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Test HP Envy x360 15 : un convertible en habit de lumière mais à l’écran trop sombre

La série noire continue pour HP. Et si d’aventure l’Envy x360 devait incarner la lueur au bout du tunnel, c’est loupé.

L'avis de 01net.com

hp Envy x360 (15-u002nf)

Performances

1 / 5

Affichage

0.5 / 5

Appréciation générale

2 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 12/08/2014

Voir le verdict

Fiche technique

hp Envy x360 (15-u002nf)

Processeur Intel Core i5-4210U
Mémoire vive 4 Go
Capacité de stockage principal 500 Go
Taille d'écran 15.6 "
Puce graphique Intel HD Graphics 4400
Voir la fiche complète

hp Envy x360 (15-u002nf) : la promesse

C’est l’une des deux machines stars de la gamme de rentrée de HP, l’Envy x360 est enfin arrivée au labo 01net. Pour rappel, il s’agit d’un PC portable vendu à partir de 600 euros, dont l’écran 15,6 pouces peut effectuer une rotation à 360° autour du clavier. Qui dit « Envy » dit « engin au physique accrocheur » mais pas forcément « super puissant » ni « équipé comme un avion de chasse ». Voyons si cet Envy 15 x360 arrive tout de même à nous faire tourner la tête. Nous testons ici la version Envy x360 15-u002nf, vendue 600 euros tout rond.

hp Envy x360 (15-u002nf) : la réalité

Les derniers PC HP passés entre nos mains ne nous ont pas laissés un souvenir impérissable. Entre l’abordable mais très perfectible Pavilion 11 x360 et le plus ancien TouchSmart 15 dont l’écran était tout simplement déplorable, difficile de ne pas avoir un peu d’appréhension en commençant les tests de cet Envy x360.
Sortie du carton, la machine joue la carte de la séduction. Jolies lignes, épaisseur dans la moyenne (2,45 cm), boîtier en plastique imitation métal brossé réussi. Placé sur la balance, ce PC de 15,6 pouces accuse un poids de 2,3 kilos. Jusqu’ici, tout va bien. Coup d’œil sur les flancs pour analyser la connectique, rien à signaler, hormis la présence d’une prise USB 2. N’était-il pas possible d’avoir trois USB 3.0 pour le prix ? Il faut croire que non. Mais bon, on ne va pas ergoter pour un malheureux port USB. Continuons.

Une belle machine à écrire endurante
Ecran déployé, nous voilà nez-à-nez avec le clavier à touches séparées et rétroéclairées de blanc, tout habillées d’argent. Le support de ce dernier ainsi que les repose-mains sont en aluminium brossé. Au centre trône un large touchpad qui réagit bien. D’une pression sur le bouton de mise en marche situé sur le flanc, l’Envy x360 met sa mécanique en branle. Celle-ci se compose d’un processeur Intel Core i5-4210U, 4 Go de mémoire vive et 500 Go de disque dur. Et, c’est le contrôleur vidéo de la puce Intel qui assure les graphismes. Avec un tel moteur, oubliez Battlefield 4 même en ultra bas détails. Plants vs Zombies 2 et Hearthstone à la rigueur mais c’est tout. En revanche, pour le surf, la bureautique et les applis peu gourmandes en ressources (vidéo, photo, etc.), c’est tout bon. Vous pourrez même vous passer du chargeur secteur pendant plus de 5 heures avant que l’engin ne crie famine. Une autonomie confortable et tout à fait dans la moyenne des autres ordis 15,6 pouces testés ces derniers mois.
Grâce aux charnières de son écran 15,6 pouces tactile, l’Envy x360 est supposé être utilisé comme une tablette Windows 8.1 XXL, un PC portable, ou un appareil de consultation en position chevalet voire en mode tente. Dans la théorie, pas de souci, l’engin prend toutes les poses que vous voulez. Il prend un peu de place sur un bar ou une table basse, mais pourquoi pas ? Problème, l’écran n’est pas à la hauteur.

Un écran qui ne donne pas Envy

Pour utiliser cet appareil dans de bonnes conditions, il faut être nyctalope ou vivre dans la pénombre en permanence. L’écran HD (1366 par 768 pixels) est vraiment très sombre. Pire, nous avons mesuré une luminosité de 155 cd/m2. En clair : déplorable. Le taux de contraste, lui, tente de sauver les meubles (790:1). Mais le mal est fait et comme si cela ne suffisait pas, la dalle TN enfonce un peu plus le clou. Pour rappel, c’est une technologie d’affichage assez ancienne dont le principal problème est d’avoir des angles de vision très fermés. Une dalle TN est relativement peu couteuse à fabriquer, c’est d’ailleurs pour cela qu’elle est usitée sur les écrans des tablettes Android premier prix vendues en supermarché. Donc, même en faisant abstraction du manque de finesse causée par la faible définition d’image, si vous n’êtes pas bien en face de l’écran ou que l’inclinaison n’est pas ajustée au poil de millimètre, les couleurs sont déformées et l’image, assombrie. Super ! Utiliser la machine en extérieur ? Impossible, l’écran brillant capte tous les reflets et la luminosité apathique ne permet pas de compenser.
Etes-vous prêts à vous entasser les uns sur les autres pour regarder les photos de vacances ? Ou peut être avez-vous la chance d’avoir des avant-bras en béton afin de supporter le poids de l’appareil juste après l’avoir transformé en tablette et que vous vous retrouvez à le tenir à bout de bras pour voir ce qui se passe sur l’écran ? Parce que si vous pensiez l’utiliser à plat sur vos genoux, vous ne verrez rien. C’est chevalet obligatoire, une position peu pratique pour se servir du clavier virtuel de Windows. Nous sommes déçus.

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