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Test : Kindle PaperWhite, la plus performante des liseuses tactiles

Avec son écran “haute définition”, son éclairage intégré et son interface réussie, la nouvelle liseuse d’Amazon se révèle très convaincante. Mais elle reste incompatible avec les ouvrages des autres librairies numériques.

L'avis de 01net.com

Amazon Kindle Paperwhite 2013

Ecran

5 / 5

Confort d'utilisation

4.5 / 5

Formats et services

3.5 / 5

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 15/02/2013

Voir le verdict

Fiche technique

Amazon Kindle Paperwhite 2013

Fréquence maximale 800 GHz
Quantité de mémoire vive (en Mo) 512 Mo
Capacité de stockage 2 Go
Taille d'écran 15.24 "
Voir la fiche complète

Amazon Kindle Paperwhite 2013 : la promesse

Baptisée PaperWhite, la nouvelle Kindle d’Amazon est une liseuse avec écran haute définition et éclairage intégré à l’instar de la Koboglo et de la Cybook Odyssey HD Frontlight. Après un sérieux retard à l’allumage – la PaperWhite a été brièvement  proposée en France cet automne puis retirée de la vente -, cette nouvelle liseuse d’Amazon est enfin disponible au prix de 129 euros. Dispose-t-elle des atouts pour contrer ses concurrentes ? Voici notre réponse.

Amazon Kindle Paperwhite 2013 : la réalité

Les liseuses d’Amazon comptent parmi les plus performantes et les plus agréables d’emploi du marché et la nouvelle Kindle ParperWhite ne déroge pas à la règle ! Capable de stocker dans sa mémoire interne des dizaines de livres numériques et de les afficher avec une qualité proche de celle du papier, ce nouveau modèle embarque deux nouveautés majeures : un affichage haute définition et un éclairage intégré qui diffuse la lumière à la surface de l’écran sans éblouir le lecteur. Soit la possibilité de poursuivre sa lecture au jardin ou à la plage à la tombée de la nuit : votre bon vieux bouquin est bon pour le reyclage !

Un superbe affichage pour les textes, pas la BD

Avec un poids d’un peu plus de 200 grammes, la PaperWhite est l’une des liseuses les plus « lourdes » du marché mais sa prise en main reste agréable grâce à sa finesse (9 mm) et au revêtement gomme de son boîtier. Sans fioritures et de couleur noire, ce dernier fait la part belle à la lecture.

Moins fatigant pour les yeux qu’un écran rétroéclairé de tablette, celui de la PaperWhite s’appuie, comme chez ses principales concurrentes, sur l’une des dernières technologies d’encre électronique (E-ink Pearl) qui restitue étonnamment bien la couleur du papier. Avec un avantage donné à la liseuse d’Amazon : les principales polices proposées au lecteur offrent des caractères d’un noir d’encre, bien nets, qui tranchent superbement avec le fond clair. Difficile de trouver meilleur contraste !

Seule déception, la haute définition de cet écran (768 x 1024 points contre 600 x 800 pour les modèles de base) laisse sur sa faim : difficile de percevoir à l’œil nu le gain de qualité, excepté sur les images (couvertures des livres, illustrations) qui gagnent en netteté. Mais ce n’est pas encore suffisant pour l’affichage de bandes dessinées. Les rares titres proposés pour la PaperWhite (Boule et Bill, Garfield…) sont en fait des textes illustrés dont le rendu peu lisible ne fait pas envie !

Une interface améliorée et plus graphique

Pour la sortie de sa nouvelle liseuse, Amazon passe au 100% tactile avec la disparition de l’unique bouton du précédent modèle, la Kindle Touch. Son rôle se limitait, il est vrai, au retour à la page d’accueil. Grâce à l’interface tactile de la PaperWhite, réactive et précise, l’utilisateur n’est franchement pénalisé. Il faut par exemple à peine plus d’une demi-seconde pour tourner une page, d’un simple glissement de doigt à l’écran.
Difficile de faire plus rapide, même avec un vrai livre !

Réorganisée, la page d’accueil adopte une présentation plus intuitive et agréable à l’oeil. L’accès aux principaux menus est clairement balisé par un jeu d’icônes dans la partie supérieure. La bibliothèque s’affiche désormais à l’écran sous forme de couvertures des ouvrages stockés au lieu d’une simple liste texte. Efficace et assez joli !

Ne pas abuser de l’éclairage intégré

Les principales fonctions attendues sur une liseuse sont bien là : recherche et prises de notes à partir du clavier virtuel, accès à des dictionnaires (français et étrangers), outils de traduction, un large choix d’options d’affichage du texte, partage d’avis sur les réseaux sociaux… On aurait tout au plus apprécié un bouton pour l’éclairage. Ce dernier s’active et se règle en intensité depuis l’interface tactile. Mieux vaut ne pas le pousser au maximum. Cela s’avère plus consommateur en énergie, même si l’autonomie extra large vous fait largement passer le cap de la semaine, à raison de 2 heures par jour. Surtout, cela accentue le manque d’uniformité de cet éclairage. Il est plus marqué au bas de l’écran, du moins sur l’exemplaire que nous avons testé, ce qui engendre un halo lumineux peu agréable.

Amazon, un format d’ebook propriétaire

Dotée de 2 Go de mémoire dont 1,3 Go disponible pour l’utilisateur, la PaperWhite n’intègre pas de lecteur de carte MicroSD. Le désagrément est limité, un roman mobilisant le plus souvent moins d’un Mo. Les nouvelles liseuses ont de plus abandonné la lecture de la musique, gourmande en stockage. Enfin Amazon stocke à vie tous les ouvrages achetés dans sa librairie (2 millions de titres dont 80 000 en français) sur son Cloud, un espace illimité accessible à tout moment en Wi-fi depuis la PaperWhite.

Le seul vrai bémol de cette liseuse, c’est finalement le format propriétaire (Azw) adopté pour les ouvrages numériques dans la librairie Amazon. Tous les autres modèles du marché ont opté pour l’ePub tout comme les sites des librairies et des éditeurs français : un vrai casse-tête pour un utilisateur qui compte passer à une autre marque de liseuse tout en conservant sa bibliothèque!

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