DVDO Air3C : la promesse
Prononcez “DVDO” à l’anglaise et vous saurez tout de suite quelle est la spécificité de cette marque. Non, ce n’est pas la cuisine ni le tricot mais bien la vidéo. Et plus particulièrement du streaming et broadcasting HD, Full HD voire 4K pour les pros. Néanmoins, la marque possède quelques références à destination du grand public comme les modules haut de gamme Air3C. Leur slogan : « dites au revoir aux câbles disgracieux ». Leur principe ? Il est tout simple : deux adaptateurs pour envoyer et recevoir des flux audio et vidéo HD sans compression, sans perte… et sans câble. Ou presque.
DVDO Air3C : la réalité
Simple et efficace. Voilà des tests comme on aimerait avoir à en faire plus souvent. Nous avons installé l’Air3C de DVDO en seulement 5 minutes, top chrono, et il était fonctionnel dans les 300 secondes qui ont suivi. Il s’agit d’un kit composé d’un émetteur et d’un récepteur sans-fil capable de faire passer aussi bien de la vidéo Full HD que du son HD. Ça marche bien, c’est hyper efficace et ce, quelle que soit la source. On vous explique en détail pourquoi dépenser 225 euros (voire moins) n’est pas aussi futile qu’on pourrait le penser.
Alimentés en USB, connectés en HDMI
D’un côté, un boîtier de transmission, de l’autre, un boîtier de réception. Chacun d’eux se raccorde en HDMI à la source ou à l’écran et s’alimente en USB. La plupart des écrans TV ou vidéoprojecteurs en sont pourvus, tout comme les consoles de jeux, les platines et les disques durs multimédia. Et comme la tension demandée n’est que de 5V, le port USB d’un téléviseur ou d’un lecteur multimédia suffira à l’alimenter. Bien entendu, que ce soient les câbles HDMI ou USB, ils sont fournis. Un système de montage pour la TV est aussi livré mais mieux vaut, selon nous, investir dans deux petits patins de velcro pour le fixer au cadre de la télévision.
Si d’aventure, votre source ou votre récepteur n’est pas équipé de prise USB, DVDO a le bon goût de livrer deux adaptateurs secteur, un pour chacun des modules. Une fois installés et branchés, les deux petits boîtiers s’associent tout seuls. Si ce n’est pas le cas, il suffit de presser le petit bouton situé sur la face arrière pour que le signal se rétablisse. Lorsque tout est rentré dans l’ordre, la couleur du témoin lumineux situé à côté du petit bouton passe au vert. C’est tout bon.
Seule contrainte : pas d’obstacle entre les deux Air3C
Utilisant la technologie propriétaire WiHD, les modules communiquent sur une bande de fréquence particulière et à des débits très élevés (60 GHz) afin d’éviter d’entrer en interférence avec le Wi-Fi de la maison, le Bluetooth ou encore voir leur signal perturbé par un four micro-onde (on a testé). La seule contrainte imposée par le système : disposer les modules dans la même pièce. Si vous mettez un mur entre les deux, ça ne passe plus. Disposés dans la même pièce mais pas l’un en face de l’autre, mieux vaut ne pas dépasser 10 mètres. Les ondes rebondissent alors dans la pièce et perdent en puissance à chaque rebond donc plus vous les espacez, plus les ondes auront de chemin à faire et arriveront moins “fortes” à destination.
Si vous les mettez face-à-face, sans obstacle, nous sommes arrivés à les espacer de 20 mètres avant que le signal ne se trouble et que l’image saccade. Le mieux reste de disposer le module récepteur dans la partie haute de votre télévision, visible, et non au bas. Quant à l’émetteur, lui aussi, mieux vaut le placer un peu en hauteur pour que le signal ait le champ le plus libre possible.
Cinéma, jeux vidéo, écoute d’audio HD
Nous avons connecté et placé le module sur le haut d’une TV 40 pouces et avons fait varier les sources. De la platine Blu-ray diffusant du 1080p et du son en DTS HD à la Xbox One envoyant tantôt du 720p tantôt du 1080p suivant les jeux, au disque dur multimédia garni de films et de séries encodés en MKV par nos soins, tout passe. C’est assez magique et rien n’est compressé ! Nous avons remarqué toutefois que dans les premières minutes de diffusion, les modules font preuve d’une plus grande sensibilité aux interférences. Par exemple, il nous suffisait de passer dans le champ pour troubler briévement le signal. Mais au bout de quelques minutes, nous pouvions faire autant d’aller et retour que nous le souhaitions, l’image et le son restaient parfaits.
Un point qui intéressera particulièrement nos compatriotes gamers, nous n’avons constaté aucun décalage entre le moment où nous ordonnions à notre joueur de foot de frapper la balle dans FIFA 15 et le moment où il s’exécutait à l’écran. Une latence quasi nulle donc, comme si la console et la TV étaient reliés par un câble classique. Le contenu 3D passe également sans souci. Nous avons constaté cependant eu un petit décrochage de flux lors d’une scène rapide avec beaucoup d’éléments à l’écran. Mais instantanément, les deux petits modules se sont resynchronisés et hop, nous étions repartis.
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