Samsung Galaxy Player 50 : la promesse
En attendant le Galaxy Player (tout court), autrement dit un Galaxy S, mais sans la fonction de téléphone, voici le Galaxy Player 50, autrement dit presque un Wave 575, mais également sans la téléphonie. Doté d’un écran de 3,2 pouces (contre 4 pour le Galaxy Player à venir), il adopte le système d’exploitation Android 2.1 (nom de code Eclair). En plus de ses capacités multimédias, sa connectivité Wi-Fi lui permet d’accéder à l’Internet et à l’ensemble des quelques centaines de milliers d’applications de l’Android Market. A ce prog575ramme bien chargé, il faut encore ajouter des fonctions dictaphone, appareil photo, caméra vidéo de poche, radio FM et GPS.
De fait, le Galaxy Player 50 sait donc faire bien plus que lire les fichiers audio et vidéo. Après avoir évalué ses performances dans ce domaine, nous avons donc exploré ses multiples fonctions. Mais que vaut-il face à la concurrence, non seulement celle des baladeurs multimédias, mais encore celle des tablettes dont bon gré, mal gré, il reprend la plupart des fonctions ?
Samsung Galaxy Player 50 : la réalité
Une coque blanche, un produit compact, un peu épais, ce Galaxy Player 50 possède un design sympathique. En revanche, il n’a absolument pas la classe d’un iPod Touch. Les matériaux n’ont rien de noble, même si l’assemblage reste de qualité et que le baladeur donne une impression de solidité. De surcroît, la batterie est facilement accessible et donc remplaçable. Le petit écran d’une définition de 240 x 400 pixels et offrant un contraste que nous avons mesuré à 880 : il n’a rien de comparable avec l’écran Retina du dernier baladeur d’Apple. Mais pourquoi faire cette comparaison nous direz-vous ? Simplement, car l’écart de prix n’est pas si grand. A 199 € pour le Player 50 8 Go contre 239 € pour l’iPod Touch 8 Go, la différence paraît amplement justifiée par la qualité perçue du second. Quant aux systèmes d’exploitation et à leurs catalogues d’applications respectifs, on dispose des possibilités d’Android d’un côté et d’iOS de l’autre. Autant dire qu’ils se valent.
Complètement Android
La force de ce Galaxy Player 50 vient surtout du gigantesque magasin applicatif auquel Android lui donne accès. Comme sous iOS, il semble aussi qu’il y ait toujours une application prévue pour ce que vous voulez faire ! Les jeux vidéo sont à l’honneur et servis, le cas échéant, par l’accéléromètre de l’appareil qui permettra par exemple de faire tourner un véhicule de manière très précise dans un jeu de course. De fait, le haut-parleur intégré, le micro, la Webcam, la puce GPS et l’accéléromètre réunis au sein du même appareil ouvrent la porte à une pléiade d’applications plus ou moins utiles.
Plus communicant qu’il n’y paraît
L’Android Market permet aussi d’accéder au Web et à toutes les applications liées. Le surf en lui-même se montre plutôt confortable grâce à l’écran tactile multipoint qui permet de zoomer facilement. En revanche, la petitesse de l’écran n’incite pas à lire tout Wikipedia d’une seule traite ! Surtout, l’appareil possède cet avantage décisif par rapport au baladeur d’Apple de lire les vidéos au format Flash. Même si le standard HTML5 progresse (YouTube l’a notamment adopté), c’est toujours bon à prendre. Après le Web on trouve l’e-mail, un domaine dans lequel Android a fait ses preuves.
Un périphérique multimédia très moyen
Les fonctions d’appareil photo numérique et de caméra de poche ne sont clairement pas le point fort du Galaxy Player 50. Le capteur de deux millions de pixels procure des images assez floues, tandis que l’absence de flash n’arrange pas les prises de vue dans la pénombre, en dépit de la présence d’un mode nuit. En ce qui concerne la vidéo, les réglages sont réduits à leur plus simple expression. En réalité, ce Samsung pourra servir d’aide-mémoire vidéo (clip de 320 x 240 pixels au mieux enregistrés au format 3.gp) et d’appareil d’appoint, guère plus.
Pour ce qui est du GPS, l’utilité est là aussi très limitée puisque même si l’appareil intègre effectivement une puce GPS, une connectivité Wi-Fi est nécessaire pour charger Google Maps. En l’absence de 3G il n’y a pas grand-chose à tirer de cette fonction.
Un baladeur multimédia correct
Pour la lecture audio, le Galaxy Player propose de nombreuses améliorations sonores avec des présentations originales permettant de mettre en avant les aigus, les graves, la voix, les instruments, en plus des équaliseurs traditionnels. L’autonomie annoncée de 25 heures paraît un peu chiche par rapport à d’autres modèles d’autres marques qui peuvent durer plus de 40 heures.
De même, l’autonomie en mode vidéo que nous avons mesurée ne dépasse pas les trois heures cinquante, contre cinq heures annoncées par le constructeur. Bien sûr, il est toujours possible de modérer la luminosité de l’écran (poussée à fond lors de nos tests). Hors fichiers en HD, la plupart des formats et conteneurs sont reconnus : MP4, WMV9, DivX, Xvid…
Précisons enfin que la connectivité Bluetooth 3.0 de l’appareil permet aussi de connecter un casque sans fil, ce qui est toujours intéressant notamment dans les transports.
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