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Test : iPhone 3G S, plus rapide et plus… comme on le voulait

Avec cette troisième mouture, Apple donne de plus en plus à son téléphone des airs d’iPhone idéal.

L'avis de 01net.com

Apple iPhone 3G S - 32 Go

Les plus

  • + Plus véloce
  • + Plus autonome
  • + Meilleur capteur photo
  • + Boussole numérique
  • + iPhone OS 3.0
  • + Version déclinée en 32 Go

Les moins

  • - Rien de bien nouveau
  • - Pas de nouvelles couleurs

Affichage

0 / 5

Appréciation générale

5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 16/07/2009

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Fiche technique

Apple iPhone 3G S - 32 Go

Mémoire vive 0 Go
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Apple iPhone 3G S – 32 Go : la promesse

Avec l’iPhone, Apple avait lâché une bombe dans le monde ronronnant de la téléphonie mobile. Sans fournir toutes les fonctions présentes chez la concurrence, sans aligner le meilleur du matériel disponible, la société de Cupertino avait réussi un coup de maître avec une interface tactile de haut vol, beaucoup copiée et jamais égalée. Avec l’iPhone 3G S, Apple continue sur sa lancée et cisèle un concept, l’améliore techniquement pour coller à la concurrence… et la surpasser?

Apple iPhone 3G S – 32 Go : la réalité

L’iPhone 3G S ne compte pas sur sa coque pour se différencier de son prédécesseur. Seules différences, le nom iPhone désormais en lettres miroir et la capacité maximale affichée 32 Go. Cela fera surtout plaisir aux fous furieux qui veulent transporter leur vie numérique avec eux (tonnes d’e-mails, centaines d’applications inutiles, clips et séries, albums à la pelle, photos au quintal, notes au kilomètre, etc.). Avec le 3G S, l’iPhone est enfin plus fort que l’iPod touch. Car il téléphone…
Pour autant, essayer de faire le tour de l’iPhone 3G S c’est répondre à une question toute bête: c’est quoi l’iPhone 3G S? Au-delà de la réponse évidente: «le successeur de l’iPhone 3G», on peut définir à grands traits son identité en disant que c’est la conjonction d’une plate-forme matérielle améliorée, d’une évolution logicielle d’envergure et de fonctions exclusives. Le tout tendant presque systématiquement vers un gain de confort, de vitesse avec un S comme dans Speed, d’où son nom.

Le premier téléphone avec des lutins dedans?

Accordons nous de suite: le nouvel iPhone est rapide, mieux, il est plus rapide. Plus rapide pour surfer sur le Web, grâce à la nouvelle puce 3G+ (HSDPA 7,2 Mbit/s), qui nous a permis de relever des améliorations notables dans la vitesse de téléchargement de fichier ou l’ouverture de sites Web. Le site du Monde s’ouvre ainsi 1,7 fois plus vite sur le 3G S que sur le 3G (les deux sous iPhone OS 3.0). Celui de Libération envahit Safari 2,5 fois plus vite sur le 3G S que sur son prédécesseur.
Il est également plus rapide pour ouvrir et faire tourner des applications. Google Earth se lance 1,4 fois plus vite, l’incontournable Ms PacMan 2,1 fois plus vite et la très utile application Metro 3,5 fois plus rapidement sur un 3G S. Ce gain se constate et se ressent au quotidien, une fluidité d’affichage et une plus grande réactivité récompensant chaque mouvement, même ceux des doigts les plus gras.
Quand on demande à Apple quel moteur assure cette performance à l’iPhone 3G S, l’interlocuteur fait mine de rien. Il adopte immédiatement la boutade tendue comme une perche pour sortir du mutisme qui voudrait que ce téléphone fonctionne grâce à de petits lutins facétieux. Pas plus d’informations officielles. Tout juste trouve-t-on sur certains sites «taïwanais» des configurations parlant de processeur passant de 400 à 600 MHz et de doublement de la mémoire interne.

S comme Souriez vous êtes enfin filmé
Et puis autre nouveauté matérielle, l’iPhone 3G S passe la vitesse supérieure en termes de capteur photographique. A 3 Mpix, on arrive à faire des photos plutôt correctes, imprimables sans souci en 10x15cm si la lumière est au rendez-vous. Le système d’autofocus ajustable du bout du doigt, déjà vu sur certains appareils compacts, ajoute au confort et au plaisir d’utilisation. Mais la grosse nouvelle est que la vidéo est là! Oui, l’iPhone 3G S filme et édite même sommairement vos vidéos. Non il ne filme pas en HD, il ne faut pas trop en demander, mais dans une résolution VGA (640 x 480 pixels) très convaincante en pleine lumière et vraiment acceptable en basse lumière. On tiendra à saluer la qualité audio dont certains caméscopes de poche feraient bien de s’inspirer.

Paroles, paroles, paroles et perte du Nord

Autre nouveauté, Apple introduit un système de commande vocale pour l’iPhone 3G S. Il est ainsi possible de passer un appel, de connaître le nom d’une chanson -l’iPhone, comme l’iPod shuffle, parle- ou de changer d’artiste en le demandant gentiment au téléphone. Si le résultat n’est pas probant à 100%, il hésite parfois entre un Norbert essentiel et un Robert perdu de vue, il faut tout de même reconnaître que sans recourir à un quelconque apprentissage de votre diction, la fonction Contrôle Vocal est plutôt efficace et aboutie. On regrettera juste que l’iPhone ne puisse pas nous dire qui nous appelle.
Enfin, sans rapport si ce n’est celui de l’exclusivité à l’iPhone 3G S, une fonction boussole est intégrée à l’appareil. Anecdotique isolée, elle prend tout son sens intégrée à Plan, la fonction de «GPS» de l’iPhone. Appuyez sur le bouton Localisation deux fois et la carte s’oriente automatiquement pour vous dire où est le Nord. Cela évitera bien des pas inutiles quand, pressés, vous sortirez d’une station de métro et ne partirez pas dans la mauvaise direction sur ce boulevard inconnu et long, très long… Surtout au deuxième passage… Un détail, oui, assurément, mais de ceux qui font qu’on se dit qu’on préfère avoir l’iPhone 3G S dans sa poche plutôt que dans celle du voisin.

iPhone OS 3.0: l’art de l’optimisation

S’il y a des raisons de ne pas aimer l’iPhone OS 3.0, surtout si on n’a pas d’iPhone, les raisons de l’accueillir à bras ouverts sont nombreuses. Tout d’abord, parce qu’enfin, il répare des injustices. Il est là le copier/coller qu’on attendait depuis si longtemps. Il est là aussi le mode paysage pour toutes les applications -et surtout les e-mails- afin de pouvoir taper sur un clavier plus large. Et ils sont là les MMS, tellement attendus qu’on ne les attendait plus. Même chose pour la possibilité d’effacer individuellement des MMS ou SMS. Et, chaque fois, le génie de l’interface limpide d’Apple, le talent de la simplicité.
Mais si ces absents ne lui feront plus tort désormais -sauf pour ce qui est du Flash, dont la compatibilité semble définitivement confiée à son géniteur Adobe- la version 3.0 vaut pour bien d’autres aspects. Le moteur de recherche intégré qui devient en quelques jours une habitude pour trouver rapidement un contact, un morceau, un e-mail, etc. On y accède depuis la page d’accueil. Rien de plus facile et instinctif.
Mais par-dessus tout saluons l’iPhone OS 3.0 pour ce qu’il est: une optimisation de fond du système d’exploitation du téléphone d’Apple. Optimisation pour la rapidité, on l’a vu, mais aussi pour l’autonomie. Si la tester en usage unique ne fait guère sens, puisque la force de l’iPhone réside justement dans ses multiples capacités, on peut comparer l’endurance d’un iPhone 3G sous iPhone OS 2.2.x avec le même iPhone 3G (ou 3G S) sous iPhone OS 3.0. Passer une journée loin d’une prise et l’utiliser assidûment (e-mail, surf, téléphone, SMS/MMS, vidéo, etc.) sans qu’il nous lâche avant le retour à la maison n’est plus un exploit.
Il est parfois temps de rentrer au bercail, mais la tendance est à un net mieux. On tient une bonne douzaine d’heures en vadrouille. En écoute musicale seule -entrecoupée de quelques appels, parce que cela reste un téléphone-, on est à quelques minutes près dans les clous annoncés par Apple, à savoir 24h. On est certes loin de l’autonomie des BlackBerry ou d’un Nokia pro, mais l’affaire commence à être sérieuse.

Professionnel jusqu’au bout des doigts

Et puisqu’on parle des professionnels, arrêtons-nous rapidement sur des fonctions qui leur sont (principalement) destinées. A commencer par le partage de connexion. Oui, l’iPhone 3G/ 3G S peut devenir le fidèle modem 3G que vous attendiez pour votre portable. Si la configuration en Bluetooth patine parfois un peu, l’utilisation en USB, qui épargne davantage ses batteries, fonctionne comme dans un rêve. On branche, on glisse le bouton d’activation, on choisit la connexion sur son Mac ou son PC et voilà. Difficile de faire plus facile. Et évidemment, puisqu’on parle 3G, vous pouvez toujours recevoir des appels lorsque vous êtes connecté.
La version 3.0 s’accompagne aussi d’un enrichissement de l’offre «e-mail». Ainsi, en plus de la synchronisation Exchange, il est désormais possible de consulter les contacts de l’annuaire LDAP de son entreprise. Pratique pour appeler un collègue de bureau dont on n’aurait pas le numéro. D’autant plus pratique que la recherche du contact se fait aussi bien sur le nom que sur le prénom, ce qui n’est pas le cas avec toutes les versions d’Outlook.
Apple a également introduit d’autres mesures, de sécurité notamment, comme le chiffrement des contenus de l’iPhone, qui évite que certaines données tombent malencontreusement dans de mauvaises mains en cas de perte de l’iPhone.

Tellement pro mais pour le grand public

Lors du lancement de l’iPhone 3G, le service MobileMe, ancien .mac, avait pris à nos yeux un attrait renforcé. Les choses ne changent pas. Apple proposant même une fonction très professionnelle pour les propriétaires d’un compte MobileMe: localiser mon iPhone. Ce service permet de situer l’iPhone sur une carte, comme son nom l’indique, de le faire sonner ou d’afficher un message à distance. Pratique en cas de vol, de perte ou d’utilisateur très tête en l’air. Pour plus de sécurité, il est même possible d’effacer toutes les données à distance, comme c’est le cas avec l’outil d’administration à distance des iPhone réservé aux entreprises.

Encore sous le pied

Et puis arriveront aussi par la suite, les nouvelles applications qui tireront parti des nouvelles possibilités de l’iPhone 3G S et de l’iPhone OS 3.0. Comme la possibilité d’intégrer des fonctions de paiement dans les applications pour pouvoir s’abonner à un journal en ligne depuis son appli, par exemple. Ou encore, les connexions en pair à pair pour les jeux. Des jeux qui ne pourront qu’être plus séduisants puisque la plate-forme est désormais compatible avec OpenGL ES 2.0, qui est une solution pour la conception d’applications 3D. Des jeux, entre autres… Autant dire que l’affrontement iPhone/DS/PSP n’est pas terminé et que l’App Store n’est pas près de désemplir.

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