klipsch GiG : la promesse
La marque américaine spécialisée dans l’audio Klipsch continue d’explorer le marché des enceintes nomades sans-fil avec la GiG. Beaucoup plus petite que sa consoeur KMC 1, elle embarque deux petits haut-parleurs et deux radiateurs passifs pour les basses à l’intérieur de son boîtier de 18 cm de long. Equipée d’une connexion Bluetooth et NFC mais aussi d’une prise jack, la Klipsch GiG intègre une batterie rechargeable en USB pour mieux vous suivre lors de vos voyages ou sur la plage. Voyons ce qu’elle donne en situation.
klipsch GiG : la réalité
Avec la GiG, Klipsch vient chasser sur les terres de la Solemate de Jabra. Même encombrement (à 30 grammes près), même taille et quasiment les mêmes caractéristiques techniques, difficile de ne pas faire le rapprochement ! Mais, pour se différencier de la Jabra, cette GiG est conçue pour être posée aussi bien à l’horizontale qu’à la verticale. Pour ce faire, l’américain a développé un support en forme de « U », semi-rigide, qui est à fixer à la fois sous l’enceinte au moyen d’un bouton pression et à passer autour de la grosse molette de volume. Ensuite, pour le déployer, il suffit de pousser la GiG vers soi tout en maintenant le « U » en position jusqu’à entendre un léger déclic, bloquant ainsi le système de pivot.
Malheureusement, ce n’est pas le meilleur système que nous ayons vu : il n’a pas arrêté de se décrocher pendant nos tests. Certes, comme il existe en plusieurs couleurs et qu’il est possible de changer les supports en fonction de vos humeurs, le solidariser définitivement à l’enceinte n’était pas envisageable. Mais il aurait fallu l’arrimer bien plus solidement. Surtout lorsque l’étiquette affiche 200 euros ! Heureusement que l’enceinte se rattrape avec ses nombreuses fonctions, son excellente autonomie (plus de 19 heures) et sa bonne qualité audio.
Le son est bon, quoique pas toujours détaillé
La GiG offre, pour son gabarit, des prestations audio très correctes. Les basses sont présentes sans être envahissantes mais doivent parfois être légèrement boostées par le biais de l’égaliseur pour que raisonnent les grosses caisses et les lignes de basses de vieux morceaux de rock. Côté médium, rien à dire, ils sont bien dosés et restent bien à leur place. Les aigus sont, eux, un peu plus inégaux mais offrent une bonne prestation compte-tenu de la petite taille des haut-parleurs (1 pouce chacun).
Avec notre playlist hétéroclite (métal, électro, R’n’B, Trip-Hop, etc.), la dynamique est au rendez-vous. Les instruments et voix mis en avant dans le mix sont bien retranscrits. Cependant, la GiG n’est pas très douée quand il s’agit de mettre en valeur les toutes les petites mélodies et les effets, souvent en arrière-plan. On aurait aimé qu’elle attache plus d’importance aux détails.
La GiG peut piloter votre smartphone
Pour appairer l’enceinte en Bluetooth, il suffit de l’allumer pour qu’elle soit tout de suite visible par les périphériques. Lorsque que la connexion est établie, la GiG émet un signal sonore et une petite diode bleue clignote sur la molette de volume. Vous pouvez ensuite lancer la lecture de vos morceaux soit depuis votre source, soit en appuyant une fois sur le haut de la molette de volume. En effet, la partie supérieure réagit aux pressions comme le ferait le bouton central d’une télécommande d’un kit main libre. Vous pouvez avancer, reculer, lire ou stopper l’écoute des morceaux. A noter toutefois, il y a deux ou trois secondes de latence entre le moment où vous pressez le bouton de l’enceinte et celui où le téléphone accuse réception. Et ce, que le smartphone soit à côté ou à 5 mètres de la GiG. Enfin, comme la Jabra Solemate, la Klipsch GiG peut servir de kit main libre pour la prise d’appels téléphoniques. Elle peut même faire office d’interface pour lancer les commandes vocales de votre smartphone (testée avec Siri et Samsung S Voice).
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