hp Pavilion dm1-3135sf : la promesse
Le Pavilion dm1-3135sf incarne la nouvelle génération de petites machines chez HP. L’annonce nous avait semblé attirante : un équipement revu à la hausse (par rapport à l’ancienne génération de dm1) avec un prix de vente contenu (449 euros). Il est autrement plus polyvalent qu’un netbook, grâce à sa grande capacité de stockage, à son processeur un peu plus sérieux et à sa quantité de mémoire. Vérifions ce que vaut ce petit 11,6 pouces.
hp Pavilion dm1-3135sf : la réalité
De prime abord, ce Pavilion dm1 ne souffre d’aucun travers. Le clavier est agréable, la finition est bonne, et on aime le repose-main gris, qui ne retient pas les traces de doigts. Quelques minutes d’utilisation suffisent pour découvrir sa première faiblesse : son touchpad. Conçue d’un seul tenant, la surface tactile (réservée au déplacement du curseur) est confondue avec les clics (gauche et droit) ainsi qu’avec la zone permettant de faire défiler un document sur sa longueur. Ajoutons une certaine résistante au clic et le voilà franchement peu agréable à manipuler.
Le Pavilion dm1, un travailleur endurant
Nous le disions, le dm1 est plus costaud qu’un mini-PC de type netbook, mais cela n’en fait pas une machine performante. Pas de souci pour un usage multimédia (encore faut-il se contenter du son moyen diffusé par les haut-parleurs), son autonomie est même de 4 heures et 10 minutes en lecture vidéo (Wi-Fi activé). Un caractère nomade qui profite à son utilisation bureautique, dans laquelle il est vraiment très à l’aise : le Pavilion atteint un score de 2 228 points au test PCMark Vantage.
Son processeur cadencé à 1,6 GHz n’est pas un monstre, mais associé aux 4 Go de mémoire vive l’ensemble s’en sort assez bien. Avec une note (du processeur) de 3,7 à l’indice Windows 7 ou des scores respectifs de 2 216 et 618 points au tests 3DMark 06 et 3DMark Vantage, le petit ultraportable n’est pas joueur pour un sou. Preuve à l’appui, les mauvais résultats qu’il a obtenus avec Resident Evil 5 (un jeu assez peu gourmand), n’affichant qu’une quinzaine d’images par seconde. Mais si vous ne le sortez pas de son aire de jeu, c’est-à-dire la bureautique, le dm1 ne suscite aucune gêne.
L’impartialité des mesures nuit au dm1
A l’usage, on avoue que l’écran du dm1 fait plutôt bonne impression. L’image n’est pas spécialement lumineuse, ni même très contrastée, mais pour une utilisation bureautique, on s’en contente. Une image presque reposante et douce pour les yeux, qui cache en fait une luminosité et un taux de contraste très moyens. Nous avons respectivement mesuré 254 cd/m² et 498:1 pour ces deux grandeurs avec notre sonde colorimétrique. L’utilisation du portable, en extérieur, par un grand soleil, ne devrait donc pas être évidente.
En revanche, même au cours d’une longue utilisation, on ne ressent pas l’impression désagréable de se faire cuire les paumes. Nous avons mesuré, à l’aide de notre caméra thermique, 37 degrés sous le repose-main, lorsque le Pavilion est sollicité à pleine charge. Une température rarement attente si l’on se cantonne à une utilisation classique (Internet, multimédia, bureautique, etc.).
Le ventilateur est pour sa part un peu moins discret, voire beaucoup moins lorsque, là encore, on sollicite assez sauvagement la machine avec nos logiciels de test poussant le processeur et la carte graphique dans leurs derniers retranchements. Le Pavilion dm1 passe ainsi de 33,9 dB au repos à 43,9 dB à pleine charge, lorsque la ventilation tourne à plein régime. Là encore, si vous restez dans les clous, la machine ne devrait pas s’affoler et vous casser les oreilles, mais un léger bruit de souffle se fera ent endre.
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