Apple iPhone 5c 32 Go : la promesse
Première historique chez Apple, 2013 est l’année de deux iPhone. Le 5s, qui occupe le haut de gamme et concentre les innovations, et le 5c, sorte d’iPhone 5 qui aurait troqué sa coque en aluminium pour du plastique de couleur. Au risque de déboussoler un peu. Au risque de se demander si ce modèle se justifie. Au risque, aussi, de laisser penser qu’il est un peu cher pour un appareil sensé être en milieu de gamme…
Apple iPhone 5c 32 Go : la réalité
Un iPhone avec une coque en plastique. Il faut remonter à l’iPhone 3G et 3G S pour voir ça. Cette fois-ci, Apple a adapté la forme parallélépipédique retenue depuis l’iPhone 4, avec des bords plus arrondis. Le boîtier pèse 132g, soit 20g de plus que l’iPhone 5 et 5s. La finition est parfaite, sans aucun jeu, les boutons sont fermes et répondent bien, la prise en main est agréable et donne une impression de solidité. L’armature interne en métal, qui fait également office d’antenne, y est pour beaucoup. Les cinq couleurs pastel retenues – rose, bleu, jaune, vert et blanc – sont assez plaisantes mais pas très discrètes. Un peu plus que celles des Lumia de Nokia, toutefois ! On évitera en revanche d’adopter une des coques de protection conçues par Apple. Si l’esthétique peut plaire, les trous à l’arrière de la coque s’avèrent rapidement des pièges à poussière et autres saletés.
L’aventure intérieure
Voilà pour la grosse nouveauté de l’iPhone 5c, son apparence extérieure. Ici, pas d’innovation comme le lecteur d’empreinte digitale ou de processeur plus puissant. Le 5c est un 5… tout court. A l’intérieur, il partage avec l’iPhone 5s la puce qui gère les réseaux cellulaires, Wi-Fi et Bluetooth. Pour le reste, on retrouve l’Apple A6, bi cœur, cadencé à 1,3 GHz, un petit gigaoctet de mémoire vive et seulement 16 ou 32 Go, pour la capacité de stockage maximum. C’est moins que son aîné qu’il remplace.
L’écran se maintient à 4 pouces et propose toujours une définition de 1136 x 640 pixels, pour une densité de points de 326 points par pouce. La dalle Retina a été une référence lors de son introduction avec l’iPhone 4, depuis elle a été égalée et dépassée, notamment par le One de HTC. Pour autant, l’écran est agréable à consulter, contrasté, lumineux et lisible en pleine lumière. L’iPhone 5c a simplement moins d’atours que le 5s pour faire oublier ses traits vieillissants.
La puissance de l’année dernière
Même chose côté puissance. Là où l’iPhone 5s innove avec le support du 64 bits et de son potentiel, l’iPhone 5c est une copie conforme de l’iPhone 5. Au point qu’avant même de se demander, si avec le temps il ne faudra pas avoir un iDevices 64 bits pour profiter des applications les plus sympathiques – les jeux notamment –, on note que le 5c affiche quasiment les mêmes résultats que son grand frère en terme de performances.
Geekbench lui alloue 1628 points contre 1352 pour l’iPhone 5 et 2210 pour l’iPhone 5s. Linpack, qui prend en compte la puissance de calcul brute, affiche un score de 496 Megaflops, là où l’iPhone 5 atteignait 583 et où l’iPhone 5s les dépasse tous les deux avec 860 Mflops. Pour la partie graphique, nos tests avec la version 2.7 de GLBenchmark donne l’iPhone 5 et 5c à parfaite égalité à 13 images par seconde, tandis que l’iPhone 5s en affiche 36.
L’iPhone 5c embarque donc une configuration vieille d’un an mais qui assure encore suffisamment de puissance pour la plupart des usages qu’on attend d’un smartphone. De quoi travailler un peu, jouer évidemment, surfer, écouter de la musique, lire des vidéos, etc. Mais l’impression de se voir resservi un plat réchauffé est toujours là, aussi bon soit-il.
iOS 7 : nouveau départ
Le système iOS 7 contribue à cacher cette impression de déjà-vu en renouvelant joliment l’impression générale qu’on a à l’utiliser. Le 5c, comme tous les autres iDevices les plus récents, bénéficie d’iOS 7. Apple a même poussé le souci du détail jusqu’à faire correspondre la couleur dominante du fond d’écran d’accueil avec la couleur du boîtier. Il faut par ailleurs reconnaître que les couleurs vives et fraîches de l’interface du nouvel OS se marient particulièrement bien avec la coque.
Particulièrement bienvenues et intégrées, les principales nouveautés ergonomiques d’iOS 7 sont directement inspirées de ce que fait la concurrence depuis quelque temps. On pense évidemment à la zone de notification, améliorée et contextualisée, et au centre de commande, qui permet enfin d’accéder rapidement à certains réglages dont on a souvent besoin : activer le Wi-Fi, le Bluetooth, le mode avion, la torche, etc. On trouve également AirDrop, qui est un bon moyen de partager sans fil des fichiers et données entre deux appareils proches sous iOS 7, à condition qu’il s’agisse d’un iPhone 5, 5c ou 5s.
Les plus exigeants – ou les nouveaux venus – regretteront qu’Apple n’ait pas amélioré son clavier, au vu de ce que propose la concurrence, Android en tête, avec des applications dédiées comme Swiftkey. Pour autant, avec le temps, le dictionnaire s’enrichissant, vous pourrez saisir du texte très rapidement, notamment grâce à l’apparition d’une petite touche en bas à droite du clavier qui permet d’accentuer une lettre sans maintenir une pression sur la touche lui correspondant.
L’autonomie en hausse, la 4G en plus
Malgré cette impression récurrente d’un iPhone 5 en couleur, l’iPhone 5c se distingue de son aîné sur deux points. D’une part, il est compatible avec toutes les fréquences 4G utilisées en France, chez tous les opérateurs. Nos mesures l’ont fait atteindre des débits descendants très impressionnants, atteignant presque les 100 Mbits/s avec une carte nano SIM Orange.
D’autre part, là où l’iPhone 5 péchait par une autonomie parfois faiblarde, le 5s, équipé d’une batterie plus robuste, s’est bien sorti de nos tests. En communication 3G/4G, on observe presque un doublement en passant de 6 h 30 pour l’iPhone 5 à 12 h 30 pour l’iPhone 5c. En lecture vidéo HD, on observe un gain moindre mais tout de même conséquent, avec 11 h 50 contre 9 h 30 pour l’iPhone 5.
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