HTC Desire S : la promesse
Après son Incredible S, HTC continue de renouveler ses téléphones phares avec le Desire S. Une deuxième version du Desire, qui avait déjà rencontré pas mal de succès. Le Desire S s’équipe d’un processeur graphique plus puissant et moins gourmand en énergie. Sa mémoire vive passe de 512 à 768 Mo, avec 1 Go d’espace de stockage interne pour l’installation d’applications (contre 130 Mo pour le Desire). La taille et la définition de son écran restent identiques, mais HTC passe d’une technologie Amoled à une dalle LCD plus classique. Il perd 6 g sur la balance et son indice DAS (niveau d’exposition maximal de l’utilisateur aux ondes électromagnétiques) diminue fortement, de 0,75 à 0,353 W/kg. Nous avons testé ce téléphone pendant plusieurs jours.
HTC Desire S : la réalité
A l’extérieur, HTC a réutilisé le design de ses précédents téléphones. La qualité des matériaux est excellente, l’assemblage inspire confiance. Le mobile s’avère solide et très agréable au toucher, tout en restant relativement léger (130 grammes). Nous avons juste constaté un petit défaut de finition sur notre modèle de test : la couche souple qui entoure le capteur photo accusait un léger défaut de collage. Deuxième défaut, la luminosité de l’écran du téléphone est faiblarde pour une utilisation en extérieur lors d’une journée ensoleillée : 265 cd/m2. C’est beaucoup moins que l’Incredible S, dont l’écran monte à 361 cd/m2. Cela dit, il est bien plus rapide de parler des rares défauts de ce smartphone que de faire la liste de ses qualités.
Android 2.3 et HTC Sense, un régal
Ce n’est pas une surprise, l’interface Sense concoctée par HTC apporte une très forte valeur ajoutée aux smartphones du fabricant taïwanais. Récemment, seule l’interface des nouveaux appareils de Sony Ericsson (Xperia Arc et Xperia Play que nous avons testés) s’est montrée capable de concurrencer Sense. Cette dernière est très légèrement moins fluide, mais elle est tout aussi réactive. Et elle possède surtout un atout qui lui permet de rester à un niveau supérieur : les applications et les widgets HTC.
On ressent très vite que tout a été pensé pour offrir un maximum d’ergonomie et de fonctions au téléphone. De nombreuses applications n’ont même pas besoin d’être lancées. Elles s’utilisent via un widget très complet à même le bureau d’accueil d’Android. Pour l’instant, Sense reste encore, selon nous, la meilleure interface Android disponible sur le marché. Il lui manque juste un zeste de fluidité.
Une autonomie bien gérée
Le Desire S est équipé du processeur Qualcomm MSM8255, intégrant une puce graphique Adreno 205. Un matériel désormais plutôt classique, offrant de bonnes performances, mais loin des plates-formes double cœur de dernière génération. Cela dit, c’est suffisant pour que le Desire S soit réactif à souhait. Les applications et les listes de contacts se lancent sans chargement, la bonne quantité de mémoire vive (768 Mo) y aidant pour beaucoup.
C’est surtout au niveau de son autonomie que le Desire S offre de bonnes surprises. En pratique, nous avons constaté une autonomie d’environ deux jours, là où de nombreux smartphones ne tiennent qu’une journée. Nos tests confirment nos premières impressions, puisque le Desire S a tenu plus de 13 heures en communication vocale, presque 5 heures en surf 3G et un peu moins de 6 heures en lecture vidéo. Des performances excellentes, partiellement aidées par un bon système de gestion automatique de batterie faible. Ce dernier désactive, si nécessaire, la 3G, le Wi-Fi et d’autres fonctions gourmandes en énergie, et peut être entièrement reconfiguré par l’utilisateur.
Du bon multimédia, qu’il est encore possible d’améliorer
Côté multimédia, ce téléphone assure l’essentiel, mais pourrait faire mieux. Il est compatible avec tous les formats vidéo que nous lui avons soumis, jusqu’en 720p, mais ne lit pas le conteneur MKV. En fait, son lecteur vidéo se résume à celui d’Android. C’est précisément ici que HTC peut encore augmenter le niveau de son interface Sense : en développant son propre lecteur multimédia. Le Desire S manque aussi d’une interface HDMI ou MHL (sortie vidéo via le port USB), mais possède bien un système de réception radio FM.
Le capteur 5 mégapixels de ce smartphone est assisté par un flash LED, il ne fera pas de miracle mais prendra des photos très acceptables, même dans la pénombre. L’enregistrement de vidéo n’est en revanche pas totalement fluide en haute définition 720P. Dernier bon point, le haut-parleur du smartphone offre un fort volume sonore adapté aux environnements bruyants.
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