hp Pavilion Mini 300-030nf : la promesse
Version un peu plus haut de gamme que le HP Stream Mini, le Pavilion Mini est un (mini) PC, tout en rondeur et tenant dans une grande main. Plusieurs modèles et configurations, il carbure au processeur Intel Core i3 et est livré avec de la mémoire vive, un disque dur et Windows 8.1. Prix annoncé de ce Pavilion Mini 300-030nf : 360 euros, ce qui le positionne vraiment bien parmi la foule de mini PC existante. Parfait, passons aux tests !
hp Pavilion Mini 300-030nf : la réalité
Après Intel, Acer, Zotac ou encore MSI, c’est HP qui s’essaie au mini PC. Et à raison si l’on en juge par la qualité de conception et de fabrication de ce Pavilion Mini. Avec ses 660 grammes et ses 5,2 cm de haut, ce petit boîtier blanc et argenté trouve aisément sa place sur un bureau ou sous la télévision, sans toutefois se faire remarquer. Seule la diode de mise sous tension de la machine trahie sa présence, autant dire qu’il faut avoir l’œil pour la repérer !
Et inutile de tendre l’oreille pour espérer l’entendre vrombir : ce Pavilion Mini est équipé d’une ventilation discrète (34,4 dB). En revanche, son adaptateur secteur trahit sa présence. Pourtant, le Mini ne consomme pas beaucoup (33 watts maximum) donc le transfo’ aurait dû être encore plus… petit.
Configuration complète et compétente
Rappelons-le, les mini PC donnent le meilleur d’eux-mêmes lorsqu’il s’agit de s’adonner aux joies de la bureautique, du surf sur Internet, sur les réseaux sociaux ou encore pour regarder photos et vidéos. Corolaire : la configuration n’est pas monstrueuse. Toutefois, avec son Core i3-4025U cadencé à 1,9 GHz sur ces deux cœurs, ses 4 Go de mémoire et son disque dur de 1 To, il fait largement tourner Windows 8.1 (et Windows 10 si vous décidez de migrer la machine) et encaisse sans mal les longues heures de Word, Excel sur l’écran 24 pouces du bureau et autres visionnages à répétition de clips diffusés depuis YouTube ou de séries streamées avec Netflix sur la TV Full HD du salon. Pour la 4K, en revanche, cela pose quelques soucis dès lors qu’on a la main un peu lourde sur les processus d’améliorations d’images. Le mieux sera donc de s’en passer pour garder une image bien fluide.
Pour ce qui est de jouer, il va falloir se limiter à des parties de HearthStone, de Plant vs Zombies ou aux émulateurs de vieilles consoles. En effet, le contrôleur graphique intégré au processeur (Intel HD 4400) n’est pas des plus performants en 3D. Les graphismes modernes lui posent de gros soucis, alors que les anciens et la 2D sont bien plus digestes.
Côté connectique, le Pavilion Mini mise sur les sorties vidéos HDMI et DisplayPort plein format et remise le DVI au placard. A l’arrière de ce petit engin se trouvent aussi une prise réseau Gigabit, un combo entrée micro/sortie stéréo et deux prises USB 3.0 (et deux en sus à l’avant). Une à deux d’entre elles seront d’ailleurs vampirisées par un éventuel kit clavier/souris filaire. Le Bluetooth embarqué est aussi utilisable pour connecter une souris ou un clavier, mais il est tout de même regrettable que HP n’ait pas pensé à équiper son Mini d’une ou deux prises de plus.
Enfin, n’oublions pas de mentionner la présence d’un lecteur de carte SD sur le côté du boîtier. Toujours pratique pour vider rapidement la carte de l’appareil photo sur le disque dur du PC.
Evolutivité au rendez-vous
Qui dit plusieurs configurations disponibles, dit possibilité d’améliration. Tournevis en main, nous avons entrepris de démonter le Pavilion Mini pour voir si tout était aussi accessible que nous le pensions. Pour cela, rien de plus simple : un cruciforme, on retourne le PC, on soulève le morceau de silicone, on dévisse les trois petites vis noires et le tour est joué. Reste à attraper le couvercle et à tirer gentiment pour que les entrailles apparaissent.
Vissé sur la carte mère ronde, l’emplacement pour disque dur 2,5 pouces apparait en premier. Comme l’unité de stockage opte pour un format identique à celui que l’on trouve dans les PC portables, il sera très facile de la changer, voire de la troquer contre un autre modèle, pourquoi pas un SSD. Et puisqu’on parle de stockage sur module mémoire, un emplacement pour SSD au format mSATA est disponible sur la carte mère. Ce dernier n’est accessible qu’à condition de dévisser l’emplacement pour disque dur. Ceci fait, on a même accès à la mémoire et un emplacement est libre. De quoi rajouter 8 Go, le cas échéant.
Le seul élément un peu fragile auquel il faut faire attention dans les montages/démontages c’est le couple d’antennes Wi-Fi. Elles sont à débrancher et rebrancher avec beaucoup de soin et patience… sous peine de les détériorer définitivement.
Et, si comme nous, vous êtes des maniaques de la poussière, la ventilation du processeur est aisément accessible et se nettoie très facilement, avec la bombe à air sec idoine. Enfin, remonter l’ensemble ne prend que quelques minutes.
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