Jawbone UP2 : la promesse
En juillet dernier nous avions testé l’UP3 de Jawbone, un tracker d’activité qui ne nous avait pas franchement emballés, notamment en raison d’un mauvais rapport qualité/prix. Le constructeur nous a cette fois-ci fait parvenir l’UP2. Ce dernier est l’évolution du UP24 qui nous avait, lui, beaucoup plu. Premier argument en faveur du UP2 : son prix de 120 euros, soit 60 euros de moins que l’UP3. Pour autant, il se positionne parmi les modèles les plus chers. Autant dire qu’il a tout intérêt à assurer…
Jawbone UP2 : la réalité
Le design épuré est décidément la marque de fabrique de Jawbone et l’UP2 ne déroge pas à la règle. Nous l’avons reçu en version argentée, tout du moins pour le module, car le bracelet est gris mat. Une finition plutôt féminine pour ce petit bracelet ne mesurant que 1,1 cm de large et 0,8 cm d’épaisseur (au niveau du module) pour un poids d’environ 15 grammes.
Tout comme l’UP3, l’UP2 se recharge par le biais d’un chargeur propriétaire dont le petit format ne rend pas toujours l’opération très pratique. Par exemple, en fonction de l’emplacement des connecteurs USB sur un PC portable, on est plus ou moins gêné lors de la charge du bracelet. Heureusement, on n’y reviendra pas tous les jours puisque l’UP2 offre une bonne autonomie : environ une semaine.
Un logiciel toujours aussi agréable…
L’application mobile de Jawbone reste selon nous une des meilleures références. Pour en connaître toutes les fonctions, nous vous renvoyons au test de l’UP3. En revanche, il faut en maîtriser le fonctionnement pour ne pas se « faire avoir » à l’usage. Par exemple, il faut penser à activer la fonction « chronomètre » avant de se lancer dans une activité sportive, puis à l’éteindre à la fin pour que les données soient enregistrées comme telles dans l’application.
De la même manière, pour utiliser la fonction d’analyse du sommeil, il faut penser à activer ce mode en posant un doigt quelques secondes sur le module du bracelet.
Dans ce dernier cas, l’application propose quand même à postériori de créer une zone de sommeil. Un message « Dormais-tu » avec une plage horaire, apparait dans le fil d’activité. L’utilisateur peut ainsi valider ou réfuter l’information et même l’ajuster en indiquant précisément l’heure du coucher et du réveil…. Encore faut-il s’en souvenir ou y avoir fait attention.
… et imprécis
Mais les critiques que nous portions à l’UP3 s’appliquent également à ce modèle. En effet, on ne trouve toujours pas la possibilité de calibrer la longueur de ses pas ou de sa foulée dans l’application. En effet, l’UP 24 disposait de cette fonction logicielle, grâce à laquelle il était possible de calibrer l’accéléromètre en lui associant une longueur à un nombre de pas. Ainsi, après calibration, les résultats se révélaient très précis, avec une marge d’erreur d’à peine 5%. Sans celle-ci, nous constatons plutôt un delta d’environ 10%.
Lors d’un second test par une des journalistes du labo, nous avons même relevé des erreurs plus importantes dans les mesures du bracelet. Si notre collègue est une adepte du footing, elle le pratique plutôt à petite foulée. La multiplication des impacts au sol trompe complètement l’accéléromètre qui affiche cette fois-ci près de 30% de distance parcourue en plus.
En revanche, l’application nous séduit toujours autant par la multitude de fonctionnalités disponibles, les conseils en lien avec le sportif ou la nutrition, ainsi que les interactions avec d’autres services tels que MyFitness Pal, IFTTT, RunKeeper ou encore Withings.
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