hp Pavilion 14 chromebook 14-c001ef : la promesse
Aussi imparfait qu’il soit, le dernier Chromebook que nous avons testé – le Google Pixel – est une machine superbe aux finitions haut de gamme qui rompait avec la tradition « Chromebook = PC pas cher ». HP revient aux sources avec son Pavilion 14-c001ef, un PC portable à bas coût – 299 €. Le prix en vaut-il la chandelle ?
hp Pavilion 14 chromebook 14-c001ef : la réalité
Les Chromebooks étant des machines fonctionnant avec des applications en ligne sous ChromeOS, l’équipement et les composants qu’ils intègrent sont peu importants… en théorie. Mais pas en pratique ! Rappelons nous que le premier modèle lancé par Samsung en juin 2011 pâtissait son processeur trop poussif. Si ce nouveau modèle proposé par HP ne dispose pas d’un processeur haut de gamme – un banal Pentium – les 4 Go de RAM suffisent à la machine pour ne pas ramer dès que plus 4 pages web sont ouvertes. D’autre part, les jeux comme Angry Birds fonctionnent sans soucis, mais attention aux portages de jeux 3D sous Chrome comme From Dust qui ont besoin d’un processeur et d’une carte graphique puissants pour jouer. Côté ergonomie si le clavier est décent, le touchpad garni de petits picots est rapidement agaçant. Prévoyez une souris…
Peu endurant
Pesant plus de deux kilos avec son adaptateur secteur, le HP Pavilion 14-c001ef Chromebook n’est pas le plus léger des portables. Pourquoi compter d’office le poids de l’adaptateur secteur dans le poids total ? Tout simplement compte tenu de sa très faible autonomie. Avec seulement 2 h 49 d’endurance en mode vidéo, la machine est plus un portable bureautique qu’on utilise à la maison pour surfer sur le Net qu’un vrai portable qu’on utilise régulièrement sur batterie.
Ecran : définition et luminosité médiocres
Le Pavilion 14 Chromebook n’est pas cher et son écran nous le rappelle : 1366 x 768 pixels n’est pas vraiment une définition idéale pour travailler. Encore une fois c’est suffisant pour le web, mais c’est très limité quand il s’agit de travailler sur de longs documents texte, de jongler entre un document Word et un PDF, etc. Et si le taux de contrastes est acceptable, la luminosité de 200 cd/m² peut être insuffisante si on surfe dans un endroit très lumineux.
Chrome OS comme talon d’Achille
Ce n’est donc ni l’équipement, plutôt convenable, ni la finition – plutôt moyenne – que nous critiquons. Cela serait injuste compte tenu du prix portable. C’est bel et bien la partie logicielle qui pèche. Tout comme pour son grand frère le Pixel, qui est pour le coup un chef d’œuvre d’ingénierie, le système d’exploitation est le problème. En effet, Chrome OS ne peut quasiment pas se passer d’internet pour les logiciels comme pour le contenu. Certes, quelques applications fonctionnent désormais hors ligne, mais la majorité des services requièrent une connexion permanente. Et ce ne sont pas les 16 Go de disque dur qui vont vous permettre de stocker tous les fichiers dont vous avez besoin en vacances. Sans parler des applications phares comme Skype qui n’existent pas sous Chrome OS. Au temps pour les appels pas chers en vacances… Pour contrebalancer ce point de vue, il faut reconnaître au système de Google sa robustesse et sa sécurité.
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