FreeSculpt FX1 : la promesse
Dessiner sur une feuille, c’est bien. Mais dans l’espace c’est mieux ! C’est ce que propose le constructeur allemand FreeSculpt avec le FX1, un stylo dont le fil en plastique en guise d’encre permet de dessiner en 3D. Sur les vidéos de démonstration, les possibilités sont multiples et les résultats très réussis. Mais dans la réalité ? Nous l’avons testé.
FreeSculpt FX1 : la réalité
Le FX1 est plutôt simple d’emploi : deux boutons pour charger ou décharger le filament et dessiner ainsi qu’un curseur qui permet de régler la vitesse de sortie. Le stylo est livré avec son adaptateur secteur et un petit manuel d’utilisation qui donne de bonnes explications sur le fonctionnement de l’appareil. Côté consommables, vous disposez de trois filaments en plastique de 3 m chacun (noir, orange et bleu). C’est suffisant pour commencer mais sachez que Pearl, le distributeur du stylo, propose aussi des recharges. Vous avez le choix entre six bobines de couleur, vendues chacune environ 30 euros. Elles contiennent 350 m de fil plastique. Et pour environ 40 euros, vous pouvez choisir entre trois couleurs phosphorescentes.
Le FreeSculpt FX1 s’utilise facilement en 2D, nettement moins en 3D
L’introduction du filament dans le stylo ne pose aucun problème. Le changement de couleur s’effectue simplement mais nécessite il faudra au préalable sortir l’ancien filament. Il est donc conseillé d’effectuer tout ce que vous avez à faire avec une couleur avant de passer à la suivante. Cela limite les changements et ainsi les pertes de temps. Après avoir branché l’adaptateur secteur, il suffit d’appuyer sur le bouton de dessin et d’attendre environ 2 minutes durant lesquelles la buse située au bout du stylo monte en température. D’ailleurs, mieux vaut tenir vos enfants à l’écart durant cette phase préchauffage pour éviter tout risque de brûlure. Il est vraiment dommage que le constructeur ne livre aucun support pour faire reposer le stylo, comme c’est le cas pour les fers à souder. Le curseur permet d’adapter la vitesse de sortie à votre rythme, ce qui rend le dessin à plat plutôt agréable. Mais les choses se gâtent lorsqu’on aborde la 3D. Il faut vraiment avoir le coup de main pour arriver à créer des lignes ou des courbes en hauteur. Le filament ne durcit pas instantanément, ce qui oblige à maintenir tant bien que mal vos « trait » en suspension le temps qu’ils se refroidissent. De plus, vous ne pouvez pas contrôler leur épaisseur, à moins d’insister laboriseuement sur une zone. Une pratique qui provoque invariablement des pâtés peu esthétiques. Avec plus d’entraînement et de persévérance, nulle doute que nos résultats auraient été bien meilleurs au bout que quelques semaines. Mais nous avons vite perdu patience… À se demander comment font les démonstrateurs sur les vidéos !
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.