Casio Exilim EX-S12 : la promesse
Avec cet EX-S12 Casio revient à ses premières amours: tandis qu’elle met actuellement l’accent sur ses capacités à gérer les hautes vitesses de shoot, la marque nippone présente un APN design tout en finesse, format carte de crédit. Le temps a passé, l’eau à coulé sous les ponts, les photosites se sont multipliés sur les capteurs, etc. A-t-elle su conjuguer finesse et qualité d’image?
Casio Exilim EX-S12 : la réalité
La technique et l’optique en demi-teinte
Joli et fin, c’est très bien, mais quid de la technique? Une fiche technique somme toute modeste avec deux regrets: la stabilisation numérique et non optique, et l’absence de grand-angle. En effet, son 36 mm (en éq. 24 x 36) est un peu léger par les temps qui courent. D’autant que même à cette focale la distorsion est très importante -c’est-à-dire que les lignes droites sont déformées sur les côtés de l’image.
Qualité d’image appréciable en pleine lumière
Sans être le top du top, ce petit EX-S12 délivre de jolies images en pleine lumière. Manquant de piqué, il ne bruite pas trop, stabilise convenablement, livrant des photographies détaillées, propres, mais manquant de pêche. En basse lumière c’est soit trop lent soit bruité, mais on note l’effort de contrôle du bruit. Avec un parti pris simple: si c’est trop sombre, on se la joue peintre et on étale les couleurs. On perd du détail mais à l’impression et au visionnage c’est plus propre. Sur un compact plus gros avec une plus grosse optique on aurait râlé, sur un compact très fin, le tout petit capteur et l’optique forcément réduite ne laissent pas beaucoup de marge de manœuvre.
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