Fujifilm X-M1 : la promesse
Après le X-Pro 1 pour les pros et le X-E1 pour les experts, voici le X-M1 qui s’adresse au grand public. Un boîtier dépourvu de viseur et volontairement simple dans son ergonomie. Mais si son look est sage, il cache un trésor : un super capteur.
Fujifilm X-M1 : la réalité
Notons tout d’abord qu’à 750 €, le X-M1 n’est pas le moins cher des hybrides de sa catégorie. Fujfilm a pensé à tout en annonçant le mois dernier le X-A1, à 579 €. Mais ce boîtier encore moins cher n’embarque pas le même capteur X-Trans, mais un simple capteur CMOS. Moins cher, ce dernier ne peut prétendre à la même qualité d’image que celui, redoutable, made by Fujifilm.
Excellent capteur
Le X-M1 embarque donc le capteur X-Trans CMOS II, la deuxième itération de cette pièce électronique hors norme qui a rendu célèbre Fujifilm dans le milieu des photographes experts/pros. Délivrant des clichés aux couleurs très naturelles, ce capteur APS-C de 16 Mpix brille aussi dans les basses lumières : le reporter travaille sans peine aucune à 6400 ISO… en Jpeg ! Une des forces de Fujifilm étant en effet la qualité des fichiers Jpeg produits par le boîtier, tellement bonne que même des photographes professionnels les utilisent tels quels ! Avec ce capteur d’exception, Fujifilm domine allègrement la compétition APS-C tout en égalant le plein format. Une performance !
Si le zoom du kit (le nouveau 16*50 mm f/3.5-5.6) procure déjà de bons résultats, c’est encore mieux avec des optiques haut de gamme tel le 35 mm f/1.4. Ainsi équipé, le X-M1 égale ses grands frères les X-Pro 1 et X-E1 et se place ainsi en second boîtier de choix (pas cher, petit et léger) autant qu’en premier boîtier pour le grand public.
Design rétro et élégant
Fujifilm continue sur la lancée « rétro » de sa gamme X initiée par le X100. Ainsi, le X-M1 offre un design simple, épuré, avec un revêtement rappelant le cuir et un minimum de fioritures. On apprécie l’écran orientable, pratique quoi que pas assez réactif en basses lumières. Le flash est élégamment intégré et on retrouve même une griffe pour ceux qui ont besoin d’un flash externe plus puissant. Mais contrairement aux appareils Sony ou Olympus, la griffe ne dispose pas de contacteurs électroniques, il n’est donc pas possible d’adjoindre un viseur électronique.
Autofocus, vidéo : encore des efforts à faire
L’unique faiblesse du X-M1 est, comme chez ses grands frères, son autofocus, un poil plus lent que la concurrence, voire bien plus lent qu’Olympus & Panasonic. Fujifilm a bien progressé et le déclenchement se fait en une demi seconde, ce qui n’est pas assez véloce pour être sûr de capturer l’instant. Les pros qui passent beaucoup de temps savent passer outre les limites de leurs appareils, pour le grand public c’est un peu plus gênant. La vidéo – quant à elle – profite enfin d’un bouton de déclenchement dédié qui évite de rentrer dans moult menus. La qualité vidéo est bonne même si les options sont encore très limitées.
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