Essentiel b Dark’Tab : la promesse
Jouer en vadrouille à moindre coût, c’est ce que Boulanger propose à ses clients, via sa marque Essentiel b. La Dark’Tab est équipée d’un processeur Tegra 4, issu de l’avant dernière génération de Nvidia. Cette puce est conçue pour assurer en 3D, et son prix a fortement baissé. La Dark’Tab est donc à 300 euros, ce qui est plutôt intéressant pour une tablette de jeu au format 10 pouces. Elle est toutefois aussi chère que la Shield de Nvidia, beaucoup plus puissante malgré son petit format.
Essentiel b Dark’Tab : la réalité
Côté design, rien de bien excitant à signaler. La tablette respire l’entrée de gamme dans ses formes et ses matériaux. Elle n’est pas repoussante pour autant… Seul bémol, les finitions des deux trappes en plastique donnant accès à la carte mémoire et au port micro-USB ne respirent pas la solidité. La tablette pèse 550 grammes, c’est un peu lourd, mais acceptable pour un format 10 pouces.
Compétente pour les jeux vidéo… actuels
Vendue pour assurer dans les jeux vidéo, cette tablette souffre d’un handicap : sa définition d’écran Full HD (de bonne qualité mais pas très lumineux), trop élevée pour le circuit graphique du processeur Tegra 4 de Nvidia. Ce même circuit est bien plus à l’aise en 720p sur la Tegra Note 7, et s’essouffle ici en 1080p sur la Dark’Tab (seulement 8000 points en 3D dans Antutu, 49 images par seconde dans Epic Citadel). Rien de gravissime toutefois dans les faits : il est possible de jouer confortablement à tous les jeux vidéo actuels (comme GTA : Vice City) à condition de baisser les détails graphiques (si possible) dans les jeux vidéo très modernes (comme FlashOut 2 ou Reckless Racing 3).
Une dalle tactile un peu hasardeuse
Pour les applications classiques, le processeur à quatre cœurs Cortex-A15 de la tablette est suffisamment puissant. La fluidité de l’interface n’est toutefois pas toujours au rendez-vous. C’est surtout la réponse tactile qui déroute : il faut parfois s’y reprendre à deux fois, et ne pas s’énerver quand le doigt fait un « clic » alors qu’on voulait juste faire défiler un menu… Pour le reste, le système Android de la tablette (sans aucune surcouche) fait un boulot correct.
Autonomie moyenne
Un peu plus de 9 heures en lecture vidéo, et 6 heures 27 minutes dans notre nouveau test d’autonomie (plus sévère avec le processeur) : la Dark’Tab ne s’en tire pas trop mal pour une tablette à 300 euros. Avec les jeux très exigeants en ressources, elle ne tiendra qu’environ 3 heures.
Des photos peu lumineuses
Dans un environnement très lumineux, la Dark’Tab capture des images détaillées, mais qui manquent clairement de luminosité. En basse lumière, elle ne peut que dépanner, et fait moins bien qu’un smartphone. En vidéo, c’est bien fluide, mais le niveau de détail n’est pas à la hauteur d’une définition 1080p, et la mise au point est capricieuse.
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