Passer au contenu

Test : Gyrofast Hoverboard, fiable et d’un excellent rapport qualité/prix

Réactif, agile, endurant et fiable, ce skateboard électrique ou hoverboard vendu moins de 300 euros, va vous en donner pour votre argent… et votre plaisir.

L'avis de 01net.com

Gyrofast Hoverboard 700W

Facilité d'utilisation

4 / 5

Polyvalence

3 / 5

Qualité de fabrication

3.5 / 5

Autonomie

3 / 5

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 21/04/2016

Voir le verdict

Fiche technique

Gyrofast Hoverboard 700W

Vitesse max. annoncée 15 km/h
Puissance du moteur 700 W
Autonomie annoncée en km 20 km
Voir la fiche complète

Gyrofast Hoverboard 700W : la promesse

Vous n’êtes sans doute pas passé à côté du phénomène de l’hoverboard électrique tant sa popularité est croissante. Cette dernière est liée à l’engouement que ces skateboards électriques suscitent, parfois même au travers de vidéos de célébrités qui ont adopté l’engin. L’hoverboard fait aussi les frais d’une mauvaise publicité. En effet, de nombreuses vidéos circulent sur Internet où l’on voit ces planches s’enflammer. En cause l’intégration de batteries de mauvaise qualité qui prennent feu. Le Gyrofast Hoverboard 700W ne devrait pas souffrir de ce problème car il embarque une batterie de marque LG. Un bon point, auquel devrait s’ajouter une bonne dose de plaisir. Vérifions cela.

Gyrofast Hoverboard 700W : la réalité

La conception de ce skateboard électrique n’est pas différente du modèle Moovway que nous avons déjà testé sur 01net.com. Le châssis est tout en plastique de couleur noire et on trouve sur le dessus deux surfaces antidérapantes (en caoutchouc) au niveau de l’emplacement des pieds. On découvre aussi de petites LED, essentiellement esthétiques, car elles n’éclairent pas assez fort pour faire office de « phare » lorsqu’on roule de nuit.

Les deux roues de 6,05 pouces n’offrent qu’une très faible garde au sol. Par conséquent, cette planche, comme ses concurrentes d’ailleurs, n’est pas en mesure de grimper sur les trottoirs ni même les bateaux un peu trop hauts. Comme l’atteste notre modèle de test – qui a visiblement fait les frais d’utilisateurs un peu téméraires – la coque plastique marque vraiment beaucoup. Par ailleurs, tenter d’affronter de face un trottoir un peu trop haut, revient aussi s’exposer à une chute assez violente.

Toujours concernant les roues, il est à noter que celles-ci n’offrent que très peu d’amorti, voire aucun. Le relief de la route est donc essentiellement encaissé par vos jambes. Pas de quoi trop s’en inquiéter toutefois, car sur les revêtements qui ne sont pas bien lisses, vous réfrénerez de vous-même vos ardeurs. En effet, le confort d’utilisation de cet hoverboard est sérieusement altéré par ce type de routes : le comportement met l’utilisateur beaucoup moins en confiance et on ralentit d’instinct pour ne pas finir le menton dans le bitume.

Voilà pour l’essentiel des critiques que nous pouvons porter à cette planche électrique et qui, rappelons-le, s’appliquent aussi aux autres modèles. Car pour le reste, on ne boude pas son plaisir.

Réactif et maniable

Comparé aux mono-roues (lire le test de la Ninebot One), dont le temps d’apprentissage est assez long, l’hoverboard est selon nous beaucoup plus simple à maîtriser. Avec un minimum d’équilibre – et sans excès de confiance dans les premiers temps – on parvient à dompter la chose en quelques heures, voire quelques jours dans le pire des cas.

Au départ, certains devront s’aider d’un mur pour monter sur la planche et en descendre aussi, mais l’apprentissage ne dure pas longtemps. De façon assez classique, pour avancer, il faut faire pression sur l’avant de la pointe pieds et, à l’inverse, pour freiner ou reculer, il faut appuyer sur les talons. Une fois la technique maîtrisée, multiplier les séances pratiques permet d’acquérir l’assurance nécessaire pour tirer parti de la bonne réactivité et de la puissance de cet hoverboard. Les deux moteurs de 350 watts ne nous ont jamais vraiment fait défaut, y compris en circulant dans des rues accusant une légère montée.

Cette planche électrique détecte aussi très précisément les moindres mouvements de pieds, ce qui lui confère une bonne réactivité générale. Prompte à l’accélération, mais au freinage aussi, tout comme aux virages un peu serré. Ce sont d’ailleurs ces derniers qui demandent le plus de maîtrise, ou en tout cas de prudence, pour ne pas s’exposer à la chute. Du côté de la vitesse, nous avons mesuré (à l’aide d’une application qui enregistre les tracés GPS sur smartphone) une vitesse maximale de 12 km/h. On pourrait penser que c’est peu, mais au dela, on ne se sent plus franchement à l’aise et les défauts de la route deviennent difficiles à compenser lorsque l’hoverboard zigzague un peu.

Près de 20 km d’autonomie

Concernant l’autonomie de l’appareil, rien à signaler, si ce n’est qu’elle est fidèle à ce qu’annonce Gyrofast. En l’occurrence, si elle est donnée pour 20 km, nous l’avons mesuré à environ 18 km, ce qui est tout à fait normal. Celle-ci dépend en effet beaucoup du poids de l’utilisateur et du relief des routes empruntées. À noter que le poids maximum est d’une centaine de kilos. Une fois à plat, la batterie se recharge en 2 heures environ.

La bonne nouvelle est, comme nous le disions en introduction, que Gyrofast intègre ici une batterie Lithium-Ion de marque. En l’occurrence, sur notre modèle elle est siglée LG, mais le constructeur précise également sur son site que certaines planches peuvent être équipées en batteries Samsung. Dans l’ensemble, on ne devrait pas avoir de risque de surchauffe… suivie de flammes. D’ailleurs, lors de nos tests, nous n’avons noté aucune chauffe particulière lors de la recharge, que ce soit au niveau de la batterie ou bien du chargeur secteur.
Dernier bon point, il est très simple d’accéder à la batterie et, visiblement, de la démonter. Ainsi, il devrait être possible de la remplacer assez facilement lorsqu’elle montrera des signes de faiblesse. Pour notre modèle de test, par exemple, quelques sites Internet proposent une batterie de rechange à environ 130 euros.

Enfin, même si la critique s’applique là aussi au modèle Moovway déjà testé (comme à bien d’autres produits concurrents), on regrette qu’aucun système ne permette de porter facilement le produit. Il est en effet fréquent qu’il faille hisser l’hoverboard, assez lourd (10 kg environ), pour monter un trottoir, on franchir quelques marches. Les plus bricoleurs – ou inventifs – lui ajouteront un « leash », ces attaches pour planche de surf. Quitte à renforcer un peu le système, une fois fixée à la planche d’une part et au poignet d’autre part, cette bidouille apportera un confort indiscutable. Telle serait en tout cas notre recommandation (la plus simple), mais peut être trouverez-vous encore mieux.

Lors de nos tests, nous avons également pris « le coup de pied » pour porter le gyropode sur sa partie centrale, le temps de grimper un trottoir. Une manipulation moins pénible que de se baisser et qui entretient les cuisses… mais qui peut aussi occasionner des marques sur le produit.

(crédits photo : David Nogueira)

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.