Honor Band Z1 : la promesse
Avec son Band Z1, Honor se lance dans la bataille des trackers d’activité. La marque, qui a déjà une jolie notoriété grâce à ses smartphones, propose un appareil extrêmement épuré, à un tarif très compétitif puisqu’on le trouve aujourd’hui pour environ 70 euros.
Honor Band Z1 : la réalité
Avec son design arrondi, le Band Z1 se démarque clairement de ses principaux concurrents que peuvent être le Fitbit Flex ou le Misfit Shine. Si, comme le second, il est de forme arrondie, le bracelet Honor a l’avantage d’être équipé d’un écran noir et blanc. Sans faire une très forte impression, il s’offre presque le statut de montre connectée puisqu’il permet également de recevoir des notifications. En noir, il n’est pas déplaisant au poignet. Surtout, il est extrêmement léger. Avec sont format réduit, il se fera complètement oublier. La sobriété de son design permet de mieux l’assumer au quotidien, contrairement à ses rivaux qui ont un look bien plus sport. La simplicité du Z1 est renforcée par l’absence totale de bouton et de port de recharge. On regrette cependant que l’écran ait tendance à rapidement accumuler les micro-rayures.
Une prise en main simplifiée
L’appareil est vendu dans trois coloris, noir (avec cadran noir), blanc et beige (avec cadran couleur métal). Concernant l’attache, on retrouve une boucle de montre tout à fait classique, avec un nombre de trous suffisant pour ne pas avoir à se soucier de la taille pour l’immense majorité d’entre nous. En revanche, le bracelet est définitivement fixé au boîtier et il ne faut pas espérer pouvoir en changer. Honor a fait le choix de la standardisation poussée à l’extrême. A ce prix, cela nous a semblé plutôt judicieux. Sitôt sorti de son emballage, le bracelet est prêt à l’emploi.
Pour nous simplifier encore un peu plus la vie, la fabricant a opté pour un système de recharge sans fil. Avec ses avantages et ses inconvénients. Parmi les avantages, l’absence de port micro-USB et l’extrême simplicité d’utilisation. Côté inconvénients, le sentiment d’impuissance lorsqu’on arrive en vacances en ayant oublié son câble de recharge. Notons que ce système de recharge est très efficace puisque la batterie se remplit en une heure environ. Avec cela, on repartira pour 4 à 10 jours, selon l’intensité d’utilisation. Une autonomie qui rend ce produit très peu contraignant en matière d’endurance.
Réveil et notifications
Pour la configuration initiale, il faut télécharger l’application Huawei Wear. Après avoir lié l’appareil en Bluetooth, on indique son sexe, sa taille, son poids et sa date de naissance. On peut ensuite établir son objectif de forme. Pour notre part, nous avons opté pour 10 000 pas quotidiens, comme le recommande l’OMS. On peut également le connecter à l’appli Myfitnesspal, qui permet de suivre de près sa consommation en calories. Les efforts faits avec le Band Z1 au poignet seront donc déduits de votre dose d’énergie quotidienne.
Comme sur de nombreux bracelets, on peut demander à recevoir une alerte en cas d’inactivité supérieure à une heure. Comme chez Withings, on peut régler un réveil – quotidien ou ponctuel – qui nous sortira du lit grâce à des vibrations. Mais contrairement à Withings où il faut prendre son mal en patience, on peut stopper les vibrations en effleurant l’écran. On a même droit à une fonction Snooze qui, grâce à une simple tape sur l’écran, vous accorde 10 minutes de plus sous la couette. Huawei nous connaît bien…
Parmi les autres réglages, on choisira de recevoir ou non les notifications en push, application par application. Bien entendu, il est impossible d’ouvrir le moindre contenu depuis son poignet. A ce prix, on ne peut pas reprocher à Honor de ne pas jouer dans la cour de l’Apple Watch ou de la Moto 360.
Absence de bouton oblige, on ne peut naviguer qu’en tapotant ou effleurant l’écran. Celui-ci s’allume automatiquement lorsqu’on bouge le bras pour regarder sa montre – option désactivable. Les menus sont plutôt rudimentaires. Hormis la date et le niveau de batterie, on a accès au nombre de pas effectués, calories dépensées et durée du sommeil. On peut malgré tout changer l’aspect de l’horloge, avec un affichage numérique ou à l’ancienne. Un balayage de gauche à droite est nécessaire pour revenir en arrière. Enfin, il est possible de démarrer manuellement une séance de sport pour mieux aiguiller le bracelet dans ses mesures.
Des mesures au doigt mouillé
Nous en avons donc profité pour faire un peu de running et comparer les données reccueillies avec celles d’une Withings Activité. Nous avons couru durant 50 minutes à une vitesse de 8,5 km/h. Cela fait donc une distance parcourue de 7,08 km. Côté Withings, la montre a compté 7,20 km. Chez Honor, c’était carrément 8,50 km, soit une marge d’erreur de 20%. Plutôt flatteur, mais peu réaliste. Un réglage de la distance de foulée aurait évidemment aidé à la précision, mais il semble que cette option soit un peu trop négligée – ou en tout cas souvent oubliée – par les fabricants. Les calories perdues indiquées par le Band Z1 étaient en revanche cohérentes avec celles de la machine de course (596 chez Honor, 570 sur l’écran du tapis).
On peut retrouver tous ces résultats depuis l’application qui est, comme la montre, plutôt spartiate puisque résumée essentiellement à deux onglets. Sur le premier, une jauge avec le nombre de pas effectués, accompagnée de l’historique des performances. Sur le second, les mesures du sommeil. Comme souvent, elles sont difficiles à vérifier. Le temps de repos global semble réaliste. Pour ce qui est des différentes phases de sommeil, impossible de savoir qui d’entre Withings et Honor a bon – si tant est que l’un des deux voie juste, avec des horaires de sommeil léger et profond pour le moins aléatoires.
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