Mio Spirit 485 – Europe : la promesse
Le Mio Spirit 485 dispose d’un large écran de 12,7 cm de diagonale, d’une bonne base matérielle (puce GPS dernier cri et processeur véloce), d’une cartographie de l’Europe, d’un module TMC/RDS et, petit plus, du Guide Michelin électronique. L’ensemble est-il satisfaisant ?
Mio Spirit 485 – Europe : la réalité
Malgré son positionnement en termes de prix, le Siprit 485 n’a pas à rougir de sa conception, de qualité. Pas de fioritures, mais une coque noire fine (1,5 cm) et un poids contenu (moins de 149 g). Son support de fixation n’aura montré aucun signe de faiblesse sur l’ensemble de nos tests. Une bonne première impression, donc.
Mio Spirit 485 : fiable et pratique à la fois
A la manière de Garmin, Mio a opté pour une interface logicielle de prime abord assez « minimaliste », mais qui se révèle efficace. De larges icônes dès le menu de démarrage proposent un accès aux paramètres ou à la saisie de l’adresse. Rien à signaler sur le clavier virtuel, qui s’affiche sur le large écran, offrant un confort de frappe tout à fait convenable. Quelques minutes suffisent pour renseigner la destination, débouchant sur un calcul d’itinéraires assez rapide (avec ou sans autoroute, avec ou sans péages).
Tout se passe bien sur les premiers kilomètres de route. Pas de reproche quant aux instructions de guidage et, sur autoroute, on est bien alerté de la présence de radars fixes. La fonction d’avertisseur de dépassement de vitesse joue bien son rôle. Le circuit SiRFStar III InstantFixII est précis et rapide dans la localisation du véhicule. Petit plus pratique, à l’approche de votre destination, le Spirit 485 vous propose de trouver un parking à proximité. Une fois stationné, il est possible de reprendre la navigation en mode piéton.
Et l’itinéraire bis ?
Toutefois, l’appareil s’est montré têtu. Lors d’un parcours de test, nous avons emprunté un trajet différent de celui proposé par le GPS afin de juger de sa rapidité à proposer un itinéraire bis pertinent. Et bien pour ce Spirit 485, c’est l’échec. Pris en défaut, il nous aura demandé pendant près de 4 km de faire demi-tour pour reprendre le trajet initialement proposé, alors que nous étions plus proches d’un itinéraire secondaire.
Il nous aura fallu relancer le calcul d’itinéraires manuellement pour que le Spirit 485 nous propose un nouveau parcours. On regrette que l’interface logicielle ne soit pas mieux conçue, qu’elle ne propose pas de recalculer l’itinéraire en deux clics seulement. Globalement, quelques progrès restent à faire sur l’interface et sur les fonctions proposées par le logiciel de navigation.
L’information trafic : quelques améliorations notables
Le Spirit 485 intègre un module TMC/RDS captant l’information trafic délivrée par V-Trafic de Mediamobile. Nous l’avions déjà constaté avec le Garmin Nüvi 2340LMT, ce service connaît un léger mieux. Les messages d’alertes sont nombreux ; le GPS les interprète assez bien. La « voix » annonce les perturbations, pendant que le GPS recalcule automatiquement un itinéraire bis.
Une solution qui est toutefois assez loin de la qualité fournie par le HD Traffic de TomTom. Les informations ne sont pas de toute fraîcheur et la zone de couverture n’est pas assez dense pour proposer un vrai bon itinéraire bis, mais on ne peut que reconnaître l’évolution de ce service gratuit. L’abonnement à vie est compris dans le prix du Spirit 485.
Enfin, concernant le Guide vert Michelin, il s’agit bel et bien d’un atout pour les grands rouleurs et autres curieux qui apprécieront la richesse des points d’intérêt, nombreux et très détaillés. On ose consulter le guide pour trouver le meilleur restaurant dans les environs.
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