Apple iPod nano 16 Go – 6G : la promesse
Changement historique. L’iPod nano abandonne à son tour la « molette tactile » d’Apple, celle qui a fait la renommée des iPod, pour un écran tactile. Un choix autant cause que conséquence de la réduction de la taille de l’appareil. Presque aussi compact que le shuffle, l’iPod sans écran d’Apple, le nano se fait encore plus léger et compact. Une miniaturisation qui pose les évidentes questions du confort d’utilisation, de la simplicité de l’interface et de l’autonomie. Passage en revue.
Apple iPod nano 16 Go – 6G : la réalité
Difficile de rester indifférent au nouveau design de l’iPod nano, le baladeur d’Apple qui a le plus connu de modifications. Extrêmement compact, il n’est qu’écran. Un tout petit écran en façade d’un tout petit boîtier, avec juste une pince solide et efficace, dans son dos, pour s’accrocher à vos revers de vestes, col de tee-shirts, etc.
Ecran total
Mis à part les trois boutons à son sommet, pour régler le son et allumer/éteindre l’appareil, tout l’interaction avec le nano passe par son écran tactile, doté d’une diagonale de seulement 3,9 cm. Autant dire que l’inquiétude pointe rapidement : est-ce que l’interface est bien pensée ? Est-ce qu’elle est utilisable quand on a de gros doigts ?
Réponse : oui. En adaptant le système des grosses icônes introduites avec l’iPod touch et l’iPhone, Apple offre une manière confortable et simple de naviguer entre les fonctions principales de son baladeur. La possibilité de faire défiler les interfaces est également très intuitive.
On glisse le doigt à droite ou à gauche pour passer d’une page à l’autre ou pour remonter dans l’arborescence d’un menu. Certes, quand on rentre dans le détail d’une fonction, il faudra parfois s’immobiliser pour bien viser, mais dans l’ensemble, la facilité et le confort d’utilisation de ce micro écran sont indiscutables.
A l’image, dernier détail, de la possibilité de faire pivoter totalement l’interface (avec deux doigts) pour qu’elle soit toujours bien orientée quel que soit le sens dans lequel est accroché le nano.
Un nano recentré
Une réussite donc, mais la réduction en taille du nano implique d’autres modifications. Ainsi, le nouveau nano se concentre-t-il exclusivement sur la musique. Bien entendu, il offre toujours la possibilité de regarder des photos, synchronisées depuis iTunes, ou de les mettre en fond d’écran. Mais cela reste extrêmement anecdotique. La caméra vidéo (VGA) introduite avec la génération précédente passe à la trappe, même chose pour la possibilité de lire des fichiers vidéo.
Pour autant, si sur une fiche technique, moins de fonctions ne fait pas bonne impression, dans les faits, l’écran était de bonne qualité, mais vraiment trop petit pour regarder des films longuement.
Tout pour la musique
Moins de choses donc, dans ce nouveau nano. Mais ce qu’il fait, il le fait bien. Ainsi, écouter de la lecture de musique est simplissime. Outre l’accès par Listes de lecture ou Artistes, l’interface du nano offre la possibilité d’accéder facilement aux mix Genius (réalisés à partir d’un morceau et en dressant la liste des morceaux similaires) et aux podcasts, sans oublier les autres entrées comme l’affichage par morceaux, genres, albums et compositeurs. Une manière rapide de trouver les morceaux désirés.
D’autant qu’il est possible, comme sur l’iPod touch ou l’iPhone, de réagencer les icônes selon son bon vouloir. Ainsi, si on utilise souvent le tri par Albums, on pourra le mettre en page d’accueil.
Autonomie record
Le nano est donc un lecteur simplissime d’utilisation et qui nourrira vos oreilles pendant de longues heures. Il offre en effet une autonomie de près de 30 heures en lecture de morceaux. Mais il est également possible d’écouter la radio FM et de mettre en pause le direct, pendant 15 minutes, avant de reprendre l’écoute sans perdre une miette de son émission préférée. Cette fonction existait déjà dans la version précédente du nano, mais est toujours bienvenue.
Pour sportif… du dimanche
L’autre fonction qui fait envie, c’est la fonction podomètre, compatible avec le système Nike +, qui se compose d’un capteur qu’on glisse dans une chaussure « compatible » et communique des informations à l’iPod. Hélas, mille fois hélas, elle ne fait que comptabiliser vos pas (et calculer le nombre de calories brûlées, etc.) et envoie ensuite le nombre total de pas sur le site Nike + Active et non Nike + iPod. Quelle différence ? La première vous fixe des petits défis et vous indique, par exemple que vous avez marché aujourd’hui l’équivalent d’un immeuble de 80 étages. La seconde liste les détails de vos courses à pied (nombre de kilomètres parcourus, temps total de la course, vitesse moyenne, vitesse maximale, etc.), établit votre progression et dresse un suivi détaillé pour les coureurs, pour les personnes un peu plus sportives.
Un petit défaut bien regrettable car l’iPod nano est le compagnon idéal pour courir, léger et bien fixé, il se fait complètement oublié. Si vous courez sans utiliser le service Nike +, la seule restriction sera alors celle du casque. Si sa qualité est plutôt correcte, la forme de ses embouts n’assure pas une assez bonne tenue et puis, malgré l’écran tactile toujours accessible, on aurait aimé une mini-télécommande sur le fil pour monter le son ou le baisser sans détourner le regard de la route qui poudroie ou du soleil qui rougeoie.
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