HTC Tattoo : la promesse
En septembre 2009, HTC présentait le Tattoo, une version allégée de son Hero. Reprenant l’interface Sense mais bénéficiant d’un écran bien plus petit, cet appareil sous Android est-il néanmoins agréable à utiliser ? Verdict après plusieurs jours de tests.
HTC Tattoo : la réalité
Un appareil bien conçu
De prime abord, on est plutôt interpellé par la petite taille de l’écran tactile : 7,11 cm. Lors du test récent du Touch2, on était plutôt déçu par ce qui apparaissait sous Windows Mobile comme un écran un peu étriqué. Eh bien sous Android, il n’en est rien. Le confort de frappe est maintenu par un clavier virtuel aussi confortable que sur le HTC Hero et un peu meilleur que sur le Magic (une affaire de millimètre). Bon point, lors de la saisie d’un e-mail, une fenêtre réservée à la visualisation du texte occupe bien tout l’écran. On garde donc un œil sur l’intégralité, ou presque, de son message. Une optimisation qui se remarque et que l’on apprécie.
Android prend du Sense
Revenons rapidement à l’interface Sense du Tattoo, lancée avec le HTC Hero. Cette surcouche logicielle est non seulement bien plus séduisante que l’interface d’Android de base, mais elle est aussi bien plus complète. Limitée en temps normal à trois écrans, les applications et widgets s’étalent sur sept écrans sous Sense. Autant de place pour disposer son information météo, consulter ses e-mails, ses SMS ou ses MMS d’un simple mouvement de doigt ou encore pour laisser un message sur Facebook en quelques clics seulement.
Ce mobile est tout aussi véloce qu’un appareil Android de base (HTC Magic) et on apprécie la richesse de ses fonctions et les possibilités de personnalisation. Un plaisir décuplé lors d’un usage quotidien intensif.
Les touches mécaniques toujours aussi pratiques
en plus du système d’exploitation bien abouti, on ne peut qu’apprécier la présence des touches mécaniques placées sous l’écran. Le cercle multidirectionnel est indispensable pour faire défiler avec précision une page de texte sur sa longueur. En revanche, même en utilisation intensive, on ne regrettera pas l’absence de stylet.
Un navigateur performant compatible Flash
Rien à redire quant aux fonctions Internet globales de l’appareil. Messagerie électronique ou encore consultation de sites Internet, tout est géré au mieux. Au mieux, car il faut bien tenir compte du fait que l’écran de 7 cm de diagonale n’offre pas une lisibilité époustouflante. Néanmoins grâce à un navigateur performant et intelligent (façon iPhone, plate-forme Android et autres), les pages s’affichent rapidement et sont adaptées au passage pour une lecture directe. Inutile de déplacer la fenêtre de gauche à droite pour lire un e-mail ou une dépêche issue d’un flux RSS.
Autre bon point, le navigateur du Tattoo est compatible avec les animations Flash très usitées sur le Web. Alors certes, l’affichage des pages dépend de la qualité du réseau en 3G, mais – connecté sur un point d’accès Wi-Fi – le résultat est plutôt plaisant.
Petit aparté pour le client de messagerie qui prend en charge de manière aussi simple qu’efficace les comptes Microsoft Exchange en plus des comptes POP et Imap.
Des photos et des vidéos pas si ridiculesLe capteur photo intégré au Tattoo ne nous est pas du tout apparu comme ridicule. Les images capturées en 2 048 x 1 536 pixels sont certes difficilement exploitables pour des tirages photo en 10 x 15 cm. Toutefois, pour agrémenter une page Facebook en encore envoyer la photo du petit dernier par e-mail sans avoir à utiliser son PC, l’appareil est amplement suffisant. Malgré un rendu très aplati avec des détails peu présents, les couleurs sont assez fidèles et le bruit plutôt discret, même en intérieur, à condition que la pièce soit bien éclairée.
Seule contrainte, le sujet tout comme le photographe doivent rester immobiles pour limiter les risques de flou. Si le récepteur GPS intégré est très pratique pour naviguer sous Google Maps, pour trouver un restaurant à proximité par exemple, il l’est aussi pour partager des photos géolocalisées. Même constat pour les vidéos filmées en 320 x 240 pixels. Ce n’est pas la panacée, mais là encore, pour un usage ludique, c’est assez correcte.
Enfin, signalons que nous ne trouvons rien à redire quant à la qualité du micro et de l’écouteur. Tous nos appels se sont très bien passés. Si nous avons dû recharger trois fois le terminal en cinq jours d’utilisation, c’est tout à fait normal sachant que nos tests sollicitent la 3G, le Wi-Fi, etc. et affaiblissent donc grandement la batterie. Néanmoins, compte tenu qu’il se recharge depuis un banal port USB, on tombe rarement en panne sèche, même en usage intensif.
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