hp Pavilion tx1020 : la promesse
Chez HP, la sortie de Windows Vista est l’occasion de réunir, au sein d’un seul et même portable, les fonctions Tablet PC et Media Center de feu Windows XP. Et de le proposer auprès du grand public à un tarif très attractif pour profiter des loisirs numériques. Nous avons donc évalué cet ordinateur portable pas tout à fait comme les autres.
hp Pavilion tx1020 : la réalité
Alors que le concept Tablet PC n’a pas été compris du grand public, faute de produits adaptés, HP ose réintroduire cette fonction tactile – aujourd’hui pilotée en standard par Windows Vista – dans ce petit portable des plus séduisants.
Malgré un poids de moins de deux kilos et un petit écran au format large de 12 pouces de diagonale, son équipement en impose. Ainsi pas de soucis pour piloter Windows Vista : un processeur AMD double cœur, un Go de mémoire vive, un disque dur de 120 Go et un processeur graphique nVidia GeForce Go 6150 animent la chose. Côté performances soyons clairs, l’un des loisirs numériques, à savoir le jeu, est à bannir de cette machine. Si les performances 3D sont justes suffisantes pour l’interface Aero de Vista, elles sont vraiment trop faibles pour les jeux vidéos. Mais là n’est pas l’essentiel.
Car l’équipement du portable est très original. Si l’écran est adapté à la lecture de DVD, il pivote également sur sa base pour se rabattre sur le clavier. C’est donc avec un stylet que l’on utilise cette machine. L’aspect tactile ne se limite pas seulement à piloter les menus du système, car Vista propose un véritable système de reconnaissance d’écriture performant. Et même avec une écriture « de cochon », la reconnaissance est quasi parfaite. Pour en tirer bénéfice, le constructeur n’a pas équipé son portable de la version familiale d’Office 2007, mais d’une version de Works inappropriée. C’est ce que nous sous sommes empressés de rectifier pour nos tests. Avec OneNote, Word et Excel (version 2007), le tx1200 est dans son élément. C’est donc une option à prévoir.
Malin, le graveur double couche LightScribe peut au besoin être retiré du portable de sa baie modulaire pour être remplacé par un cache. On gagne ainsi quelques grammes. Le portable est également extensible grâce à la présence d’un port ExpressCard pour ajouter, par exemple, un tuner TNT. Amusant, le port ExpressCard, à défaut d’être employé, peut être utilisé pour y planquer la petite télécommande fournie. Cette dernière sert à piloter l’interface QuickPlay pour consulter l’ensemble des contenus multimédia (DVD, musique, vidéos et photos) stockés sur l’appareil.
Doté d’une WebCam et de deux micros flanqués de part et d’autre au-dessus de l’écran, ce portable sait aussi rendre des services pour communiquer. Et malgré sa compacité, on dispose cependant de trois ports USB et des services Wi-Fi et Bluetooth.
Le tableau ne serait pas complet sans quelques critiques constructives. En premier lieu, utiliser ce PC en tablette sur les genoux, nécessite de faire pivoter l’affichage (avec une touche prévue à cet effet) dans le sens opposé. Ainsi l’évacuation de l’air chaud n’est pas gênante et surtout on ne risque pas de « chatouiller » le lecteur biométrique disposé sur le coté gauche de l’écran (que fait-il ici ?). De plus, même si ce portable est doté d’un port VGA pour y relier un moniteur externe, mieux vaut ne pas trop pousser le bouchon. La puce graphique embarquée (dépourvue de mémoire dédiée) ne supporte pas – sauf au prix d’un fort ralentissement – la présence d’un second écran, Vista étant fort consommateur en ressources graphiques. A noter enfin que le processeur Turion utilisé chauffe exagérément.
Reste qu’à ce prix, ce portable est tout de même vendu avec deux batteries (l’une de six et l’autre de neuf cellules). Et pourra au mieux fournir près de six heures d’autonomie (avec toutes les options) et dans le pire des cas, c’est-à-dire en lecture vidéo et Wi-Fi activé, atteindre les trois heures.
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