Integral Z Series 3 128 Go : la promesse
Alors que les constructeurs de SSD proposent désormais des modèles dotés d’une interface Sata III (600 Mo/s maximum), Integral lance le Z Series 3 doté d’une interface Sata II (300 Mo/s maximum). L’objectif du constructeur est de proposer un SSD offrant un bon rapport performances/prix pour les utilisateurs qui ne sont pas équipés en Sata III. Le contrat est-il rempli ? Nous avons testé le Z Series 3 en version 128 Go pour le savoir.
Integral Z Series 3 128 Go : la réalité
Avec le Z Series 3, Integral se place sur le même créneau que l’Ultra de SanDisk : proposer un SSD bon marché (150 euros environ) pour les anciens ordinateurs équipés en Sata II. Si le prix est attractif, le SSD est livré nu, sans logiciel ni accessoire.
Plus d’espace disponible
Integral se démarque de la concurrence en ne faisant pas appel à un contrôleur SandForce, omniprésent sur les SSD, mais en embarquant un contrôleur Phison avec 128 Mo de mémoire cache. Conséquence : le Z Series 3 offre une capacité de 119 Go sous Windows, contre 111 Go pour les modèles SandForce. Ce gain de place de 7 % est appréciable.
Côté rapidité, Integral annonce des vitesses maximales de 240 Mo/s en lecture et 200 Mo/s en écriture. En pratique, avec le test ATTO, représentatif des débits maximaux, nous obtenons un excellent score de 269,5 Mo/s en lecture et 231,4 Mo/s en écriture, mais inférieur à celui de l’Ultra (281 et 271 Mo/s).
Très efficace pour le transfert des gros fichiers
Mais le Z Series 3 prend l’avantage pour le test CrystalDiskMark avec 256,9 Mo/s en lecture et 247,2 Mo/s en écriture pour le test séquentiel. Rappelons que ce test est représentatif du transfert de gros fichiers multimédias. Ainsi, il se révèle deux fois plus rapide en écriture que l’Ultra de SanDisk (120,7 Mo/s).
Il reste toutefois nettement moins véloce – et c’est normal ! – qu’un SSD Sata III, particulièrement en lecture (la plupart des modèles approchant les 480 Mo/s).
Pour le reste, le SSD d’Intégral est moins véloce pour le transfert de petits fichiers, pour lesquels le contrôleur SandForce de l’Ultra fait des merveilles (119 Mo/s contre 67 Mo/s en lecture et 116 Mo/s contre 43 Mo/s en écriture dans des conditions optimales). Ce dernier est aussi capable d’effectuer jusqu’à deux fois plus d’opérations d’entrée/sortie par seconde pour cette tâche, ce qui est important lorsque de nombreux programmes accèdent au SSD en même temps.
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