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Test : Jolie et bien équipée, la montre Galaxy Gear manque d’applis de qualité

La première montre de Samsung promettait beaucoup, notamment grâce à son apparence flatteuse. Mais en pratique, elle nous a déçus.

L'avis de 01net.com

Samsung Galaxy Gear

Conception

3 / 5

Autonomie

2 / 5

Equipement

3 / 5

Appréciation générale

2 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 17/10/2013

Voir le verdict

Fiche technique

Samsung Galaxy Gear

Système Android 4.3
Magasin d'applications Samsung Apps
Fréquence maximale 0 GHz
Nombre de coeurs 1
Mémoire vive 0 Go
Voir la fiche complète

Samsung Galaxy Gear : la promesse

Présentée lors d’une grande cérémonie à Berlin aux côtés du Galaxy Note 3, la montre connectée Galaxy Gear est un tout nouvel essai pour Samsung. Un produit d’un nouveau genre censé faire oublier l’hypothétique iWatch d’Apple, qui se fait encore attendre. Nous l’avons testé.

Samsung Galaxy Gear : la réalité

Il faut dire qu’elle est jolie, cette Galaxy Gear. Avec un cadran au design rectangulaire, façon « Hermès », cette montre inspire une très bonne première impression. Son boîtier en métal affiche de belles finitions dans tous les domaines, mais souffre déjà de quelques défauts.

Design perfectible

Tout d’abord, elle est trop volumineuse. On aura du mal à la porter sur un petit poignet, ou même à la glisser sous une chemise aux manches serrées. Même l’attache du bracelet est trop épaisse. Elle intègre un haut-parleur et un micro, ce qui gêne le porteur quand il pose son bras sur une table. La montre est étanche. Il est donc possible de prendre une douche avec, ce qui n’est pas le cas avec la Smartwatch 2 de Sony. L’écran tactile est en Gorilla Glass, mais il sera toujours plus sensible aux rayures qu’un véritable écran de montre en verre « saphir ». Enfin, le bracelet en plastique n’est pas très agréable à porter quand il fait chaud.

Un équipement plein de potentiel…

La montre est la mieux équipée du moment. Beaucoup plus sophistiquée que la Smartwatch 2 de Sony, elle intègre un micro et un haut-parleur pour assurer une conversation, mais aussi pour dicter des messages et lancer des actions grâce à la reconnaissance vocale de Samsung (S Voice). Pratique en intérieur, mais difficile à utiliser en public, car la montre vous répond à haute voix…
Le capteur optique intégré au bracelet de la montre (1,9 mégapixel, BSI) fait du bon boulot. Il produit des images dont la qualité est largement suffisante pour les réseaux sociaux, par exemple. Dommage qu’il faille transférer – une par une – chaque image et vidéo sur le smartphone.
L’écran de la montre est aussi de bonne qualité. Sa technologie AMOLED a déjà fait ses preuves au sein des smartphones de Samsung. Le problème, c’est que cet écran est éteint lorsque la montre est en veille. Il faut lever le bras et attendre une petite seconde pour qu’il s’allume afin d’afficher l’heure. C’est vite exaspérant, surtout que ça ne fonctionne pas toujours comme prévu.
En termes d’autonomie, la montre offre une longévité plutôt correcte de 31 heures en utilisation normale, selon nos tests. Comptez quelques heures de moins si vous utilisez intensivement son capteur optique.

… Mais une partie logicielle à améliorer absolument

La déception vient en fait de la partie logicielle de la montre. Son interface graphique n’est pas très pratique, et pas vraiment fluide (beaucoup moins que celle d’un iPod Nano, par exemple). Certaines applications basiques manquent, comme un réveil. Le choix de fermer l’écosystème de cette montre à l’environnement Samsung (en passant par le Samsung Store et pas par Google Play) provoque un manque d’applications très frustrant. Du coup, la Smartwatch 2 de Sony, plus ouverte, profite d’un plus grand nombre d’applications, et se rattrape beaucoup en termes de fonctionnalités malgré sa partie matérielle plus simpliste.
De plus, la quinzaine de logiciels installés pour la montre lors de nos tests occupent beaucoup de mémoire vive, environ 150 Mo. bon point, cela ne diminue pas significativement l’autonomie du smartphone.

Exemple type, les réseaux sociaux : les deux applications Facebook et Twitter destinés à la Galaxy Gear sont totalement défaillantes et insuffisantes (impossible de lire un message sur sa montre, nombreux bugs). Autre frustration : la reconnaissance vocale S Voice est à moitié fonctionnelle. Elle marche quand elle veut, ou vous affiche une erreur sympathique : « Serveur non disponible ».

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