Foscam C1 : la promesse
La C1 de Foscam est une petite caméra de surveillance qui coûte moins de 100 euros et fonctionne, selon le constructeur, très facilement en Wi-Fi avec un smartphone. Nous l’avons testé pour évaluer ses fonctions, sa qualité et sa facilité d’emploi.
Foscam C1 : la réalité
Compacte et discrète, la C1 est livrée avec deux vis pour une fixation au mur ou au plafond, avec un adaptateur secteur et un câble micro USB de 2 m de longueur. Grâce à son système de double charnière, elle s’incline très facilement pour une position optimale.
L’installation pour une utilisation avec un smartphone, ou une tablette, est redoutable d’efficacité. Il suffit juste de brancher la caméra (des messages vocaux en anglais guident l’utilisateur) et d’installer sur l’appareil mobile l’application Foscam (pour iOS ou Android). Cette dernière détecte la C1 de façon originale, en scannant le QR code situé au dos de l’appareil.
Il suffit ensuite d’indiquer dans l’appli sur quel réseau Wi-Fi la C1 doit se connecter, ainsi que le mot de passe du réseau.
Nous avons testé la caméra de Foscam en Wi-Fi (802.11b/g/n), mais elle comporte également un port réseau Ethernet 10/100 pour une éventuelle connexion filaire au routeur ou à la box Internet.
Une application pour smartphone bien conçue
L’utilisation de l’appli se révèle très simple, une série de boutons placés en bas de l’écran permet d’accéder aux différentes fonctions, mais aussi de prendre des photos et des vidéos qui seront stockées sur l’appareil mobile.
La C1 est dotée d’un capteur 1 mégapixels pour enregistrer des photos et des vidéos en 1280 x 720 pixels. Elle dispose également d’un objectif grand angle (115 degrés en diagonale) et de 11 diodes infrarouges pour offrir une vision nocturne (jusqu’à 8 m). La qualité des photos et des vidéos se révèle plutôt bonne, de jour comme de nuit.
Dotée d’un micro et d’un petit haut-parleur, la caméra peut fonctionner comme un talkie-walkie pour communiquer depuis son smartphone avec une personne située près de la caméra. Hélas, le son est trop faible pour vraiment faire peur à d’éventuels voleurs. Foscam a également prévu deux types de détection pour déclencher une alarme, soit par le son, soit par le mouvement. L’appli permet de définir des plages horaires et envoie des notifications sur l’appareil mobile.
En cas d’alarme, la C1 peut prendre une photo ou enregistrer une vidéo de 30 secondes. Pour activer cette fonction, il faut soit insérer une carte microSD (jusqu’à 32 Go) dans la caméra, soit souscrire à l’offre de stockage Cloud de Foscam (à partir de 5 euros par mois pour conserver un historique de 7 jours). Le problème est que les photos et vidéos stockés sur la carte microSD ne sont pas accessibles par l’appli mobile.
L’accès par un navigateur Internet se révèle chaotique
Outre l’appli mobile, il est également possible d’accéder à la caméra par un navigateur Web mais les choses se gâtent sérieusement car il faut alors installer une extension qui se révèle incompatible avec les navigateurs 64 bits, présents sur la majorité des ordinateurs. Nous avons donc dû trouver un navigateur Firefox 32 bits pour être en mesure d’utiliser l’accès Web. Inutile donc de tenter sa chance depuis un cyber café.
Enfin, la C1 dispose d’un site Web interne pour son administration, mais là encore il faut installer au préalable une extension sur l’ordinateur qui ne fonctionne pas avec les navigateurs 64 bits. L’interface Web se révèle très puissante, mais trop complexe pour les débutants. Nous avons toutefois relevé des fonctions intéressantes comme la définition de zones précises pour l’alarme de mouvement.
Dans les fonctions proposées par l’interface d’administration, nous avons également apprécié l’envoi de courriers électroniques en cas d’alerte, ainsi que la visualisation des vidéos stockées sur la carte microSD.
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