hp Pavilion Gaming 15 (15-ak003nf) : la promesse
Présenté à Barcelone au mois d’octobre dernier par HP, le Pavilion Gaming est une machine qui, comme son nom le laisse supposer, est dédié aux jeux en 3D. Mais avec parcimonie ! En effet, aux dires de ses géniteurs, ce Pavilion là n’a pas vocation à marcher sur les plates-bandes des Omen, les machines de jeu musclées de la gamme HP. Le Pavilion Gaming se décline en plusieurs configurations. Certaines versions de la machines sont vendues à partir de 800 euros mais le constructeur américain nous a envoyés la plus haut de gamme de toute, positionnée à 1300 euros. En a-t-on pour son argent ?
hp Pavilion Gaming 15 (15-ak003nf) : la réalité
HP se lance sur le segment du casual gaming de façon officielle avec le Pavilion Gaming. Et pour être sûr d’attirer les gamers PC du dimanche, le constructeur a donné un bon coup de peinture sur le boîtier de son Pavilion. Du noir mat légèrement pailleté, du vert un peu flashy et le tour est joué !
Vert que l’on retrouve sur les patins en caoutchouc de la machine mais aussi sur le clavier à touches séparées, tant sur la graphie des lettres qu’au cœur des LEDs en charge du rétroéclairage.
Globalement, l’ensemble est cohérent mais, avouons-le, pas forcément à notre goût.
Le HP Gaming boxe dans les poids moyens
Petit passage contre la toise et sur le plateau de la balance réglementaires : le Pavilion Gaming accuse un poids de 2,36 kg et une épaisseur de pile 3 cm. Pour le reste, les dimensions du boîtier sont celles d’un classique 15,6 pouces.
En clair, cette machine est assez légère pour être transportée de temps en temps, confortablement logée dans un sac à dos de bonne taille. Un argument étayé par l’endurance mesurée aussi bien en lecture vidéo continue qu’en utilisation polyvalente par nos soins, respectivement de 5 h 13 et presque 4 heures 30. De bons scores obtenus en partie grâce à la technologie Optimus de NVIDIA qui, rappelons-le, permet au contrôleur graphique intégré au processeur de prendre la main sur la carte graphique dédiée lorsque cette dernière n’est pas sollicitée par des applications spécifiques (jeux, encodage vidéo, etc.). L’autre facteur qui permet à la machine d’être endurante, c’est les mauvaises prestations de l’écran 15,6 pouces de la machine.
Ecran cherche luminosité désespérement
Que ce soit à l’œil nu ou sous le regard neutre de notre sonde, l’écran Full HD du Pavilion Gaming ne fait pas longtemps illusion. Heureusement, le traitement « antireflet » présent lui évite le carton rouge.
Car, sur le plan technique, notre sonde a fait la grimace. La luminosité plafonne à 190 cd/m2, une mesure bien trop basse pour une machine de ce prix ! Cela dit en passant, elle a le mérite de pas grever l’autonomie… Côté contraste, la sonde relève 700:1, soit la moyenne des dalles IPS passées entre nos mains dernièrement.
Il n’en demeure pas moins que ce n’est pas assez élevé pour rendre correctement la profondeur de certaines couleurs ou même des zones sombres des jeux, des films, etc. Seul avantage de l’écran, conféré par la technologie IPS de la dalle : l’absence de déformation d’image et ce, peu importe l’angle d’inclinaison.
Une configuration homogène…
Pour permettre au Pavilion Gaming d’assurer a minima dans les jeux, HP mise sur un quatuor composé d’un processeur Intel Core i7-6700HQ, de 8 Go de mémoire vive, d’un SSD de 128 Go et d’une carte graphique NVIDIA GeForce GTX 950M. Bien entendu, le disque dur de 1 To n’a pas été oublié pour le stockage.
Et il y a même un lecteur/graveur de DVD. La connectique, elle, se compose de deux prises USB 3.0, une prise USB 2.0, une sortie vidéo HDMI, un lecteur de carte mémoire SD et une prise audio combinant une sortie casque et une entrée micro.
Une prise réseau et le module Wi-Fi sont à disposition pour les connexions Internet, tout comme le Bluetooth 4.0 pour l’association avec des périphériques sans fil.
… pour jouer gentiment
Pour résumer, le Pavilion Gaming 15 possède une grosse puissance de calcul, une quantité de mémoire idoine pour les jeux, un disque à module mémoire pour des démarrages en trombe de Windows 10, des applis et des jeux et, enfin, une carte graphique dont les prestations en 3D sont adaptées à du jeu occasionnel. Sur le papier, HP respecte le contrat. Après avoir éprouvé la machine avec nos tests applicatifs et synthétiques divers, la machine convainc. La preuve, avec nos jeux références, la configuration dépasse les 70 images par seconde (ips) dans la définition native et, renoue avec des scores compris entre 110 et 130 images par seconde dès qu’on abaisse la taille de l’image à 1280 par 720 pixels.
Nous avons installé Rainbow Six Siege, un titre récent, et ce dernier nous proposait des réglages par défaut « Medium/Faible ». En suivant les recommandations de ce dernier, le score atteint 51 ips. En augmentant les détails, la chute est vertigineuse (32 ips). Enfin, en gardant un très haut niveau de détails mais en baissant la définition, on renoue avec des valeurs alliant relatives fluidité et beauté selon les critères de la 3D (65 ips). Vu les résultats obtenus, il est clair que ce PC portable saura combler les amateurs de MOBA comme League of Legend, DoTA 2, Heroes of the Storm, etc. Pour les jeux de tir à la première personne ou les titres bourrés de graphismes complexes, il risque toutefois de déclarer plus vite forfait.
Le Pavilion Gaming reste raisonnablement évolutif
Armés de patience et tournevis en main, nous avons ouvert la bête. Non sans effort, celle-ci a consenti à nous montrer ses puces.
On remarque d’emblée –et c’est une bonne surprise- qu’un emplacement pour barrette mémoire est vacant, de quoi augmenter la capacité à 16 Go en ajoutant un autre module de 8 Go. Impossible en revanche d’étendre les possibilités de stockage, sauf à changer le SSD et/ou le disque dur.
Côté refroidissement, HP opte pour un refroidissement en « U », le processeur et la carte graphique étant situé à chaque extrémité du tuyau caloporteur. Le tout se rejoint au niveau du radiateur, dont les ailettes sont refroidies par un seul ventilateur.
Ce dernier sait aussi bien rester discret (31,7 dB au repos) que donner de la voix lorsque c’est nécessaire, quitte parfois à heurter la sensibilité de nos tympans (42,8 dB).
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