Huawei TalkBand B1 : la promesse
Fort de son de savoir-faire en matière de téléphonie mobile, Huawei réalise un produit original : un tracker d’activité qui fait aussi office d’oreillette Bluetooth. Toutes les personnes à qui nous avons montré ce TalkBand B1 ont, comme nous, trouvé l’idée intéressante… mais à l’usage, ce n’est pas parfait.
Huawei TalkBand B1 : la réalité
Il fallait s’y attendre, la conception originale du Talkband B1 présente rapidement un inconvénient : celui de la taille. En effet, même si l’oreillette est très bien dissimulée dans le bracelet, elle le rend tout de même assez épais : 1,6 cm. Cela se ressent dans nos occupations du quotidien, même si ce bracelet n’est pas spécialement – beaucoup – plus lourd (24 grammes) que les concurrents plus classiques.
Une oreillette peu confortable
Si l’idée était prometteuse, la réalisation n’est pas géniale. Faute d’embouts plus grands (trois tailles sont pourtant déjà livrées), l’écouteur qu’on se cale dans l’oreille ne tient bien en place que si vous avez de petites oreilles. La qualité de l’écouteur n’est pas non plus au top de même que le micro : nous étions obligés de parler assez fort pour nous faire entendre de la personne à l’autre « bout du fil ». Autres détails, autres critiques liés à la fonction téléphonie : l’écran (monochrome) intégré affiche le numéro de l’appelant, mais aucune autre notification telle que l’arrivée d’un SMS ou d’un mail. Ajoutons qu’une fois le bracelet connecté en Bluetooth – en mode oreillette – les appels entrants sur le mobile sont automatiquement renvoyés sur celui-ci. Ainsi, il faut soit enlever la partie oreillette à la hâte de son bracelet, rebasculer l’appel sur le combiné depuis les menus du smartphone. Dans les deux cas, c’est finalement un peu pénible.
Talkband B1 : un partenaire santé peu efficace
Si nous relayons du coup sa fonction première – celle de partenaire santé – au second plan, c’est qu’il ne maîtrise pas très bien le sujet. En effet, le TalkBand B1 fait partie des modèles les moins précis que nous ayons eu l’occasion de tester. Ainsi, il accuse une marge d’erreur de 20% sur la distance pendant la course et environ 15% pendant la marche. En cause, un accéléromètre qui a tendance à oublier des pas.
De son côté, l’application (Android et iOS) souffre elle aussi de quelques bugs. Le plus troublant : les données indiquées à l’écran du smartphone ne correspondent pas, à peu de choses près, à celles affichées à l’écran du bracelet. Les informations du sommeil ne sont pas rapatriées et, plus déroutantes encore, l’application nous a indiqué, en milieu de journée, que nous avons dépensé 12266 kcal ! Si avec ça on ne perd pas 10 kg d’ici la semaine prochaine…
Ajoutons que le système d’attache de son bracelet n’est pas assez costaud et qu’il nous est arrivé de le perdre pendant notre footing.
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