klipsch SB-120 : la promesse
Avec la SB-120, c’est au tour de Klipsch de se lancer dans le plateau acoustique pour téléviseur. Rappelons qu’il s’agit d’une barre de son qui se glisse sous la télévision. En l’occurrence, ce modèle est équipé de pavillons Tractrix offrant 160 watts d’amplification. L’appareil est également compatible Bluetooth. Nous l’avons testé pour voir si la qualité est conforme à la réputation de la marque.
klipsch SB-120 : la réalité
Klipsch a toujours su proposer au grand public des produits acoustiques de qualité. Cette barre de son faisant également office de support pour grands téléviseurs (elle mesure un peu plus de 80 cm de largeur et supporte jusqu’à 45 kg sur les épaules) ne devrait pas échapper à pas la règle, et ce, même si le design n’est pas des plus raffinés.
De la puissance et des basses
Sous le capot, on trouve un véritable système 3 voies avec subwoofer intégré. Klipsch a, en effet, logé derrière la grille frontale deux haut-parleurs de médiums de 7,6 cm, deux woofers ovals de 7,6 cm x 12,7 cm et deux tweeters aluminium de 1,9 cm couplés à un pavillon Tractrix. Le tout motorisé par une amplification développant 160 watts. Ça déménage dans le salon.
En effet, sur le plan des performances acoustiques, la SB120 se montre particulièrement dynamique et vivante. Pour toutes les émissions de télévision et les films centrés sur les dialogues, elle est absolument parfaite et met admirablement en exergue les voix. Le rendu est immédiatement beaucoup plus précis et moins fatiguant qu’avec les petits haut-parleurs du téléviseur.
Sur les films, c’est la puissance brute qui parle et qui fait la différence. Activez le mode spatialisation 3D et poussez un peu le volume, histoire de profiter de l’amplitude nouvelle créée par cet algorithme à partir des ambiances et de la musique. Du côté des basses, c’est assez bien charpenté, mais attention de ne pas avoir la main trop lourde sur le niveau.
Enfin, en terme de musicalité, cette barre de son ne sort pas franchement du lot. Elle reste souvent brouillonne, préférant miser sur la puissance et l’impact, plutôt que sur la finesse et les nuances. Pour le Home CInéma et la télévision, c’est parfait. Pour la musique, moins.
Une connectique pauvrette
A l’arrière, la connectique est réduite à peau de chagrin. Pas d’entrée HDMI, pas d’entrée coaxiale, pas d’entrée mini-jack, ni de port USB et pas plus de port Ethernet. On trouve simplement une entrée audio numérique et une entrée audio analogique. Á première vue, c’est chiche. Klipsch a fait le choix de la sobriété à l’avant aussi, en zappant l’écran frontal et en se contentant de placer quelques touches de commandes et des indicateurs visuels colorés. Quant à la télécommande au format carte de crédit, elle permet simplement de choisir la source, de couper et d’ajuster le volume, d’enclencher le DSP 3D et de mettre l’appareil en veille. Notez cependant qu’une fonction d’apprentissage permet à la barre de son d’être pilotée avec la télécommande du téléviseur. Bonne idée.
Enfin, la connectivité Bluetooth est également offerte et permet d’écouter facilement de la musique en streaming depuis un terminal mobile. L’appairage se fait sans problème et la liaison sans fil est tout à fait stable.
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