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Test : Fitbit Blaze, une alternative sérieuse à l’Apple Watch?

La Fitbit Blaze remplit largement son rôle de tracker d’activité, avec des mesures fiables et un bel écran. Mais, ce bracelet connecté aux allures de montre n’est pas encore tout à fait prêt à rivaliser avec l’Apple Watch.

L'avis de 01net.com

Fitbit Blaze

Conception

4 / 5

Autonomie

4 / 5

Fonctions

4.5 / 5

Equipement

4 / 5

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 21/04/2016

Voir le verdict

Fiche technique

Fitbit Blaze

Podomètre Oui
Réglage de l'amplitude des foulées Oui
Voir la fiche complète

Fitbit Blaze : la promesse

Vendue sous l’appellation de “montre fitness intelligente”, la Fitbit Blaze veut s’inscrire dans notre vie de tous les jours avec ses finitions élégantes en métal et un écran tactile couleur LCD. Pour un tarif de 230 euros, on a droit à un capteur de rythme cardiaque qui permet de coller au plus près de ses objectifs sportifs. Le fabricant joue également la carte de la personnalisation avec une grande quantité de bracelets interchangeables, comme on peut en trouver chez l’Apple Watch.

Fitbit Blaze : la réalité

A grands coups de campagnes publicitaires, le géant américain des trackers d’activité vient de lancer la Blaze, son dernier “coach électronique” au design entièrement renouvelé. Ici, pas de simple bracelet en silicone ou d’afficheur noir et blanc comme avec le Surge, mais bien un écran couleur pour nous faire profiter rapidement de toutes ses données enregistrées. Mais avec une offre importante de bracelets – en cuir ou en métal, Fitbit ne souhaite pas que sa Blaze se cantonne à de simples séances de sport. Le produit est bel et bien fait pour s’assumer au quotidien. Sauf que son design nous dit plutôt le contraire.

Beaucoup d’espace perdu autour de l’écran

Fitbit a opté pour une forme anguleuse assez tranchante, au risque d’en rebuter plus d’un. Le produit en lui-même n’est qu’un petit module noir qui vient s’intégrer dans une très (trop) large armature grise en métal. Les matériaux sont plutôt bien choisis et les finitions sont tout à fait acceptables. Mais on aurait préféré un peu plus de sobriété, et surtout moins de matière autour de l’écran. Malgré la belle conception du produit on a finalement une grosse impression d’espace perdu. Une fois au poignet, la Blaze est imposante et se fait tout de suite remarquer. On l’assumera parfaitement avant d’aller faire un footing ou de se rendre à la salle de sport – pas à la piscine, elle n’est pas étanche, mais pour la vie de tous les jours, c’est plus discutable.

L’installation se fait facilement, directement depuis l’application Fitbit. Contrairement aux autres modèles, le Dongle – clé USB permettant de synchroniser les bracelets avec le logiciel pour Windows ou OS X – n’est plus fourni. Et pour cause, il ne sert plus à rien et on ne va pas s’en plaindre. Le logiciel pour ordinateur étant désormais caduque, on alternera entre son smartphone et le portail Web de Fitbit, très bien conçu et plus complet. On vous conseillera d’y faire un tour pour configurer votre produit de manière plus fine. En plus des traditionnelles données de poids, âge et taille, on peut y préciser la longueur de sa foulée en course ou en marche. Une information capitale pour permettre au bracelet de bien calculer les distances, étant donné qu’il est dépourvu de puce GPS.

Un bel écran LCD

Parmi les autres paramètres – modifiables pour la plupart depuis l’appli – on retrouve les raccourcis vers les exercices pratiqués les plus fréquemment (jogging, vélo, musculation, tapis de course, vélo ellipitique, pilates…), ou encore les alertes désirées durant les courses (à chaque km, à chaque tour…). On peut préciser si la Blaze est portée à son poignet dominant ou non, ou choisir un style d’horloge parmi quatre modèles. Des alarmes sliencieuses peuvent également réveiller l’utilisateur avec des vibrations.

Comme chez de nombreux concurrents, il est possible de recevoir des notifications sur la Blaze. Et c’est sur ce point que Fitbit a peut-être commis la plus grosse erreur – logicielle, et donc par définition rattrapable. Alors que l’on a sous les yeux un bel écran LCD en couleurs, on ne peut recevoir que des alertes de type SMS, appels et en provenance du calendrier. Sont compatibles quelques applications comme Hangouts, Skype ou encore WhatsApp. En revanche, impossible de recevoir ses notifications Facebook, Twitter, ou tout simplement des pushs d’actualité. Avec ce produit sophistiqué, c’est presque du gâchis. La montre intelligente de Fitbit mériterait de l’être un peu plus.

Des capteurs toujours fiables

Une fois paramétrée, la Blaze se manipule intuitivement. On effleure l’écran horizontalement pour parcourir les principaux menus (résumé de la journée, exercice, minuterie, alarmes, paramètres ou encore FitStar, un programme d’exercices maison). En revanche, il faut appuyer sur le bouton situé sur la tranche gauche pour revenir en arrière, là où on aurait pu simplement effleurer l’écran dans le sens inverse. A première vue, on se dit que Fitbit exploite mal son écran tactile. Mais en plein effort et avec une bonne dose de transpiration, ce moyen de procéder est finalement bien plus fiable. L’idéal aurait toutefois été d’avoir le choix. Heureusement, l’écran est réactif et rend la montre très agréable à utiliser au quotidien.

Côté mesures, Fitbit commence à ressembler à une valeur sûre, au moins concernant sa technologie PurePulse. Nous avons évalué notre rythme cardiaque avant, pendant et après une course de 50 minutes à 8,50 km/h. A chaque fois, la fréquence affichée était parfaitement cohérente avec les mesures du tapis de course et d’un Samsung Galaxy S6. A condition de le porter suffisamment serré – comme tous les bracelets de ce type, le Blaze ne devrait pas vous induire en erreur. Sur un paramètre aussi sensible que le rythme cardiaque, c’est évidemment un très bon point.

Parmi les autres mesures, on trouve celles des calories brûlées et des cycles de sommeil. Très précises dans les faits, elles sont toutefois difficilement vérifiables. Le bracelet décompte également le nombre d’étages montés dans la journée. Sur ce point, le résultat s’est toujours révélé conforme à la réalité. Pour ceux qui désirent surveiller leur ligne de très près, un suivi de l’alimentation est également proposé avec une base de données assez importante pour référencer ses repas. Un travail de tous les jours mais qui peut s’avérer très efficace à moyen-terme.

Un bon environnement logiciel

Pour exploiter les nombreuses données fournies, Fitbit met deux outils à la disposition de l’utilisateur. L’application, plutôt intuitive et qui se synchronise très rapidement, et le site Web du fabricant. Sur smartphone, la plupart des informations sont regroupées sur un tableau de bord qui résume l’activité quotidienne. On peut ensuite aller voir plus loin dans les détails et consulter un historique pour chaque mesure. Les fonctionnalités sont riches et on ne met pas beaucoup de temps à se sentir à l’aise.

Ceux qui désirent encore plus de détails préfèreront consulter le tableau de bord depuis le site de Fitbit. La mise en page est bien plus aérée et permet de mieux évaluer ses efforts – et éventuels progrès. On passe rapidement d’une vue à l’autre (courbe du nombre de pas, de fréquence cardiaque, de calories dépensées…) et il est également possible de retrouver son journal afin de suivre son alimentation. Pour 45 euros par an, on aura également droit à des rapports personnalisés, ainsi qu’à une analyse comparative permettant de se situer par rapport aux autres utilisateurs. Pour les plus consciencieux, les données reccueillies par le bracelet peuvent être gratuitement exportées au format Excel ou Google Sheets.

Côté autonomie, le Blaze remplit largement son contrat. Fitbit annonce 5 jours et 5 nuits d’endurance, et nous les avons atteints. En revanche, la méthode de recharge est beaucoup plus discutable. Pour remplir la batterie, il faut retirer la montre de son armature, puis placer ce boîtier dans un petit cube de plastique équipé d’un connecteur propriétaire. On aurait largement préféré un simple branchement en micro-USB ou sur un socle pouvant accueillir le bracelet en un seul morceau. La bonne endurance du Blaze permet de ne pas rendre ce défaut rédhibitoire, mais on a parfois du mal à se mettre dans la tête de ceux qui mettent au point ce genre de systèmes.

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