Hercules eCafé EC-900/H60G-IAW : la promesse
Un peu plus d’un an. C’est l’âge du marché des netbooks, un marchéextrêmement jeune qui a littéralement explosé et qui devrait, merci àl’évolution des besoins (et à la crise), atteindre des records cetteannée. Dans cette jungle où les marques taïwanaises (Asus et Acer)tiennent le haut du pavé, le français Hercules avait tenté ladifférence avec son premier eCafé. En intégrant Windows à sa machine,Hercules nous servirait-il un café allongé sans saveur ?
Hercules eCafé EC-900/H60G-IAW : la réalité
Le topo sur la machine est extrêmement court. Il s’agit de la même
version GNU/Linux que nous avions déjà testée. A savoir un petit
portable de 8,9 pouces de 1,1 kilogramme, avec son Atom, 1 Go de RAM
et son petit disque dur de 60 Go (la majorité des modèles actuels
tournent entre 80 et 160 Go). Une machine décente, bien finie, au
clavier un peu étroit pour certains (format 8,9 pouces oblige). Le tout
pour un prix modéré, 300 euros, la licence XP ajoutant 50 euros par
rapport la version Linux.
Windows sous le capot
Sur le papier, le seul changement est
donc la présence de Windows XP. Une simple ligne sur un communiqué qui
pourtant change bien des choses. Dont la possibilité
d’installer ses logiciels. Le grand public étant habitué à Windows est sans doute le principal
facteur qui explique qu’une majorité de machines vendues en France soient dotées de ce système.
Une partie de l’identité conservée…
Ayant fait de son « univers eCafé » le fer de lance de sa communication
(et de sa distinction), Hercules ne pouvait décemment pas faire
l’impasse sur le système de Microsoft. Une pirouette technique plus loin, et les programmeurs
de la marque créaient une surcouche logicielle qui conserve la barre
latérale et les icônes interactives du bureau, en mariant le tout avec
la barre des tâches de Windows.
… mais édulcorée
Comme nous l’écrivions, il y a quelques jours lors de l’annonce officielle du produit,
Hercules est passé du côté Microsoft de la force. Ce qui ne gâche pas
forcément les choses, les Français utilisant massivement MSN. Mais
l’intérêt d’Internet Explorer par rapport à Firefox n’est pas évident,
voire discutable, et Thunderbird était bien meilleur que Live
Mail.
D’une manière générale, on a l’impression que l’intégration
logicielle de la version Windows a demandé du travail aux programmeurs
de la surcouche logicielle, mais pas à ceux en charge du choix des
logiciels. Heureusement, on retrouve toujours des solutions logicielles
maison comme les outil de connexion Wi-Fi et de gestion de la
webcam. Hercules vendant de telles solutions, c’était le minimum qu’il
y laisse sa patte.
Simplicité de navigation toujours présente
On retrouve
toujours l’espace de stockage en ligne, sur le portail eCafé
dédié. Il ne tient pas encore compte des versions Windows en ce qui
concerne les mises à jour (le guide ne reprend que la version
GNU/Linux), mais cela ne saurait tarder. Les différents découpages des
applications conservent toute leur pertinence pour un public de
néophytes : la barre latérale sert d’échappatoire aux débutants anxieux
pour
revenir rapidement sur le bureau et dégager la vision en cas
d’avalanche de fenêtres.
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