Samsung Galaxy GamePad : la promesse
Jouer sur mobile à des hits vraiment très divertissants n’est plus un fantasme. Cela est désormais possible grâce au travail des éditeurs, mais aussi des constructeurs qui nous proposent des smartphones toujours plus performants et pour certains les périphériques qui vont avec. C’est le cas de Samsung qui commercialise la Galaxy GamePad, une manette Bluetooth conçue pour fonctionner de pair avec les monstres de marque que sont les Galaxy S4, S5 ou encore le Note 3. Que faut-il attendre de ce périphérique? La réponse est dans notre test.
Samsung Galaxy GamePad : la réalité
Côté conception, la Galaxy GamePad ne déroge pas à la règle s’appliquant aux smartphones Samsung : c’est propre, mais tout plastique. Pas de quoi s’affoler pour autant. Nous avons testé – assez intensivement – la manette pendant une semaine, la trimbalant dans une sacoche et de grandes poches (oui oui, ça passe !). Nous l’avons même mise entre les mains d’enfants pas toujours très délicats… d’où elle en est sortie indemne. Le système à glissière servant à accueillir le smartphone est lui aussi assez robuste pour encaisser les ouvertures répétées.
Une manette exclusivement pour mobiles Samsung
Pour utiliser cette Galaxy GamePad il faut installer l’application S Console sur son mobile. Pour cela, pas d’autre choix que de passer par le magasin d’application Samsung Apps. Le couplage Bluetooth se passe sans encombre. En tout et pour tout, il faut environ 5 minutes pour que la solution soit opérationnelle, mais beaucoup plus pour en profiter. En effet, une fois l’application installée, il faut encore télécharger vos jeux parmi les 56 titres – gratuits ou payants – proposés. En effet, la manette n’est pas reconnue par les jeux téléchargés via le Play Store de Google.
Des jeux optimisés pour la manette
Si on est encore loin de la richesse de l’offre du Play Store – et encore moins de celle de l’AppStore d’Apple – nous reconnaissons volontiers qu’il est possible de passer de bons moments sans trop dépenser… voire même gratuitement. Impossible de passer à côté d’Asphalt 8 (gratuit) sur lequel cette manette se comporte vraiment bien. Ce n’est pas une performance en soit, le jeu est tout ce qu’il y de plus basique. La Galaxy GamePad fait le bonheur de notre génération de jeunes testeurs (évoquée plus haut), qui aura passé quelques heures sur les versions gratuites de Sonic 4 The Hedgehog, Sonic CD ou encore Third Blade, un hack and slash où on taillade à la chaîne de gros vers féroce (ça fait rêver non ?).
Les vrais amateurs de jeux sur mobile préfèreront payer quelques euros pour jouer à DeadSpace (5,99 euros), ShadowGun : The leftover (2,97 euros), Prince of Persia Shadow&Flame (2,18 euros), Modern Combat 4 (5,26 euros), Metal Slug 3 et Metal Slug X (3 euros chacun) ou encore Real Racing 2 (4 euros). Notons d’ailleurs qu’il s’agit parfois de prix préférentiels qui font économiser quelques centimes d’euros. Quel que soit le hit choisi, le très grand écran et la bonne plateforme technique du Galaxy Note 3 utilisé pour nos tests, trouvent tous leurs sens à nos yeux.
Quelques améliorations à prévoir pour la V2
Certes, un tel périphérique permet de jouer beaucoup plus confortablement qu’avec un écran tactile, mais pour autant, tout n’est pas parfait. En effet, sur les jeux exigeant plus de précision (c’est le cas des FPS), les sticks analogiques montrent leurs limites. Il y a d’ailleurs fort à parier que ce manque de précision soit aussi lié aux jeux eux-mêmes.
Par ailleurs, même si nous n’avons pas spécialement de grandes mains, nous aurions apprécié que la GamePad soit un peu plus large (quitte à rendre le produit plus encombrant) afin d’offrir une meilleure prise en main. En effet, ici monté d’un gros Note 3, l’ensemble à tendance à piquer du nez. Toujours dans cette configuration, les gâchettes, accessibles par les index, mériteraient d’être plus dégagées pour que les doigts ne butent pas sur le smartphone enfiché sur la manette.
Plus critique, le haut-parleur du Note 3 est situé sur le bas de l’appareil. Ainsi, lorsqu’on empoigne la manette, les mains obstruent la sortie du son. C’est vraiment dommage, mais on ne constate pas de défaut avec les S4 et S5 qui disposent d’une enceinte au dos. A ce stade et compte tenu du prix de cette manette (100 euros) on se dit même que Samsung aurait pu y intégrer des haut-parleurs.
Vendue au même prix, la Logitech PowerShell, une manette dédiée à l’iPhone que nous avons testée en début d’année, a le mérite d’intégrer une batterie pour recharger le smartphone. Néanmoins notre préférence va à ce modèle Samsung, plus complet et ergonomiquement un peu meilleur.
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