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Test : Et si on s’installait un serveur à la maison ?

C’est discrètement que les premiers serveurs associés à Microsoft Windows Home Media arrivent. Test de la solution LDLC.

L'avis de 01net.com

LDLC LDLC PC Source Plus

Les plus

  • + Mémoire vive de 512 Mo
  • + Boîtier encombrant

Les moins

  • - Boîtier silencieux
  • - Prix

Equipement

0.5 / 5

Appréciation générale

2 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 05/11/2007

Voir le verdict

Fiche technique

LDLC LDLC PC Source Plus

Processeur Intel Celeron D 331
Quantité de mémoire vive 1 Go
Type de stockage principal 7200tr/mn
Processeur graphique VIA UniChrome
Voir la fiche complète

LDLC LDLC PC Source Plus : la promesse

Avec Windows Home Server, Microsoft promet d’apporter au grand public une solution simplifiée pour administrer plusieurs PC sous Vista, sauvegarder toutes les données multimédias de la famille, les centraliser et  pour en assurer l’accès par Internet. Avec la solution proposée par LDLC, avons-nous là le serveur grand public promis par Microsoft ?

LDLC LDLC PC Source Plus : la réalité

Banal, mais extrêmement silencieux, le PC Source Plus est une solution originale. Ne cherchez pas à le raccorder à un écran, ni même à lui ajouter un clavier ou une souris. Car ce boîtier, au format moyen tour, se raccorde juste –grâce à sa prise Ethernet–  au routeur de votre domicile, s’allume et s’oublie.

Pour le reste, toutes les opérations s’effectuent depuis les PC Vista de votre installation familiale. Il faudra installer, sur l’ensemble des machines destinées à profiter de ce serveur, une console d’administration, c’est-à-dire une bête logicielle. On regrettera juste que Microsoft (ou LDLC) n’ait pas eu la politesse de fournir la moindre documentation : si l’utilisation de Windows Home Server n’est pas compliquée, elle n’est pas évidente.

Minimaliste mais suffisant

Côté matériel, ce serveur est assez basique. C’est tant mieux ! Car pour faire fonctionner ce qui n’est qu’une adaptation du logiciel Windows Server 2003, les exigences ne sont pas astronomiques. Et avec son processeur Celeron D 331 d’entrée de gamme, son 1 Go de mémoire et son composant graphique d’un autre âge (VIA UniChrome), le LDLC fait largement l’affaire ! L’essentiel, c’est le stockage. Rien d’autre. On a deux disques de 400 Go simplement gérés en Serial ATA II. Nul besoin d’avoir une solution gérée en Raid, deux disques assurant une éventuelle réplication des données (c’est une option à définir au cas par cas) suffisent.

Dès lors, les deux fois 400 Go sont-ils nécessaires ou suffisants pour assurer leur ouvrage ? Pour la sauvegarde de quatre ou cinq ordinateurs, pas de soucis. Le système proposé par Microsoft ne conserve que les éléments différents à l’octet près d’un poste à l’autre. Si la sauvegarde de votre premier Vista prend de la place (86 Go), ce n’est pas le cas du second (quelques giga). Reste l’espace de partage : si vous ne demandez pas la réplication, par exemple des films, vous avez de quoi voir venir. C’est suffisant pour sauvegarder et pour donner accès à l’ensemble de vos fichiers de musique, de vos photos de vacances et des derniers blockbusters du moment… 

Faire oublier sa présence physique

Le souci majeur de cette machine est de se faire oublier. Pour ce qui est du dégagement de chaleur ou du bruit, pas de mauvaise surprise. A moins de planquer le boîtier dans un placard sans aération, il ne bronche pas. La ventilation est extrêmement bien adaptée. Voilà plus de quinze jours que la machine tourne et, ô plaisir, nous n’avons jamais eu le moindre problème. Pas besoin de le rebooter tous les quatre matins.

Tout au plus, avons-nous dû, lors de son installation, mettre à jour la console d’administration. Ce serveur n’est pas sous Vista. Et c’est tant mieux ! Mais pour ce qui est du facteur de forme, autrement dit de son encombrement, c’est autre chose. On a là un gros boîtier au deux tiers vide… Et à moins d’avoir un emplacement dans la cave à vin, il n’est pas facile de mettre ce PC à côté du routeur. Le gros du chantier est donc là !

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