Fujifilm FinePix F770EXR : la promesse
Avec un zoom 20x et un capteur de 16 Mpixels polyvalent, ce compact haut de gamme vient chasser sur les terres de Sony et de Panasonic. Le FinePix F770 bénéficie du savoir-faire de Fujifilm, qui a eu le temps de peaufiner la série.
Fujifilm FinePix F770EXR : la réalité
Léger et design, le F770EXR est plutôt bien construit. Même s’il n’intègre pas de matériaux nobles type métal, sa coque plastique ne fait pas « cheap », ce qui est un bon point. Comme à l’accoutumée avec sa série F, haut de gamme, Fujifilm a soigné les courbes de son appareil, chassant les angles au profit de lignes organiques.
Un capteur maîtrisé
16 Mpixels BSI : une mention qui ne vous parle peut-être pas, mais qui est pourtant commune à nombre d’appareils compacts de 2012. Il s’agit d’un capteur, dont Sony est sans doute à l’origine, qui embarque 16 millions de photosites. Et comme l’indique la mention « BSI » (pour Back Side Illuminated, « éclairé par l’arrière », il est taillé pour les hautes sensibilités puisque cette structure favorise une meilleure récupération de la lumière. Fujifilm montre ici qu’il maîtrise le capteur : les couleurs sont belles, et les images détaillées sans écraser les… détails. La montée en ISO se fait sans douleur jusqu’à 800 et reste bonne à 1 600.
Une bonne plage optique
25-500 mm : avec un zoom 20x, le F770EXR peut faire face à la grande majorité des situations, allant du très grand-angle au super zoom. Sans être une optique de haute précision, les clichés étant un peu mous en milieu et en bout de zoom, la partition est plutôt bien jouée avec une bonne stabilisation optique : les clichés pris sans flash dans un musée sont très souvent nets même à faible vitesse (au 1/15).
Des efforts à faire en vidéo
Photographie : Fujifilm maîtrise. Mais ce n’est pas tout à fait le cas en vidéo. Le capteur est bon, les images sont très convenables (couleurs très justes), mais l’encodage des trames n’est pas le plus fluide qui soit et la mise au point patine vraiment en bout de zoom pour, dans certaines situations, se perdre vraiment.
Une mention bien pour la vitesse
2,5 secondes à l’allumage : sans être un petit rapide, le F770EXR est dans la norme, avec la sacro-sainte seconde entre chaque photo. Jusque-là, il se situe dans la bonne moyenne. Or, le petit costaud est capable de capturer des images en RAW (négatif numérique). Si ce format vous intéresse, faites attention ! Fujifilm ne sait pas correctement compresser les RAW (compression sans perte), contrairement aux reflex de Canon et de Nikon. Le bilan est que chaque image en RAW pèse invariablement 24 Mo (!) et que l’appareil s’immobilise environ 6 secondes le temps de « digérer » la photo.
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