i-Rocks Rock M09 (IRM09W-TISBKU01) : la promesse
i-Rocks est une petite marque taïwanaise proposant un large panel de périphériques assez classiques pour PC et smartphones (clavier, hub USB, souris pour la bureautique, etc.) et même des produits pour les joueurs. C’est dans cette catégorie figure la souris Rock M09, qu’on trouve notamment en vente à 20 euros seulement sur Amazon sous la référence i-Rocks IRM09W. Sur le papier, ce mulot semble tout désigné pour avaler des kilomètres de tapis et devenir à côté une véritable “arme à frags” ou compagnon de “rushs” intenses.
i-Rocks Rock M09 (IRM09W-TISBKU01) : la réalité
Une souris pour joueur à moins de 20 euros ? Etrange ! D’ordinaire, les périphériques pour joueurs coûtent relativement cher, en raison de leurs « fonctionnalités à gogo » et la multiplication de boutons. Eh bien, i-Rocks se contente du strict nécessaire. Le but : proposer un produit qui ne coûte pas un rein – à 20 euros, ça c’est fait – et qui ne nécessite pas d’y passer des heures pour le configurer avant de s’en servir.
i-Rocks opte pour la recette de base
L’IRM09W est une souris filaire (USB) toute simple en apparence. Bombée et bien proportionnée, elle convient aux mains de petites et moyennes tailles. Sur la balance, elle accuse une charge de 103 grammes, ce qui est tout à fait raisonnable. L’assemblage est plutôt bon, nonobstant les grands espaces entre les boutons de clics et le corps de la souris, où poussières et miettes pourront élire facilement domicile. Ajoutons que les trois gros patins en téflons, chargés de faire glisser la souris sur votre surface de jeu, sont relativement épais et n’accrochent pas.
Cinq boutons dont deux trop hauts
Ses flancs et son dos sont recouverts d’une matière assez douce au toucher. Toujours sur son dos, on trouve les deux boutons de clics ainsi que la molette crantée et rétroéclairée. Autre élément lumineux sur le dessus, le nom de la gamme à laquelle appartient la souris (Rock), apposé sur une tête de félin rappelant celle qu’on trouve sur les produits Roccat (comme la Roccat Kone Pure par exemple). Sur le flanc gauche de la souris se situent les deux derniers boutons du mulot. On aurait apprécié qu’ils soient placés un peu plus bas pour ne pas avoir à lever le pouce pour les atteindre. Sans doute une affaire de goût. Au final, elle dispose de cinq boutons, incluant la molette, tous automatiquement reconnus par nos jeux : c’est simple, efficace et bien assez pour jouer à n’importe quels FPS, STR, MMO ou Hack’n Slash…
Un levier de changement de vitesse peu accessible
Pas de capteur laser ici, mais un dispositif optique d’une qualité honnête, qui monte jusqu’à 1750 dpi. « Seulement ? » diront certains. Certes, cela peut paraître peu, mais même sur un écran 24 pouces Full HD, rares sont les jeux où, personnellement, nous dépassons les 2000 dpi avec notre Sensei de référence. Au-delà, la précision est moins bonne et le curseur cavale d’un bout à l’autre de l’écran dès qu’on bouge la souris de quelques millimètres sur le tapis.
Si au contraire, 1750 dpi c’est trop pour vous, il est possible de faire varier la vitesse du capteur, sans logiciel ni pilote, juste en actionnant un petit swtich trois positions (500, 1000, 1750) situé sur le ventre de la souris. Ce n’est pas très pratique pour les embrayer ou débrayer, à la volée, dans le feu de l’action, mais c’est mieux que rien. Situé également sur le ventre de la souris, un autre petit switch gère « le polling rate », c’est-à-dire la fréquence à laquelle la souris transmet les informations à votre processeur. Ici aussi, vous avez le choix entre trois positions (125, 500 et 1000 MHz), un réglage que les joueurs un peu chevronnés aiment ajuster pour gagner en réactivité et précision dans les jeux.
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