iRobot Scooba 450 : la promesse
Après l’aspirateur robot, iRobot s’attaque au carrelage avec un laveur de sol baptisé Scooba 450. Si les aspirateurs robots sont de plus en plus efficaces, notamment le iRobot Roomba 880 ou le Neato Botvac 85 testés dernièrement, les laveurs de sols ne sont pas aussi répandus et leur efficacité restent encore à démontrer. Le Scooba 450 est un modèle haut de gamme chez iRobot qui serait capable de nettoyer 99,3% des bactéries du quotidien. Est-il à la hauteur de ses promesses ? La réponse est dans notre test.
iRobot Scooba 450 : la réalité
Le design du Scooba 450 n’est pas foncièrement différent de celui du Roomba 880 (il est noir et tout rond) et il est même plus dépouillé en termes de boutons. Par exemple, on ne trouve aucun bouton de programmation qui permettrait de planifier un départ différé. Et compte tenu du bruit que génère ce laveur de sols (mesuré à 66 dB à 1m), cette fonction de programmation aurait vraiment été appréciée.
Pas la moindre base de recharge non plus : il faut brancher le transformateur directement sur l’aspirateur. Conséquence fâcheuse, le Scooba n’est pas en mesure d’aller se recharger seul en cas de faiblesse pour reprendre ensuite le travail automatiquement.
Le Scooba lave toujours à l’eau propre…
Avant de le lancer dans le nettoyage, il faut commencer par remplir son réservoir d’eau et de produit détergent. Le constructeur livre un produit maison très concentré, mais un produit classique peut faire l’affaire. Notons ainsi la spécificité du Scooba : il lave toujours à l’eau propre et un second compartiment du réservoir récupère l’eau sale pendant le nettoyage. Le Scooba rappelle d’ailleurs de le vider à chaque fois qu’il est plein.
… mais le résultat est loin d’être parfait
Le constat est flagrant, l’intelligence du Scooba 450 n’est pas aussi évoluée que celle des aspirateurs robots de la marque. À la mise en marche, le Scooba 450 démarre son cycle en opérant une sorte de spirale de plus en plus grande jusqu’à croiser le premier obstacle. Dès lors, il entame des déplacements en lignes droites, traversant la pièce de part en part, rebondissant sur les pieds de table, plinthe et autres obstacles… mais sans jamais parcourir correctement toute la pièce. Alors qu’il utilise la même technologie iAdapt pour se repérer dans la pièce, nous le jugeons beaucoup moins efficace que le Roomba 880.
Par ailleurs, il laisse des traces, soit d’eau, soit de son passage : les marques des roues restent imprégnées sur le sol mouillé. Ce constat est surtout vrai sur les sols sombres. Sur un carrelage blanc par exemple, on ne constate pas de problème. En revanche, à en juger par l’eau sale qu’on vide du réservoir… là où le Scooba passe, la saleté trépasse.
Autre regret, ni son autonomie (environ 40 minutes) ni la capacité d’eau propre de son réservoir ne suffisent pour nettoyer d’une traite notre salon d’une trentaine de mètres carrés.
Il est possible de voir le Scooba 450 à l’œuvre dans notre vidéo sur la maison connectée.
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