’un ressenti papier. Et c’est encore plus criant quand on accentue l’éclairage intégré, de belle qualité lui aussi, avec une diffusion bien homogène sur toute la surface de la dalle.
Toujours 100% tactile
Pour le fonctionnement de sa liseuse, Kobo a une nouvelle fois fait le choix du tout tactile. Sur la liseuse, un unique bouton situé au haut du boîtier permet d’allumer, éteindre ou mettre en veille la liseuse, pour le reste, tout s’effectue à l’aide de pressions sur l’écran tactile. Ce bouton, très enfoncé, n’est pas des plus pratiques à l’usage. Investir dans un étui intelligent qui lance automatiquement la liseuse quand on ouvre ce dernier facilité vraiment la vie mais coûte un peu cher (Sleep Cover, env. 30 euros).
Une liseuse peu rapide
Petit bémol par rapport à la Kobo Aura et la Kobo Glo, testées il y a déjà plusieurs mois, et plus encore par rapport aux véloces Kindle, ce modèle HD s’avère plus lent, qu’il s’agisse de tourner les pages, d’ouvrir un livre ou même sortir de veille, chrono à l’appui. Même le clavier virtuel, aux lettres bien trop petites, manque de réactivité. Heureusement, ce manque de performance ne perturbe pas la lecture et c’est le principal. Difficile de savoir ce qui est en cause, le matériel, l’écran HD… ou le logiciel plus lourd (dans sa dernière version 3.15).
Quelques fonctions originales
Une chose est certaine, la navigation dans l’interface est un peu moins intuitive que sur Kindle, avec notamment un accès aux paramétrages à la fois en haut et en bas de l’écran…
En haut de l’écran : les paramètres généraux.
En bas de l’écran, les paramètres du texte en cours de lecture.
…là où Amazon a tout réuni dans la partie supérieure de l’écran et livre surtout un raccourci très pratique pour ajuster la taille de la police, d’un simple pincement de doigts. La page d’accueil de cette Glo, plus chargée, est également moins claire que chez Amazon. Ce qu’on apprécie, en revanche, chez Kobo ce sont les statistiques de lecture, ludiques et originales, et Pocket pour sauvegarder et consulter des contenus web hors connexion.
Côté endurance, il est possible comme avec la plupart des appareils à écran électronique de lire des jours voire des semaines sans avoir besoin de recharger. Pour préserver la batterie, pensez éventuellement à désactiver ou baisser l’éclairage intégré quand il n’est pas nécessaire et à désactiver le Wi-Fi.
Crédits photo : Lionel Morillon
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