Infinix Alpha 8 X550 : la promesse
Encore peu connue du grand public, la marque Infinix commercialise déjà bon nombre de smartphones low cost, notamment chez Cdiscount. Nous avions testé il y a quelques semaines un modèle un peu plus haut de gamme, l’Alpha Marvel, qui offrait un fonctionnement correct. Avec le lancement de son nouveau smartphone Alpha 8, une phablette à moins de 200 euros, Infinix compte bien accroître sa notoriété sur le secteur ultra concurrentiel de la téléphonie. Les performances de ce modèle se montrent-elles à la hauteur des ambitions de la marque ? Réponse avec notre test.
Infinix Alpha 8 X550 : la réalité
Avec son format 5,5 pouces, l’Alpha 8 d’Infinix vient se classer parmi les phablettes. Son principal atout ? C’est l’un des rares modèles grand format à être commercialisé sous la barre des 200 euros. Face à lui, au même prix, on ne trouve guère que le modèle Qilive 5.3 chez Auchan (5,3 pouces) dont les performances ne nous avaient pas emballés outre mesure (exceptée une belle endurance). De plus, malgré une surface d’affichage plus grande, l’Alpha 8 est sensiblement plus fin et plus léger (8,4 mm d’épaisseur pour 152 g contre 11,1 mm et 186 g pour le Qlive), ce qui rend la prise en main plus confortable. Pour la coque, on reste sur du tout plastique avec un dos glossy blanc à motifs discrets et un cerclage façon métal brossé. Le design est sobre et la finition satisfaisante : rien à redire de ce côté.
Infinix Alpha 8, un smartphone réactif
Assez bien équipé, cet Alpha ne commet (presque) pas d’impair : il fonctionne avec Android 4.2.2 (et pas 4.4 comme nous l’avions indiqué précédemment par erreur. Une mise à jour vers KitKat est cependant prévue selon Infinix). La surcouche est en grande partie d’ordre graphique avec des icônes redessinées et une interface dépourvue de l’habituel menu d’application Android, à la façon de l’iPhone. Un fonctionnement repris chez pas mal de constructeurs chinois, Huawei par exemple. Précisons que quelques services – Google Play Musique, par exemple – sont absents. Il suffit de les télécharger dans le Google Store. La navigation dans les menus est relativement fluide, tout comme sur le web d’ailleurs. Avec son processeur Mediatek Octocore couplé à 2 Go de mémoire vive, le smartphone offre une bonne puissance, avec un score général à Antutu de 26388. Ses performances 3D sont un peu en retrait (avec un score de 4565), sans que ce soit rédhibitoire. Avec l’Alpha 8, jouer à des jeux 3D gourmands en ressources n’est pas exclu. L’expérience sera, au pire, un peu moins bonne qu’avec un smartphone haut de gamme.
Une autonomie perfectible, écran allumé
L’écran du smartphone bénéficie d’une définition 720p. Avec 267 points par pouce, sa résolution reste donc satisfaisante. La dalle est par ailleurs bien lumineuse (459 cd/m²) et son contraste correct (1020 :1). Cette large diagonale de 5,5 pouces handicape un peu l’Alpha 8 au niveau de son endurance (écran allumé), sans que ce soit catastrophique. Il s’éteint ainsi au bout d’un peu plus de 7 heures en surf 3G ou en lecture vidéo. Il dépasse, en revanche, les 16 heures en appel, ce qui est très satisfaisant. Précisons que l’appareil est équipé pour recevoir deux cartes SIM, le fonctionnement simultané offrant une compatibilité 3G sur le premier emplacement et 2G sur le second.
Bien meilleur en photo que l’Alpha Marvel
Le capteur principal de l’Alpha 8 est de 13 mégapixels comme sur l’Alpha Marvel mais ses résultats sont nettement supérieurs en photo, avec des clichés nets, relativement détaillés et aux couleurs assez naturelles (Tout ce qui manquait au Marvel !). Sans être parfaites – on relève ici et là quelques effets de scintillement -, les vidéos (1080p) gagnent en fluidité.
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