MSI GS60 2QE Ghost Pro (2QE-646FR) : la promesse
Le GS60 Ghost Pro est à la gamme gamer de MSI ce qu’est le ROG G551 à celle d’Asus : une machine 15,6 pouces destinée à suivre son propriétaire partout. Du bureau à la chambre, en passant par la Lan Party chez les amis.
Toutefois à la différence du ROG, le GS60 Ghost de MSI est équipé d’une des dernières cartes graphiques Nvidia haut de gamme, la GeForce GTX 970M. La même que celle de son grand frère, le GS70 Stealth Pro, passé il y a peu entre nos mains. Plus petit donc moins cher ? Tout dépend de la configuration, bien entendu. Celle que nous avons eue en test, référence GS60 2QE Ghost Pro (2QE-646FR), coûte 1700 euros. D’autres sont disponibles à partir de 1200 euros.
MSI GS60 2QE Ghost Pro (2QE-646FR) : la réalité
MSI met à jour les GS60 Ghost Pro, ses PC portables 15,6 pouces pour joueurs. Rappelons que ces derniers ressemblent à s’y méprendre aux GS70 Stealth Pro, leurs pendants à écran 17 pouces. Nous avons testé il y a peu le GS70 en rouge. Le GS60, se veut, lui, plus classique et opte pour le noir. Le boîtier en magnésium avec une finition imitant l’aluminium brossé est très réussie, mais adore les traces de doigts.
Sa finesse est assez remarquable (2,20 cm au plus haut) et son poids de tout juste 2 kilos est impressionnant. A la masse de la machine s’ajoute celle de l’adaptateur secteur, mesuré à 640 grammes par nos soins. Mais, pour un peu plus de 2,6 kilos dans le sac à dos, voici un PC portable qui devrait plaire aux gamers à la recherche d’un appareil conjuguant puissance et confort d’utilisation.
MSI GS60 : agréablement complet
Côté ergonomie et design, le GS60 conserve presque les mêmes attributs que le GS70. Ainsi, nous vous invitons à consulter notre test pour en connaître toutes les subtilités. Extérieurement, entre les deux machines, seules les charnières de l’écran et la connectique changent.
En haut, le GS70 et sa connectique très fournie, en dessous, le GS60, moins bien pourvu.
Le GS60 propose 3 prises USB 3.0 (contre 4 sur le GS70), deux sorties vidéo (HDMI et DP) contre 3 sur le GS70 et, enfin, seulement un couple d’entrée micro/sortie audio alors que le GS70, lui, proposait en plus une entrée ligne. Pour le réseau, on trouve une prise Ethernet 10/1000 et un module Wi-Fi n/ac, prenant en charge aussi le Bluetooth 4.0.
L’utilitaire qui met l’écran en valeur
Autre changement entre les deux GS, l’écran. Au lieu du TN, le GS60 mise sur l’IPS. Peut-être un peu moins « rapide » que le TN pour les jeux vidéo, la technologie IPS offre cependant l’avantage de ne pas déformer les couleurs en fonction de l’angle d’ouverture de l’écran.
A droite, la dalle IPS offrant un meilleur rendu que celle de gauche, en TN.
La technologie IPS est également plus flatteuse dans l’affichage des couleurs. Et, pour s’en rendre compte, il suffit de faire varier les profils colorimétriques dans l’une des applis MSI préinstallées. On peut même associer un profil à un programme précis afin, par exemple, d’avoir de plus belles couleurs dans les jeux et une mise en avant de la teinte jaune, plus reposante pour les yeux lorsqu’on fait de la bureautique.
Techniquement parlant, l’écran du GS60 est presque aussi lumineux que celui du GS70 -274 cd/m2 contre 275 cd/m2 – mais bien moins contrasté (770:1 contre plus de 1200:1). Cependant, en comparant les deux dalles sur une même scène 3D, force est de constater que l’IPS donne un côté plus brillant à certaines couleurs. Cela convient bien à des jeux assez sombres comme Batman, un peu moins à l’univers coloré et flashy de Heroes of the Storm ou World of Warcraft. Heureusement que le petit utilitaire est là pour corriger le tir le cas échéant.
Un bon PC portable 15,6 pouces taillé pour la 3D
Le GS60 embarque un processeur Intel Core i7-5700HQ, de la famille Broadwell-U. Pour le reste, GS60 et GS70 font jeu égal : 8 Go de mémoire chacun, 128 Go de SSD et 1 To de disque dur. La partie graphique est également la même, une GeForce GTX 970M. Le palier des 100 images par seconde affichées est donc atteint dans une grande majorité de nos jeux de tests.
En revanche, pour jouer en voyage ou simplement profiter d’un film dans le train, il ne faut pas en attendre beaucoup de la bête. Elle tient au mieux 2 heures 30 minutes sur batterie. C’est étonnamment peu, surtout que, comme sur le GS70, la technologie Nvidia Optimus est de la partie et devrait permettre à la carte graphique de rentrer en sommeil lorsqu’elle est inutile, laissant le contrôleur graphique du processeur prendre la main. Et ainsi, consommer moins d’énergie.
Enfin, si vous aviez le projet fou de faire évoluer la machine dans les mois à venir, vous risquez d’être déçu. Seul le disque dur est accessible facilement. Rajouter de la mémoire semble possible puisqu’il existe des versions du GS60 avec 16 Go de DDR3 embarqués. Mais pour avoir accès aux emplacements, c’est démontage intégral obligatoire !
De la chauffe et beaucoup de bruit
Tout ce beau cocktail de composants enfermé dans le boîtier fin dégage, bien entendu, pas mal de chaleur. En stressant la configuration pendant plusieurs minutes, les températures du processeur et de la partie graphique montent à 70°C sans souci. En surface, sur les repose-poignets, le mercure stagne à 31°C mais, sous l’appareil, il monte jusqu’à 54-55°C. Ainsi, mieux vaut donc le conserver posé sur une table que sur les genoux lorsque l’on joue.
Quant au système de refroidissement, il fait son maximum pour capter de l’air frais depuis les ouvertures situées sous la machine et s’en servir pour refroidir les radiateurs concentrant les calories. Résultat, les deux ventilateurs tournent vite et font du bruit (46 dB max.) ce qui, à la longue, est assez agaçant.
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