Apple iPad 4 Retina 64 Go Wi-Fi : la promesse
A peine huit mois et puis s’en va. L’iPad 3, baptisé Nouvel iPad, qui a introduit l’écran haute résolution et définition Retina pour la tablette d’Apple a disparu, remplacé par un modèle qui adopte une puce plus puissante, le nouveau connecteur Lightning, plus compact, et conserve le reste… Une mise à jour discrète, pour qui ?
Apple iPad 4 Retina 64 Go Wi-Fi : la réalité
Le Nouvel iPad, à écran Retina, tire sa révérence. Il est remplacé par un iPad Retina, extérieurement semblable en tout point. Seul le connecteur historique est remplacé par le beaucoup plus compact Lightning, qui a fait son apparition avec l’iPhone 5 en septembre dernier. L’iPhone 5 qui apporte également son « bloc » optique en cinq éléments – pour des photos de qualité plutôt séduisantes en hautes lumières – à cette tablette. Un écran Retina très haute définition (2 048 points par 1 536 à 264 ppp) désormais battu par celui de sa nouvelle concurrente, la Google Nexus 10 (2 560 points par 1 600 à 300 ppp).
Puissance et optimisation
Mais la grosse nouveauté, c’est la puce A6X, à 1,4 GHz. Evolution de celle introduite avec l’iPhone 5, elle comporte deux cœurs centraux et quatre cœurs pour la partie graphique. Ce qui la destine évidemment à faire tourner en grande pompe les jeux vidéo exigeants, comme Lili, Wild Blood ou la série des Real Racing.
De fait, par rapport à l’iPad 3, qui affichait un score total de 16 212 points avec l’outil de test Pawamark, destiné à la mesure des performances liées aux jeux, l’iPad 4 double presque la mise avec un résultat de 31 504 points. Mais ce nouvel iPad affiche aussi un gain de performances bénéfique pour des usages moins ludiques, comme le montage vidéo et photo. Geekbench lui alloue 1 759 points, là où l’iPad 3 plafonnait à 766 points. Pour comparaison, et pour les amoureux de la puissance, la Nexus 10 met tout le monde d’accord à 2 337 points pour la même série de tests, ce qui est normal avec un processeur à 1,7 GHz et plus de 1,5 Go de mémoire vive.
Quoi qu’il en soit, avec l’iPad 4 Retina, les usages plus quotidiens bénéficient aussi de ce gain de puissance, comme le surf, encore plus rapide. Le test Sunspider, qui permet de calculer l’apport du processeur au traitement du Javascript dans les pages Web, se termine à 899,2 ms sur l’iPad 4 et prend 1 627,5 ms sur l’iPad 3. Malgré sa puissance, la Nexus 10 obtient un score bien moins bon avec Sunspider (1 428,8 ms), signe que la puissance ne fait pas tout et que navigateur, OS et matériel sont encore mieux optimisés chez Apple que chez Google/Samsung.
Belle autonomie
Cette résolue montée en puissance est d’autant plus appréciable que l’autonomie n’en souffre pas. Ainsi, en surf Wi-Fi, notre modèle 64 Go a tenu 9 h 35 – soit 10 minutes de plus que son prédécesseur. La lecture continue d’une vidéo HD a vu l’iPad 4 résister 11 h 40, là où la génération précédente s’était essoufflée en 8 h 45. Sur ce point, la dernière génération d’iPad enfonce la Nexus 10, qui tient un peu plus de 9 heures en surf Wi-Fi et de 8 h 10 en vidéo.
L’atout de l’App Store
Si le Google Play Store forcit chaque jour et atteint le cap des 700 000 applications, égalant quasiment l’App Store, il faut bien reconnaître que, au-delà de la quantité et même de la qualité des applis proposées, l’App Store d’Apple remporte encore la mise avec les 275 000 applications conçues pour l’iPad, qui s’affichent donc parfaitement sur l’écran de la tablette et tirent parti au mieux de ses ressources.
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